Les transferts de fonds vers le Liban se sont élevés à 6,8 milliards de dollars en 2022, en hausse de 7% d’une année à l’autre. Ils avaient totalisé 6,4 milliards de dollars en 2021, 6,6 milliards de dollars en 2020, 7,4 milliards en 2019, et 7 milliards de dollars en 2018, selon les chiffres publiés par la Banque mondiale (BM).
Le Liban a occupé la troisième place en 2022 dans la région Moyen-Orient Afrique du nord (Mena) en termes de taille d’envois d’argent, se classant après l’Egypte et le Maroc (32,3 milliards $ et 3,5 milliards $ respectivement) et avant la Jordanie et la bande de Gaza (4,6 milliards $ et 3,5 milliards $ respectivement).
Pour ce qui est du ratio des envois de fonds rapportés au PIB, le Liban a occupé la première position dans la région Mena avec un ratio de 37,8% suivi par le Sud du Soudan (24,8%), la Somalie (20,6%), les îles Comores (20,1%), la bande de Gaza et la Cisjordanie 18,6%.
Par ailleurs, les tendances négatives persistantes de l’environnement mondial et les difficultés financières profondes dans la région Mena devraient ralentir le rythme des envois de fonds à 2% en 2023, relève le rapport de la Banque mondiale.
La baisse de l’activité économique et l’érosion des salaires réels dans les pays de l’OCDE mettront au défi la main-d’œuvre migrante en Europe et aux Etats Unis de maintenir le rythme soutenu des flux observés en 2021. Dans le même temps, l’activité et les performances financières dans les pays du CCG en 2022 devraient s’affaiblir fin 2022 et durant l’année 2023 en raison d’une croissance mondiale plus faible et d’une demande dérivée d’hydrocarbures plus lente.
Les pressions restrictives sur les flux de transferts de fonds pourraient être essentielles en 2023. Le point de vue est différencié selon les sous-groupes des pays de la région Mena en fonction des pays d’accueil dominants, du degré de leur exposition à la hausse des prix de l’énergie, des prix des denrées alimentaires et de la volatilité financière.
A un niveau mondial, les prévisions de croissance des transferts de fonds en 2022 sont de 4,9%.
Les flux d’envois de fonds vers les régions en développement ont été marqués par plusieurs facteurs en 2022.Outre la détermination des migrants à aider leurs familles restées au pays, la réouverture progressive de divers secteurs dans les économies des pays d’accueil a élargi les revenus et la situation de l’emploi de nombreux migrants. Cependant, la hausse des prix a eu une incidence négative sur les revenus réels des migrants et leurs envois de fonds, de la guerre en Ukraine, des prix du pétrole et des taux de change volatils, et d’un ralentissement économique plus prononcé que prévu dans les principaux pays à revenu élevé.
Le Liban a occupé la troisième place en 2022 dans la région Moyen-Orient Afrique du nord (Mena) en termes de taille d’envois d’argent, se classant après l’Egypte et le Maroc (32,3 milliards $ et 3,5 milliards $ respectivement) et avant la Jordanie et la bande de Gaza (4,6 milliards $ et 3,5 milliards $ respectivement).
Pour ce qui est du ratio des envois de fonds rapportés au PIB, le Liban a occupé la première position dans la région Mena avec un ratio de 37,8% suivi par le Sud du Soudan (24,8%), la Somalie (20,6%), les îles Comores (20,1%), la bande de Gaza et la Cisjordanie 18,6%.
Par ailleurs, les tendances négatives persistantes de l’environnement mondial et les difficultés financières profondes dans la région Mena devraient ralentir le rythme des envois de fonds à 2% en 2023, relève le rapport de la Banque mondiale.
La baisse de l’activité économique et l’érosion des salaires réels dans les pays de l’OCDE mettront au défi la main-d’œuvre migrante en Europe et aux Etats Unis de maintenir le rythme soutenu des flux observés en 2021. Dans le même temps, l’activité et les performances financières dans les pays du CCG en 2022 devraient s’affaiblir fin 2022 et durant l’année 2023 en raison d’une croissance mondiale plus faible et d’une demande dérivée d’hydrocarbures plus lente.
Les pressions restrictives sur les flux de transferts de fonds pourraient être essentielles en 2023. Le point de vue est différencié selon les sous-groupes des pays de la région Mena en fonction des pays d’accueil dominants, du degré de leur exposition à la hausse des prix de l’énergie, des prix des denrées alimentaires et de la volatilité financière.
A un niveau mondial, les prévisions de croissance des transferts de fonds en 2022 sont de 4,9%.
Les flux d’envois de fonds vers les régions en développement ont été marqués par plusieurs facteurs en 2022.Outre la détermination des migrants à aider leurs familles restées au pays, la réouverture progressive de divers secteurs dans les économies des pays d’accueil a élargi les revenus et la situation de l’emploi de nombreux migrants. Cependant, la hausse des prix a eu une incidence négative sur les revenus réels des migrants et leurs envois de fonds, de la guerre en Ukraine, des prix du pétrole et des taux de change volatils, et d’un ralentissement économique plus prononcé que prévu dans les principaux pays à revenu élevé.
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