Assistant à la cérémonie funèbre, le Premier ministre sortant Najib Mikati a appelé à s’inspirer de l’ancien président de la Chambre disparu pour faire une application complète, non sélective, du document d’entente nationale de Taëf, dont Hussein Husseini a été le parrain.
Le Liban officiel et populaire a fait ses adieux à l’ancien président de la Chambre Hussein Husseini, jeudi à Chmestar, son village d’origine à Baalbeck-Hermel (Békaa).
Parmi les responsables officiels venus assister aux obsèques, le Premier ministre sortant Najib Mikati, qui représentait également le président de la Chambre Nabih Berry. Ce dernier a en outre délégué à la cérémonie, en sa qualité de chef du mouvement Amal, une délégation emmenée par son vice-président. Etaient également au rendez-vous, les ministres sortants Abbas Hajj Hassan et Ali Hamiyé, ainsi que le député Hussein Hajj Hassan, représentant le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à la tête d’une délégation du bloc parlementaire relevant du parti pro-iranien. Le représentant du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt et du député Teymour Joumblatt, l’avocat Doreid Yaghi, et le représentant du Courant patriotique libre, le député Sélim Aoun, ont également assister aux funérailles. Parmi les députés et anciens députés présents, le président du Mouvement de l’indépendance Michel Mouawad.
Le commandant en chef de l’armée, le directeur général de la Sûreté générale et le directeur général des Forces de sécurité intérieure ont délégué des représentants respectifs aux obsèques.
De hauts dignitaires religieux y ont également pris part, aux côtés du vice-président du Conseil chiite supérieur cheikh Ali Khatib, qui a présidé la cérémonie funèbre, devant une assistance de notables incluant des magistrats, des responsables municipaux et des mokhtars, ainsi que de nombreuses figures politiques, médiatiques et sociales.
Un salut a été rendu au défunt par la police du Parlement, et le corps a été déposé sur un affût de canon avant d’être transporté vers le cimetière du village, accompagné par l’orchestre des Forces de sécurité intérieure. Un ultime hommage a été rendu à Hussein Husseini lorsque 21 salves de canon militaire ont été tirées au moment de l’enterrement. Il rejoint son épouse, partie quelques années avant lui, inhumée dans le même cimetière.
Suivre le modèle de Husseini
A l’issue de la cérémonie, Najib Mikati a prononcé une allocution de circonstance, exprimant « notre profonde tristesse au moment de l’adieu que nous faisons au père de Taëf (l’accord ayant mis fin à la guerre de 1975 et portant des amendements constitutionnels) et fondateur de la nouvelle République ».
« Je n’ai de cesse de dire que pour lui rendre hommage, il faut constamment tendre à une application complète, non sélective, de Taëf. Et je suis confiant que c’est cette méthode qui permettra au Liban d’arriver à bon port », a déclaré le Premier ministre sortant. « Le président Hussein a déployé de grands efforts au niveau constitutionnel et parlementaire, et nous devons poursuivre ce qu’il a entamé d’une manière saine. Il a été un frère et un mentor, et ce n’est pas seulement à nous qu’il manquera mais au Liban tout entier », a conclu Najib Mikati.
Le Liban officiel et populaire a fait ses adieux à l’ancien président de la Chambre Hussein Husseini, jeudi à Chmestar, son village d’origine à Baalbeck-Hermel (Békaa).
Parmi les responsables officiels venus assister aux obsèques, le Premier ministre sortant Najib Mikati, qui représentait également le président de la Chambre Nabih Berry. Ce dernier a en outre délégué à la cérémonie, en sa qualité de chef du mouvement Amal, une délégation emmenée par son vice-président. Etaient également au rendez-vous, les ministres sortants Abbas Hajj Hassan et Ali Hamiyé, ainsi que le député Hussein Hajj Hassan, représentant le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à la tête d’une délégation du bloc parlementaire relevant du parti pro-iranien. Le représentant du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt et du député Teymour Joumblatt, l’avocat Doreid Yaghi, et le représentant du Courant patriotique libre, le député Sélim Aoun, ont également assister aux funérailles. Parmi les députés et anciens députés présents, le président du Mouvement de l’indépendance Michel Mouawad.
Le commandant en chef de l’armée, le directeur général de la Sûreté générale et le directeur général des Forces de sécurité intérieure ont délégué des représentants respectifs aux obsèques.
De hauts dignitaires religieux y ont également pris part, aux côtés du vice-président du Conseil chiite supérieur cheikh Ali Khatib, qui a présidé la cérémonie funèbre, devant une assistance de notables incluant des magistrats, des responsables municipaux et des mokhtars, ainsi que de nombreuses figures politiques, médiatiques et sociales.
Un salut a été rendu au défunt par la police du Parlement, et le corps a été déposé sur un affût de canon avant d’être transporté vers le cimetière du village, accompagné par l’orchestre des Forces de sécurité intérieure. Un ultime hommage a été rendu à Hussein Husseini lorsque 21 salves de canon militaire ont été tirées au moment de l’enterrement. Il rejoint son épouse, partie quelques années avant lui, inhumée dans le même cimetière.
Suivre le modèle de Husseini
A l’issue de la cérémonie, Najib Mikati a prononcé une allocution de circonstance, exprimant « notre profonde tristesse au moment de l’adieu que nous faisons au père de Taëf (l’accord ayant mis fin à la guerre de 1975 et portant des amendements constitutionnels) et fondateur de la nouvelle République ».
« Je n’ai de cesse de dire que pour lui rendre hommage, il faut constamment tendre à une application complète, non sélective, de Taëf. Et je suis confiant que c’est cette méthode qui permettra au Liban d’arriver à bon port », a déclaré le Premier ministre sortant. « Le président Hussein a déployé de grands efforts au niveau constitutionnel et parlementaire, et nous devons poursuivre ce qu’il a entamé d’une manière saine. Il a été un frère et un mentor, et ce n’est pas seulement à nous qu’il manquera mais au Liban tout entier », a conclu Najib Mikati.
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