Israël a annoncé vendredi l'adoption de sanctions contre l'Autorité palestinienne, pour lui faire "payer le prix" de sa récente démarche pour faire examiner à l'ONU la question de l'occupation israélienne des Territoires palestiniens. La décision a été prise lors de la toute première réunion du cabinet de sécurité du nouveau gouvernement Netanyahu, le plus à droite de l'histoire d'Israël.
Le cabinet restreint a décidé d'octroyer à des familles de victimes israéliens d'attaques palestiniennes environ 139 millions de shekels (37,3 millions d'euros) prélevés sur ce qu'Israël perçoit en taxes douanières pour le compte de l'Autorité palestinienne, indique un communiqué du bureau du Premier ministre. Israël retiendra également d'autres fonds perçus pour l'Autorité palestinienne, à hauteur de ce que celle-ci a versé en 2022 "aux terroristes et à leurs familles", ajoute le texte, sans préciser de montant.
En amont du vote de l'Assemblée générale, l'ambassadeur israélien Gilad Erdan a qualifié la résolution de "tache morale sur l'ONU". "Aucune organisation internationale ne peut décider si le peuple juif est un occupant dans sa propre terre natale", a-t-il ajouté...
L'Autorité palestinienne verse chaque mois des allocations aux familles des Palestiniens emprisonnés en Israël pour avoir commis des attaques anti-israéliennes et à celles de ceux qu'elle qualifie de "martyrs", qu'il s'agisse de Palestiniens morts en menant des attentats anti-israéliens ou lors de heurts avec l'armée israélienne en Cisjordanie.
Le représentant palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a déclaré que le vote envoyait un signal au nouveau gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à propos de sa volonté de renforcer des politiques "coloniales et racistes" et a salué les Etats qui ne se sont pas laissés "dissuader par des menaces et des pressions".
Le représentant palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a déclaré que le vote de l'Assemblée générale envoyait un signal au nouveau gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à propos de sa volonté de renforcer des politiques "coloniales et racistes".
Le cabinet de sécurité a également décidé de geler des projets de construction palestiniens dans certains secteurs de ce territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël. Selon le communiqué, ces décisions font suite à l'adoption le 31 décembre, sur demande de l'Autorité palestinienne, d'une résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies demandant à la Cour internationale de Justice (CIJ) de se pencher sur la question de l'occupation israélienne des Territoires palestiniens.
Adoptée deux jours après l'investiture du nouveau gouvernement israélien, la résolution, non contraignante, appelle aussi Israël à mettre fin à la colonisation juive en Cisjordanie et exhorte la CIJ à déterminer "les conséquences juridiques de la violation persistante par Israël du droit du peuple palestinien à l'autodétermination".
Dénonçant une "guerre politique et légale contre l'Etat d'Israël" lancée par l'Autorité palestinienne, le gouvernement de M. Netanyahu affirme qu'il "ne restera pas les bras croisés" et "répondra comme il se doit". Les mesures "visent à faire comprendre qu'Israël fera payer le prix de toute tentative de (lui) nuire sur la scène internationale", selon un communiqué du ministre des Affaires étrangères israélien, Eli Cohen.
Mais elles "ne décourageront pas notre peuple et nos dirigeants de continuer le combat et l'action politique, diplomatique et légale pour fournir une protection internationale à notre peuple et mettre un terme à l'impunité d'Israël", a rétorqué le ministère des Affaires étrangères palestinien. Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a dénoncé dans un communiqué des "mesures punitives" et appelé l'Autorité palestinienne à "ne pas céder" face à Israël.
Maxime Pluvinet avec AFP
Le cabinet restreint a décidé d'octroyer à des familles de victimes israéliens d'attaques palestiniennes environ 139 millions de shekels (37,3 millions d'euros) prélevés sur ce qu'Israël perçoit en taxes douanières pour le compte de l'Autorité palestinienne, indique un communiqué du bureau du Premier ministre. Israël retiendra également d'autres fonds perçus pour l'Autorité palestinienne, à hauteur de ce que celle-ci a versé en 2022 "aux terroristes et à leurs familles", ajoute le texte, sans préciser de montant.
En amont du vote de l'Assemblée générale, l'ambassadeur israélien Gilad Erdan a qualifié la résolution de "tache morale sur l'ONU". "Aucune organisation internationale ne peut décider si le peuple juif est un occupant dans sa propre terre natale", a-t-il ajouté...
L'Autorité palestinienne verse chaque mois des allocations aux familles des Palestiniens emprisonnés en Israël pour avoir commis des attaques anti-israéliennes et à celles de ceux qu'elle qualifie de "martyrs", qu'il s'agisse de Palestiniens morts en menant des attentats anti-israéliens ou lors de heurts avec l'armée israélienne en Cisjordanie.
Le représentant palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a déclaré que le vote envoyait un signal au nouveau gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à propos de sa volonté de renforcer des politiques "coloniales et racistes" et a salué les Etats qui ne se sont pas laissés "dissuader par des menaces et des pressions".
Le représentant palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a déclaré que le vote de l'Assemblée générale envoyait un signal au nouveau gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à propos de sa volonté de renforcer des politiques "coloniales et racistes".
"Violation persistante"
Le cabinet de sécurité a également décidé de geler des projets de construction palestiniens dans certains secteurs de ce territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël. Selon le communiqué, ces décisions font suite à l'adoption le 31 décembre, sur demande de l'Autorité palestinienne, d'une résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies demandant à la Cour internationale de Justice (CIJ) de se pencher sur la question de l'occupation israélienne des Territoires palestiniens.
Adoptée deux jours après l'investiture du nouveau gouvernement israélien, la résolution, non contraignante, appelle aussi Israël à mettre fin à la colonisation juive en Cisjordanie et exhorte la CIJ à déterminer "les conséquences juridiques de la violation persistante par Israël du droit du peuple palestinien à l'autodétermination".
"Guerre politique"
Dénonçant une "guerre politique et légale contre l'Etat d'Israël" lancée par l'Autorité palestinienne, le gouvernement de M. Netanyahu affirme qu'il "ne restera pas les bras croisés" et "répondra comme il se doit". Les mesures "visent à faire comprendre qu'Israël fera payer le prix de toute tentative de (lui) nuire sur la scène internationale", selon un communiqué du ministre des Affaires étrangères israélien, Eli Cohen.
Mais elles "ne décourageront pas notre peuple et nos dirigeants de continuer le combat et l'action politique, diplomatique et légale pour fournir une protection internationale à notre peuple et mettre un terme à l'impunité d'Israël", a rétorqué le ministère des Affaires étrangères palestinien. Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a dénoncé dans un communiqué des "mesures punitives" et appelé l'Autorité palestinienne à "ne pas céder" face à Israël.
Maxime Pluvinet avec AFP
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