Les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont grimpé de 19 millions de barils durant la semaine, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). Une forte augmentation par rapport à la semaine dernière, impactée par des intempéries.
Les réserves commerciales hebdomadaires de pétrole brut aux États-Unis ont très fortement augmenté par rapport à la semaine dernière, qui avait été perturbée par les conséquences d'une tempête hivernale tandis que le gouvernement cesse quasiment de puiser dans ses réserves stratégiques.
Selon des chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), les stocks commerciaux ont grimpé de 19 millions de barils, durant la semaine achevée le 6 janvier.
Ces données ont surpris les analystes qui misaient en moyenne sur un repli des stocks de 2 millions de barils, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg.
Une reprise de l'activité des raffineries, handicapées fin décembre par la tempête Elliott, une vive diminution des exportations et un recul de la demande expliquent ce solide rebond des stocks de brut qui se montent à 439,6 millions de barils.
En outre, pour la première fois depuis presque 18 mois, le gouvernement a à peine puisé dans ses réserves stratégiques, ne prélevant que 800.000 barils.
Après avoir ponctionné plus de 200 millions de barils dans ces réserves, afin de lutter contre la hausse des prix du brut, l'Administration américaine s'efforce de reconstituer ces stocks stratégiques qui se situent à 371,6 millions de barils.
Le marché a réagi à ces chiffres avec une accélération de la hausse des cours du pétrole.
Vue aérienne de la réserve stratégique américaine de pétrole sur le site de Bryan Mound 2 à Freeport, au Texas (AFP)
Le quasi-arrêt du recours aux réserves stratégiques faisait monter les prix, car cela implique une diminution de l'offre.
Vers 17H00 GMT, les cours du brut accéléraient leur hausse. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars grimpait de 3,11% à 82,59 dollars et le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février gagnait 3,09% à 77,45 dollars.
"Les ventes de réserves stratégiques aidaient à combler le déficit de l'offre l'année dernière, mais maintenant les raffineurs vont chercher une offre alternative. C'est un facteur contributeur de la hausse des cours, avec l'ouverture de la Chine", a indiqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Selon lui, l'arrêt du recours aux réserves stratégiques pourrait valoir 5 à 7 dollars de plus par baril.
Les réserves d'essence ont par ailleurs augmenté de 4,1 millions de barils la semaine dernière, plus que ce que prévoyaient les analystes (+750.000).
Celles de produits distillés (fioul, diesel) ont, elles, diminué de 1,1 million de barils, proches des anticipations des analystes.
À cause du froid, l'utilisation des capacités des raffineries étaient tombées à 79,6% fin décembre, puis ont été restaurées la semaine dernière à 84,1% ce "qui est encore très faible", a noté Andy Lipow.
"On a aussi eu une forte accumulation des stocks d'essence parce que les gens sont restés chez eux à cause du mauvais temps", a expliqué l'analyste.
Globalement, la production américaine de brut a très légèrement augmenté à 12,2 millions de barils par jour (+100.000 barils) la semaine dernière. Les exportations ont diminué de moitié à 2,1 millions b/j.
Quant à la demande, elle a reculé de 563 000 barils par jour à 17,6 millions b/j.
Avec AFP
Les réserves commerciales hebdomadaires de pétrole brut aux États-Unis ont très fortement augmenté par rapport à la semaine dernière, qui avait été perturbée par les conséquences d'une tempête hivernale tandis que le gouvernement cesse quasiment de puiser dans ses réserves stratégiques.
Selon des chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), les stocks commerciaux ont grimpé de 19 millions de barils, durant la semaine achevée le 6 janvier.
Ces données ont surpris les analystes qui misaient en moyenne sur un repli des stocks de 2 millions de barils, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg.
Une reprise de l'activité des raffineries, handicapées fin décembre par la tempête Elliott, une vive diminution des exportations et un recul de la demande expliquent ce solide rebond des stocks de brut qui se montent à 439,6 millions de barils.
En outre, pour la première fois depuis presque 18 mois, le gouvernement a à peine puisé dans ses réserves stratégiques, ne prélevant que 800.000 barils.
Après avoir ponctionné plus de 200 millions de barils dans ces réserves, afin de lutter contre la hausse des prix du brut, l'Administration américaine s'efforce de reconstituer ces stocks stratégiques qui se situent à 371,6 millions de barils.
Le marché a réagi à ces chiffres avec une accélération de la hausse des cours du pétrole.
Vue aérienne de la réserve stratégique américaine de pétrole sur le site de Bryan Mound 2 à Freeport, au Texas (AFP)
Le quasi-arrêt du recours aux réserves stratégiques faisait monter les prix, car cela implique une diminution de l'offre.
Vers 17H00 GMT, les cours du brut accéléraient leur hausse. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars grimpait de 3,11% à 82,59 dollars et le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février gagnait 3,09% à 77,45 dollars.
"Les ventes de réserves stratégiques aidaient à combler le déficit de l'offre l'année dernière, mais maintenant les raffineurs vont chercher une offre alternative. C'est un facteur contributeur de la hausse des cours, avec l'ouverture de la Chine", a indiqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Selon lui, l'arrêt du recours aux réserves stratégiques pourrait valoir 5 à 7 dollars de plus par baril.
Les réserves d'essence ont par ailleurs augmenté de 4,1 millions de barils la semaine dernière, plus que ce que prévoyaient les analystes (+750.000).
Celles de produits distillés (fioul, diesel) ont, elles, diminué de 1,1 million de barils, proches des anticipations des analystes.
À cause du froid, l'utilisation des capacités des raffineries étaient tombées à 79,6% fin décembre, puis ont été restaurées la semaine dernière à 84,1% ce "qui est encore très faible", a noté Andy Lipow.
"On a aussi eu une forte accumulation des stocks d'essence parce que les gens sont restés chez eux à cause du mauvais temps", a expliqué l'analyste.
Globalement, la production américaine de brut a très légèrement augmenté à 12,2 millions de barils par jour (+100.000 barils) la semaine dernière. Les exportations ont diminué de moitié à 2,1 millions b/j.
Quant à la demande, elle a reculé de 563 000 barils par jour à 17,6 millions b/j.
Avec AFP
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