Lettres à Beyrouth, juste après - (27) Et si tout meurt ce soir…
Et si tout s’effondre, comme un dernier espoir
Et si tout part en fumée, comme dans un cauchemar
Si la vie n’a plus de veines
Si la chance même est vaine
Si tout meurt ce soir
Sans aucun au revoir

Si la mort lève son drapeau sale
Sur les souvenirs, sur tout ce mal
S’il ne reste plus rien
De tous nos chagrins


Si tout s’en va à tire-d’aile
Les rires d’enfants, la dernière hirondelle
Si tout cela n’a plus de sens
Si tous nos chants retombent en silence

Je garderai au fond de moi
Le soleil d’après-midi sous tes toits
L’odeur du blé après… la pluie du lendemain
La fierté des silos écartelés… et la chaleur d’une main.

Beyrouth.
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