©Une balle perdue s'est plantée dans le téléphone d'un Libanais qui sortait de l'aéroport (Photo al-Markaziya)
Un Libanais a échappé de justesse à une mort certaine en sortant samedi peu après minuit de l’aéroport de Beyrouth. Une balle perdue s’est plantée dans son téléphone portable qu’il tenait en main pendant qu’il poussait sa valise.
Pour célébrer le passage à l’année 2023, des fêtards autour de l’aéroport et dans plusieurs autres régions du pays ont tiré des rafales d’armes automatiques en l’air, en dépit d’une interdiction stricte du ministère de l’Intérieur.
Les tirs en l’air font chaque année des victimes au Liban, sans que les autorités ne parviennent à mettre fin à ce phénomène.
Un Libanais a échappé de justesse à une mort certaine en sortant samedi peu après minuit de l’aéroport de Beyrouth, à cause de la folie des tirs en l’air, et deux avions de la Middle East Airlines ont été touchés par des balles perdues.
Une balle perdue s’est plantée dans le téléphone portable du voyageur, qu’il tenait en main pendant qu’il poussait sa valise. Deux avions de la MEA, qui étaient au sol, un T7-ME9 et un T7-ME2 ont été touchés par plusieurs autres et ont dû être tirés vers les hangars de la MEA où ils devraient être réparés.
Pour célébrer le passage à l’année 2023, des fêtards autour de l’aéroport et dans plusieurs autres régions du pays ont tiré des rafales d’armes automatiques en l’air, en dépit d’une interdiction stricte du ministère de l’Intérieur.
Les tirs en l’air font chaque année des victimes au Liban, sans que les autorités ne parviennent à mettre fin à ce phénomène.
Dans l’après-midi, dimanche, la direction des Forces de sécurité intérieure (FSI) a indiqué dans un communiqué que trois personnes ont été blessées par des balles perdues, une à Bour Abou Haydar, à Beyrouth, et deux autres à Tripoli.
Elle a précisé que ses forces ont intensifié leurs investigations pour identifier et arrêter les auteurs de tirs, ajoutant que celles-ci ont réussi à identifier 116 suspects. La direction des FSI a aussi demandé aux Libanais de l’aider à mettre fin à ce « fléau » en lui envoyant des informations documentées (photos ou vidéos) au sujet des tireurs « qui tiennent toujours à manifester leur joie d’une manière criminelle, incivilisée et immorale, en sachant que celle-ci représente un danger pour la sécurité de la société ».
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