« Selon nos informations, nous aurons un président entre les mois de février et d’avril, c’est-à-dire vers le printemps », a indiqué samedi le député de Tripoli Achraf Rifi. Le député du Kesrouan Neemat Frem s'est rendu pour sa part à Meerab où il a plaidé pour un plan global de sortie de crise dont les contours devront se préciser « au cours des prochaines semaines ». Une démarche sans incidence sur la candidature de Michel Mouawad, qui reste privilégiée par les principaux partis de l'opposition.
Alors que l’élection présidentielle est toujours dans l’impasse, aussi bien au niveau politique intérieur que diplomatique, des démarches isolées et disparates ont néanmoins paru prendre forme samedi, à quelques jours de la 11ème séance électorale à laquelle a convoqué le président de la Chambre le jeudi 12 janvier.
Le député indépendant du Kesrouan Neemat Frem a ainsi rendu une visite de vœux au leader des Forces libanaises (FL) Samir Geagea à Meerab. La visite a eu lieu en présence du député Melhem Riachi (FL).
Au terme de l’entretien qui aura duré une heure de temps, Neemat Frem s’est prononcé sur « l’enjeu de la présidentielle à la lumière des changements régionaux, qui devraient nous inciter à élire un nouveau président au plus vite et mettre au point un plan d’ensemble qui donne le coup d’envoi d’une nouvelle période pour le Liban », celle de la fin des souffrances quotidiennes des citoyens.
C’est en arguant de la détresse socio-économique des Libanais qu’il a plaidé, auprès du leader des FL, pour un terrain d’entente entre les différentes parties libanaises. « Il est de notre responsabilité de trouver des points qui nous unissent » pour entamer une sortie de crise, a affirmé le député du Kesrouan. Il a prévu que les contours de cette entente se dessineront « dans les prochaines semaines ».
A la question de savoir s'il avait une proposition formelle de déblocage de la présidentielle, il a répondu qu’il ne s'agit « pas d'une proposition en bonne et due forme, plutôt une méthode de travail et une feuille de route susceptibles de déboucher dans les prochaines semaines sur une proposition globale et unificatrice qui peut recueillir l’appui de la majorité parlementaire ».
Pas d’alternative à Mouawad
Entretemps, le député Michel Mouawad reste le candidat de l’opposition, comme l’a clairement fait valoir samedi le député Razi el-Hajj. « Ce n’est que lorsque nous trouverons un candidat capable de recueillir 60 voix que nous évoquerons un plan B », a-t-il déclaré.
Pour le député de l’opposition Achraf Rifi « la solution au Liban n’est pas impossible même s’il n’y a pas d’indices clairs dans ce sens ». « Selon nos informations, nous aurons un président entre les mois de février et d’avril, c’est-à-dire vers le printemps », a-t-il indiqué. En effet, le prolongement de la crise économique n’est pas sans nuire à la situation régionale et internationale, selon lui. Qui plus est, « le Hezbollah n’a plus le pouvoir qu’il avait pour tenir les rênes du pays comme avant tout en paralysant la présidentielle », a estimé Achraf Rifi, en précisant que le parti armé pro-iranien « n’ose pas annoncer le nom d’un candidat, n’étant pas sûr de ses chances d’être élu ».
Un candidat du CPL ?
Le Courant patriotique libre (CPL) pourrait-il le faire pour lui, quitte à se désolidariser de la consigne du vote blanc observée jusque-là par le camp du Hezbollah et de ses alliés ? Le député Assaad Dergham membre du bloc du Liban fort, relevant du CPL, a ainsi annoncé samedi sur la chaine OTV que son bloc sélectionnera, lors de sa réunion prévue mardi prochain, un candidat « consensuel » pour lequel il pourrait voter lors de la prochaine séance électorale.
Alors que l’élection présidentielle est toujours dans l’impasse, aussi bien au niveau politique intérieur que diplomatique, des démarches isolées et disparates ont néanmoins paru prendre forme samedi, à quelques jours de la 11ème séance électorale à laquelle a convoqué le président de la Chambre le jeudi 12 janvier.
Le député indépendant du Kesrouan Neemat Frem a ainsi rendu une visite de vœux au leader des Forces libanaises (FL) Samir Geagea à Meerab. La visite a eu lieu en présence du député Melhem Riachi (FL).
Au terme de l’entretien qui aura duré une heure de temps, Neemat Frem s’est prononcé sur « l’enjeu de la présidentielle à la lumière des changements régionaux, qui devraient nous inciter à élire un nouveau président au plus vite et mettre au point un plan d’ensemble qui donne le coup d’envoi d’une nouvelle période pour le Liban », celle de la fin des souffrances quotidiennes des citoyens.
C’est en arguant de la détresse socio-économique des Libanais qu’il a plaidé, auprès du leader des FL, pour un terrain d’entente entre les différentes parties libanaises. « Il est de notre responsabilité de trouver des points qui nous unissent » pour entamer une sortie de crise, a affirmé le député du Kesrouan. Il a prévu que les contours de cette entente se dessineront « dans les prochaines semaines ».
A la question de savoir s'il avait une proposition formelle de déblocage de la présidentielle, il a répondu qu’il ne s'agit « pas d'une proposition en bonne et due forme, plutôt une méthode de travail et une feuille de route susceptibles de déboucher dans les prochaines semaines sur une proposition globale et unificatrice qui peut recueillir l’appui de la majorité parlementaire ».
Pas d’alternative à Mouawad
Entretemps, le député Michel Mouawad reste le candidat de l’opposition, comme l’a clairement fait valoir samedi le député Razi el-Hajj. « Ce n’est que lorsque nous trouverons un candidat capable de recueillir 60 voix que nous évoquerons un plan B », a-t-il déclaré.
Pour le député de l’opposition Achraf Rifi « la solution au Liban n’est pas impossible même s’il n’y a pas d’indices clairs dans ce sens ». « Selon nos informations, nous aurons un président entre les mois de février et d’avril, c’est-à-dire vers le printemps », a-t-il indiqué. En effet, le prolongement de la crise économique n’est pas sans nuire à la situation régionale et internationale, selon lui. Qui plus est, « le Hezbollah n’a plus le pouvoir qu’il avait pour tenir les rênes du pays comme avant tout en paralysant la présidentielle », a estimé Achraf Rifi, en précisant que le parti armé pro-iranien « n’ose pas annoncer le nom d’un candidat, n’étant pas sûr de ses chances d’être élu ».
Un candidat du CPL ?
Le Courant patriotique libre (CPL) pourrait-il le faire pour lui, quitte à se désolidariser de la consigne du vote blanc observée jusque-là par le camp du Hezbollah et de ses alliés ? Le député Assaad Dergham membre du bloc du Liban fort, relevant du CPL, a ainsi annoncé samedi sur la chaine OTV que son bloc sélectionnera, lors de sa réunion prévue mardi prochain, un candidat « consensuel » pour lequel il pourrait voter lors de la prochaine séance électorale.
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