"Il n’est plus permis que ceux qui ont échoué pendant de longues années au niveau de la gestion du pays dans plus d’un poste essaient de retourner sur le devant de la scène par le biais d’incitations confessionnelles, sous prétexte de vouloir défendre les droits de leurs communautés", a souligné Fouad Siniora.
L’ancien premier ministre Fouad Siniora a estimé que « pour sortir le Liban de ses crises, il faut reconnaître que le problème dont souffrent les Libanais est essentiellement politique, et résulte de la dualité du pouvoir et de l’incapacité de l'État à exercer son autorité et sa libre décision ».
Il a tenu ces propos à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite Béchara Raï vendredi, auquel il a rendu visite en compagnie des anciens ministres Khaled Kabbani et Ahmad Fatfat, des anciens députés Farès Souhaid, Ammar Houri et Moustafa Allouche, et de M. Antoine Messarra et Mme Lina Tannir.
M. Siniora a insisté sur la nécessité de procéder à l’élection d’un président de la République et de former un nouveau gouvernement. Seules de telles démarches permettront « la restauration des pouvoirs prévus par la Constitution » et serviront de « solution à la crise qui afflige le pays », a-t-il indiqué.
De ce fait, « les députés devraient cesser de perdre du temps et s’abstenir de distraire les Libanais avec des dossiers secondaires », a-t-il considéré. Et de rappeler que les Libanais ont élu les députés « afin que ces derniers puissent accomplir l’un de leurs rôles les plus importants qui est celui d’élire un chef de l’État et de procéder à la désignation du Premier ministre ».
Il a déclaré que « ne pas se plier à de telles obligations constitue une perturbation du système parlementaire démocratique ». Le président, selon lui, constitue « le symbole de l’unité de la nation » et devrait « veiller à garantir la souveraineté et l’indépendance du Liban ainsi que son intégrité ».
M. Siniora a relevé un paradoxe flagrant au Liban : « D’une part, nous avons des responsables religieux qui appellent à l’unité des Libanais et à l’ouverture d’esprit, et d’autre part, des responsables politiques qui incitent aux tensions sectaires et qui attisent les conflits ».
Et de marteler : « Il n’est plus permis que ceux qui ont échoué pendant de longues années au niveau de la gestion du pays dans plus d’un poste essaient de retourner sur le devant de la scène par le biais d’incitations confessionnelles, sous prétexte de vouloir défendre les droits de leurs communautés ». Le problème selon lui est que, « sous prétexte de rétablir les droits, surtout les droits des chrétiens, tous les Libanais sont désormais dépourvus de leurs droits, et l’État s’est effondré ».
Ainsi, pour sortir le Liban de ses crises, « il faut reconnaître que le problème dont souffrent les Libanais aujourd'hui est essentiellement politique et que les difficultés économiques n’en sont que le résultat », a signalé M. Siniora. Pour y remédier il faut « restaurer l’autorité de l'État libanais, son rôle, le respect de sa Constitution, du principe de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance de la justice, et veiller à rétablir les relations entre le Liban, les pays arabes et la communauté internationale », a-t-il souligné.
L’ancien premier ministre Fouad Siniora a estimé que « pour sortir le Liban de ses crises, il faut reconnaître que le problème dont souffrent les Libanais est essentiellement politique, et résulte de la dualité du pouvoir et de l’incapacité de l'État à exercer son autorité et sa libre décision ».
Il a tenu ces propos à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite Béchara Raï vendredi, auquel il a rendu visite en compagnie des anciens ministres Khaled Kabbani et Ahmad Fatfat, des anciens députés Farès Souhaid, Ammar Houri et Moustafa Allouche, et de M. Antoine Messarra et Mme Lina Tannir.
M. Siniora a insisté sur la nécessité de procéder à l’élection d’un président de la République et de former un nouveau gouvernement. Seules de telles démarches permettront « la restauration des pouvoirs prévus par la Constitution » et serviront de « solution à la crise qui afflige le pays », a-t-il indiqué.
De ce fait, « les députés devraient cesser de perdre du temps et s’abstenir de distraire les Libanais avec des dossiers secondaires », a-t-il considéré. Et de rappeler que les Libanais ont élu les députés « afin que ces derniers puissent accomplir l’un de leurs rôles les plus importants qui est celui d’élire un chef de l’État et de procéder à la désignation du Premier ministre ».
Il a déclaré que « ne pas se plier à de telles obligations constitue une perturbation du système parlementaire démocratique ». Le président, selon lui, constitue « le symbole de l’unité de la nation » et devrait « veiller à garantir la souveraineté et l’indépendance du Liban ainsi que son intégrité ».
M. Siniora a relevé un paradoxe flagrant au Liban : « D’une part, nous avons des responsables religieux qui appellent à l’unité des Libanais et à l’ouverture d’esprit, et d’autre part, des responsables politiques qui incitent aux tensions sectaires et qui attisent les conflits ».
Et de marteler : « Il n’est plus permis que ceux qui ont échoué pendant de longues années au niveau de la gestion du pays dans plus d’un poste essaient de retourner sur le devant de la scène par le biais d’incitations confessionnelles, sous prétexte de vouloir défendre les droits de leurs communautés ». Le problème selon lui est que, « sous prétexte de rétablir les droits, surtout les droits des chrétiens, tous les Libanais sont désormais dépourvus de leurs droits, et l’État s’est effondré ».
Ainsi, pour sortir le Liban de ses crises, « il faut reconnaître que le problème dont souffrent les Libanais aujourd'hui est essentiellement politique et que les difficultés économiques n’en sont que le résultat », a signalé M. Siniora. Pour y remédier il faut « restaurer l’autorité de l'État libanais, son rôle, le respect de sa Constitution, du principe de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance de la justice, et veiller à rétablir les relations entre le Liban, les pays arabes et la communauté internationale », a-t-il souligné.
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