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3. Les détracteurs de Gebran Bassil marquent un point 

Les événements qui ont précédé et suivi la réunion du bureau politique du Courant patriotique libre, mardi, en disent long sur ce qui se passe au sein de ce parti. Un certain nombre de députés du « Liban fort » a insisté pour qu’à la prochaine réunion parlementaire électorale, le bloc vote en faveur d’un des leurs à la tête de l’État, au grand dam de Gebran Bassil, chef du CPL, hostile à la candidature d’une personnalité aouniste autre que lui, écrit Houna Loubnan.

Mais le plus important reste le climat qui a été relayé après la réunion, dans un grand nombre de médias où l’on a fait état d’une prépondérance du point de vue que reflète « l’opposition » aouniste que M. Bassil tente de brimer, en privant les députés maronites de son bloc de leur droit à briguer la magistrature suprême.


Le communiqué publié par la suite par le CPL a confirmé ce tableau. En fait, le texte a été diffusé par Gebran Bassil, sans que le bureau politique ne prenne connaissance de sa teneur. Plutôt que d’y évoquer le déroulement de la réunion, il répond aux médias qui relayaient pour la plupart une même ambiance, ce qui a de toute évidence irrité le chef du CPL. Gebran Bassil a ainsi tenté de se rattraper en publiant son communiqué justificatif.

La question qui se pose maintenant est la suivante : que fera Gebran Bassil pour rattraper le coup maintenant que les opposants au sein de son propre bloc parlementaire (ou ceux qui se démarquent de lui, pour être plus précis) ont marqué un point contre lui ?