©La star du PSG Kylian Mbappé vient de marquer le penalty de la victoire dans le temps additionnel contre Strasbourg, le 28 décembre 2022 au Parc des Princes. Julien De Rosa/AFP
Kylian Mbappé a libéré sa colère du Mondial en arrachant à la dernière seconde le but de la victoire contre Strasbourg (2-1), à dix contre onze après l'exclusion de Neymar, mercredi pour la 16e journée de Ligue 1.
Mais ça ne suffit pas à faire oublier la défaite de la France en finale de la Coupe du monde contre l'Argentine (3-3, 4 t.a.b. à 2). "Je pense que je ne vais jamais le digérer", a lâché "Kyky".
A peine dix jours plus tôt, son dernier geste en compétition était un tir au but, réussi contre Emiliano Martinez, sans empêcher la défaite, malgré son triplé, une volée et deux penalties.
Il en a encore réussi un contre Mat Sels (90e+6), qu'il avait lui-même obtenu, touché par Gerzino Nyamsi.
Tout au long du match, Kylian Mbappé a tout tenté pour faire passer le sale goût de ce triplé historique pour rien.
Le gardien belge des alsaciens a longtemps tout arrêté contre le vice-champion du monde 2022, deux parades "à la Neuer" en face-à-face (25e, 54e).
Mais le meilleur buteur de la Coupe du monde a eu le dernier mot, et reçu une ovation monstre.
Neymar exclu
Il avait déjà été accueilli comme un roi par le Parc des Princes, ovationné à l'annonce de son nom, et honoré d'une banderole: "Meilleur buteur de la CDM pur produit parisien. Le champion c'est toi."
"Au Mondial, les stars étaient parisiennes", disait une autre banderole, en attendant le retour du nouveau champion du monde, Lionel Messi, attendu tout début janvier au Camp des Loges.
Une autre de ces étoiles a aussi séché ses larmes du Qatar. Le capitaine brésilien Marquinhos est passé par toutes les émotions: buteur (14e), buteur contre son camp (51e) comme lors du quart de finale maudit contre la Croatie, et enfin décisif sur l'action du but vainqueur.
"Marqui" a même cru signer lui-même la délivrance, mais le but a été annulé car l'arbitre avait sifflé la faute sur Mbappé un instant auparavant.
Seul Neymar est passé à côté de sa rédemption. Rentré "détruit psychologiquement" du Mondial-2022, selon ses propres mots, Neymar s'est fait bêtement exclure en une minute par Clément Turpin, qui lui aussi revenait du Qatar.
Après un premier jaune pour une main au visage de Thomasson (61e), "Ney" a plongé dans la surface sur l'action suivante et vu rouge pour simulation (62e).
Marquinhos sèche ses larmes
Sur l'action, le capitaine strasbourgeois Alexandre Djiku, également de l'aventure dans le désert, mais éliminé lui dès le premier tour avec le Ghana, retient son pied et ne touche pas le Brésilien.
Tout avait pourtant bien commencé pour les Brésiliens du PSG, sortis en quarts par la Croatie (1-1, 4 t.a.b. à 2).
Ils ont amené le premier but, un superbe coup franc de Neymar déposé sur la tête de Marquinhos (14e).
Mais les cauchemars du Qatar sont revenus hanter "Marqui", qui a dévié dans son propre but une frappe d'Adrien Thomasson (51e).
Le vrai fautif sur l'action reste Marco Verratti, qui lui n'était pas au Mondial. L'Italien a offert cette balle de but au N.10 strasbourgeois d'une passe en retrait inconsidérée.
A côté de ses crampons tout le match, le "Petit Hibou" a bien mal fêté sa prolongation de contrat de deux ans, jusqu'en 2026, annoncée au micro par le speaker du Parc des Princes avant le coup d'envoi.
Verratti, depuis plus de dix ans au club, devrait battre le record de matches joués pour le PSG, détenu par Jean-Marc Pilorget (435). Le milieu italien a disputé son 399e contre Strasbourg, mais il a perdu plus de ballons en un soir que depuis le début de la saison...
A propos d'avenir, le jeune arrière-gauche El Chadaille Bitshiabu (17 ans) a disputé une bonne première titularisation, après dix minutes initiales un peu balbutiantes (le stress!).
Le "titi" parisien est sorti sous les applaudissements nourris du Parc. La soirée finit bien pour le PSG, qui compte huit longueurs d'avance en tête sur Lens (2e), attendu à Nice jeudi (21h00). Et les cœurs sont un peu moins lourds.
Mais ça ne suffit pas à faire oublier la défaite de la France en finale de la Coupe du monde contre l'Argentine (3-3, 4 t.a.b. à 2). "Je pense que je ne vais jamais le digérer", a lâché "Kyky".
A peine dix jours plus tôt, son dernier geste en compétition était un tir au but, réussi contre Emiliano Martinez, sans empêcher la défaite, malgré son triplé, une volée et deux penalties.
Il en a encore réussi un contre Mat Sels (90e+6), qu'il avait lui-même obtenu, touché par Gerzino Nyamsi.
Tout au long du match, Kylian Mbappé a tout tenté pour faire passer le sale goût de ce triplé historique pour rien.
Le gardien belge des alsaciens a longtemps tout arrêté contre le vice-champion du monde 2022, deux parades "à la Neuer" en face-à-face (25e, 54e).
Mais le meilleur buteur de la Coupe du monde a eu le dernier mot, et reçu une ovation monstre.
Neymar exclu
Il avait déjà été accueilli comme un roi par le Parc des Princes, ovationné à l'annonce de son nom, et honoré d'une banderole: "Meilleur buteur de la CDM pur produit parisien. Le champion c'est toi."
"Au Mondial, les stars étaient parisiennes", disait une autre banderole, en attendant le retour du nouveau champion du monde, Lionel Messi, attendu tout début janvier au Camp des Loges.
Une autre de ces étoiles a aussi séché ses larmes du Qatar. Le capitaine brésilien Marquinhos est passé par toutes les émotions: buteur (14e), buteur contre son camp (51e) comme lors du quart de finale maudit contre la Croatie, et enfin décisif sur l'action du but vainqueur.
"Marqui" a même cru signer lui-même la délivrance, mais le but a été annulé car l'arbitre avait sifflé la faute sur Mbappé un instant auparavant.
Seul Neymar est passé à côté de sa rédemption. Rentré "détruit psychologiquement" du Mondial-2022, selon ses propres mots, Neymar s'est fait bêtement exclure en une minute par Clément Turpin, qui lui aussi revenait du Qatar.
Après un premier jaune pour une main au visage de Thomasson (61e), "Ney" a plongé dans la surface sur l'action suivante et vu rouge pour simulation (62e).
Marquinhos sèche ses larmes
Sur l'action, le capitaine strasbourgeois Alexandre Djiku, également de l'aventure dans le désert, mais éliminé lui dès le premier tour avec le Ghana, retient son pied et ne touche pas le Brésilien.
Tout avait pourtant bien commencé pour les Brésiliens du PSG, sortis en quarts par la Croatie (1-1, 4 t.a.b. à 2).
Ils ont amené le premier but, un superbe coup franc de Neymar déposé sur la tête de Marquinhos (14e).
Mais les cauchemars du Qatar sont revenus hanter "Marqui", qui a dévié dans son propre but une frappe d'Adrien Thomasson (51e).
Le vrai fautif sur l'action reste Marco Verratti, qui lui n'était pas au Mondial. L'Italien a offert cette balle de but au N.10 strasbourgeois d'une passe en retrait inconsidérée.
A côté de ses crampons tout le match, le "Petit Hibou" a bien mal fêté sa prolongation de contrat de deux ans, jusqu'en 2026, annoncée au micro par le speaker du Parc des Princes avant le coup d'envoi.
Verratti, depuis plus de dix ans au club, devrait battre le record de matches joués pour le PSG, détenu par Jean-Marc Pilorget (435). Le milieu italien a disputé son 399e contre Strasbourg, mais il a perdu plus de ballons en un soir que depuis le début de la saison...
A propos d'avenir, le jeune arrière-gauche El Chadaille Bitshiabu (17 ans) a disputé une bonne première titularisation, après dix minutes initiales un peu balbutiantes (le stress!).
Le "titi" parisien est sorti sous les applaudissements nourris du Parc. La soirée finit bien pour le PSG, qui compte huit longueurs d'avance en tête sur Lens (2e), attendu à Nice jeudi (21h00). Et les cœurs sont un peu moins lourds.
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