La commission parlementaire des Travaux publics, des Transports, de l'Énergie et de l'Eau s'est réunie mercredi matin au Parlement, sous la présidence du député Sajih Attieh, en présence notamment du représentant du Premier ministre Najib Mikati, Nicolas Nahas, et des ministres sortants de l'Énergie et des Finances, Walid Fayad et Youssef Al-Khalil. Ils ont planché sur le dossier épineux de l'électricité et ont blâmé le ministre Fayad pour son empressement à signer le contrat d’achat de carburant avant d’avoir assuré les fonds nécessaires.
Rappelons, que faute de fuel, Électricité du Liban (EDL) a été obligée de mettre à l’arrêt, depuis mercredi dernier ses deux centrales importantes encore fonctionnelles, celle de Zahrani et de Deir Ammar.
Un accord avait été conclu concernant l’octroi d’un prêt à EDL et des appels d’offres avaient été lancés pour acheter 66.000 tonnes de fuel. C’est la société Vitol Bahrain E.C. qui a remporté l’adjudication et qui a envoyé deux cargos, un le 15 décembre dernier, au large de Deir Ammar, et un autre le 22 décembre destiné à la centrale de Zahrani. Ces navires se trouvent toujours en mer parce que la cargaison n’a toujours pas été payée.
Le député Attieh a assuré que la question de l'électricité est épineuse et complexe. “Elle est passée d'un problème technique et financier à un problème politique”. “ Il y a 300 millions de dollars du ministère des Finances pour EDL. Le problème réside dans la légalité de l’octroi des fonds. Il faut que le Conseil des ministres se réunisse en session exceptionnelle pour discuter de cette question, parce que l’État paie des amendes de l’ordre de cent mille dollars par jour. Si nous n'intervenons pas le plus tôt possible, nous allons au devant de gros problèmes”, s’est insurgé le député. Il estime par ailleurs que si la tarification passe à 27 cents le kWh sur la base d’une alimentation de dix heures par jour et que les abonnés n’ont qu’une heure, cela signifie que l'État ne respecte pas ses promesses.
En ce qui concerne le problème du financement et des amendes, la commission a émis une recommandation au gouvernement d'annuler les amendes, car il existe un vice dans le contrat qui a été conclu. Elle a également blâmé le ministre Fayad qui s’est empressé de signer l’arrangement avant d'obtenir le financement.
De son côté, le ministre Fayad s’est défendu concernant le lancement des appels d'offres en affirmant qu’il ne les avait pas effectuées tout seul. Il a rappelé qu’il avait été convenu d'augmenter l’alimentation en électricité parallèlement à l'augmentation des tarifs.
“À quoi sert d'augmenter le tarif s'il n’y a pas d’électricité ? Nous avons lancé un appel d'offres constructif sur la recommandation du Premier ministre et du ministre des Finances après avoir obtenu l'assurance que l'argent était disponible. Nous avons travaillé sur un paiement déferré du carburant dès l’obtention de la lettre de crédit, mais cela a été traduit par un besoin d'une avance de trésorerie”, a rétorqué M.Fayad pour sa défense.
Rappelons, que faute de fuel, Électricité du Liban (EDL) a été obligée de mettre à l’arrêt, depuis mercredi dernier ses deux centrales importantes encore fonctionnelles, celle de Zahrani et de Deir Ammar.
Un accord avait été conclu concernant l’octroi d’un prêt à EDL et des appels d’offres avaient été lancés pour acheter 66.000 tonnes de fuel. C’est la société Vitol Bahrain E.C. qui a remporté l’adjudication et qui a envoyé deux cargos, un le 15 décembre dernier, au large de Deir Ammar, et un autre le 22 décembre destiné à la centrale de Zahrani. Ces navires se trouvent toujours en mer parce que la cargaison n’a toujours pas été payée.
Le député Attieh a assuré que la question de l'électricité est épineuse et complexe. “Elle est passée d'un problème technique et financier à un problème politique”. “ Il y a 300 millions de dollars du ministère des Finances pour EDL. Le problème réside dans la légalité de l’octroi des fonds. Il faut que le Conseil des ministres se réunisse en session exceptionnelle pour discuter de cette question, parce que l’État paie des amendes de l’ordre de cent mille dollars par jour. Si nous n'intervenons pas le plus tôt possible, nous allons au devant de gros problèmes”, s’est insurgé le député. Il estime par ailleurs que si la tarification passe à 27 cents le kWh sur la base d’une alimentation de dix heures par jour et que les abonnés n’ont qu’une heure, cela signifie que l'État ne respecte pas ses promesses.
En ce qui concerne le problème du financement et des amendes, la commission a émis une recommandation au gouvernement d'annuler les amendes, car il existe un vice dans le contrat qui a été conclu. Elle a également blâmé le ministre Fayad qui s’est empressé de signer l’arrangement avant d'obtenir le financement.
De son côté, le ministre Fayad s’est défendu concernant le lancement des appels d'offres en affirmant qu’il ne les avait pas effectuées tout seul. Il a rappelé qu’il avait été convenu d'augmenter l’alimentation en électricité parallèlement à l'augmentation des tarifs.
“À quoi sert d'augmenter le tarif s'il n’y a pas d’électricité ? Nous avons lancé un appel d'offres constructif sur la recommandation du Premier ministre et du ministre des Finances après avoir obtenu l'assurance que l'argent était disponible. Nous avons travaillé sur un paiement déferré du carburant dès l’obtention de la lettre de crédit, mais cela a été traduit par un besoin d'une avance de trésorerie”, a rétorqué M.Fayad pour sa défense.
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