Le patriarche maronite, Mgr Bechara Raï, a réitéré, dans sa première homélie de 2023, dimanche, son appel pour l’élection d’un président de la République « compétant, courageux, rassembleur, capable de placer le Liban sur la bonne voie, de ramener toutes les parties dans le giron de l’État, d’œuvrer pour le retour des réfugiés
syriens et palestiniens chez eux, de prendre des initiatives, aux niveaux arabe et international et de restituer au Liban sa place et son rôle historiques. »
Le plus important dans son homélie reste sans doute son opposition à « une entente préalable, souhaitée notamment par le tandem Amal-Hezbollah, autour d’un candidat à la magistrature suprême. Il a fustigé dans ce cadre « une hérésie et une atteinte à la démocratie » mais s’est dit favorable à un dialogue « au quotidien sur la question ».
Le patriarche qui a appelé dans ce contexte le Parlement à « mettre fin aux mascarades électorales, au nombre de dix jusqu’à présent », a affirmé « redouter une volonté de bloquer et d’étêter la présidence de la République, ainsi que de paralyser les institutions ». Selon lui, l’objectif de cette volonté, serait de « montrer le Liban comme un pays failli qui ne mérite pas d’exister ».
Mgr Rai a fustigé dans ce cadre « l’irresponsabilité de la classe politique », accusant les dirigeants du pays de « s’efforcer à détruire la stabilité politique, économique, sociale, judiciaire et sécuritaire du Liban ». Il s’en est pris notamment à « ceux qui font obstruction à l’enquête sur la tragédie de la double explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth », stigmatisant « les efforts qu’ils fournissent pour bloquer la justice et l’orienter en fonction de leurs intérêts ». « Faire obstruction au parcours judiciaire est un crime » a-t-il martelé, reprochant à la classe politique de porter un coup au pouvoir judiciaire et de faire la sourde oreille à tous les appels pour un déblocage de l’enquête diligentée par le juge d’instruction, Tarek Bitar.Le patriarche Béchara Raï est favorable à un dialogue mais pas à une entente préalable autour de la présidentielle.
syriens et palestiniens chez eux, de prendre des initiatives, aux niveaux arabe et international et de restituer au Liban sa place et son rôle historiques. »
Le plus important dans son homélie reste sans doute son opposition à « une entente préalable, souhaitée notamment par le tandem Amal-Hezbollah, autour d’un candidat à la magistrature suprême. Il a fustigé dans ce cadre « une hérésie et une atteinte à la démocratie » mais s’est dit favorable à un dialogue « au quotidien sur la question ».
Le patriarche qui a appelé dans ce contexte le Parlement à « mettre fin aux mascarades électorales, au nombre de dix jusqu’à présent », a affirmé « redouter une volonté de bloquer et d’étêter la présidence de la République, ainsi que de paralyser les institutions ». Selon lui, l’objectif de cette volonté, serait de « montrer le Liban comme un pays failli qui ne mérite pas d’exister ».
Mgr Rai a fustigé dans ce cadre « l’irresponsabilité de la classe politique », accusant les dirigeants du pays de « s’efforcer à détruire la stabilité politique, économique, sociale, judiciaire et sécuritaire du Liban ». Il s’en est pris notamment à « ceux qui font obstruction à l’enquête sur la tragédie de la double explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth », stigmatisant « les efforts qu’ils fournissent pour bloquer la justice et l’orienter en fonction de leurs intérêts ». « Faire obstruction au parcours judiciaire est un crime » a-t-il martelé, reprochant à la classe politique de porter un coup au pouvoir judiciaire et de faire la sourde oreille à tous les appels pour un déblocage de l’enquête diligentée par le juge d’instruction, Tarek Bitar.Le patriarche Béchara Raï est favorable à un dialogue mais pas à une entente préalable autour de la présidentielle.
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