Un cocktail Molotov a été lancé mardi à l’aube contre l’immeuble de la chaîne télévisée al-Jadeed, à Wata Mosseitbé. En cause: une prestation diffusée dans le cadre d’une émission, faisant allusion à des relations sexuelles entre des femmes du Liban-Sud et des soldats de la Finul, c’est la raison pour laquelle, selon la comédienne, «un grand nombre d’enfants du Liban-Sud sont des blonds aux yeux colorés».
Selon la direction de la chaîne, le cocktail Molotov n’a pas explosé. Une enquête a été ouverte.
Cette prestation a été vivement critiquée dans le milieu chiite. Le Conseil supérieur chiite a stigmatisé «une diffamation à l’encontre des chiites». Abondant dans le même sens, le député hezbollahi Ibrahim Moussaoui, s’est élevé contre cette allusion qui porte atteinte à la dignité des femmes chiites.
Plusieurs responsables et parties politiques ont dénoncé par ailleurs l’incident, au nombre desquels le Premier ministre sortant Najib Mikati qui a annoncé avoir demandé au ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, l’appelant à «prendre les mesures sécuritaires nécessaires pour empêcher que de telles agressions de ne se reproduisent».
Les Forces libanaises, les députés Paula Yaacoubian, Mark Daou et Alain Aoun, le directeur de la Sûreté général, le général Abbas Ibrahim, l’ONG Journalistes pour la liberté et tant d’autres ont également dénoncé cet incident.
Selon la direction de la chaîne, le cocktail Molotov n’a pas explosé. Une enquête a été ouverte.
Cette prestation a été vivement critiquée dans le milieu chiite. Le Conseil supérieur chiite a stigmatisé «une diffamation à l’encontre des chiites». Abondant dans le même sens, le député hezbollahi Ibrahim Moussaoui, s’est élevé contre cette allusion qui porte atteinte à la dignité des femmes chiites.
Plusieurs responsables et parties politiques ont dénoncé par ailleurs l’incident, au nombre desquels le Premier ministre sortant Najib Mikati qui a annoncé avoir demandé au ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, l’appelant à «prendre les mesures sécuritaires nécessaires pour empêcher que de telles agressions de ne se reproduisent».
Les Forces libanaises, les députés Paula Yaacoubian, Mark Daou et Alain Aoun, le directeur de la Sûreté général, le général Abbas Ibrahim, l’ONG Journalistes pour la liberté et tant d’autres ont également dénoncé cet incident.
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