©Photo Loic Venance AFP
Lyon ne décolle toujours pas malgré l'arrivée sur le banc en octobre de Laurent Blanc, toujours en quête de solutions pour relancer son équipe engluée dans le ventre mou de la Ligue 1 avant de recevoir Strasbourg, samedi (22h00) lors de la 19e journée.
Défaite à domicile devant Clermont (1-0), match nul à Nantes (0-0)... L'OL, huitième à six longueurs de Lille (septième), est toujours loin de ses objectifs européens. Les Lyonnais n'ont d'autre choix que de réussir une deuxième partie de saison fantastique pour remonter la pente et s'éloigner de cette place, occupée ex-æquo avec Clermont, dont le budget est pourtant dix fois inférieur (25 millions d'euros contre 250 M EUR).
La nomination de Blanc, ancien sélectionneur des Bleus (2010-2012), le 9 octobre, n'a pas encore eu l'effet escompté. Sur le plan comptable, le navire rhodanien navigue d'ailleurs dans les mêmes eaux que lorsque Peter Bosz en était le capitaine: l'entraîneur néerlandais avait pris 14 points lors des dix premières journées (1,40 point de moyenne) alors que Laurent Blanc affiche 11 points en huit matches (trois victoires, 1,37 pt de moyenne).
Victoire impérative
Il est donc grand temps pour Lyon d'enchaîner les victoires. "Si nous voulons revenir là-haut, il faudra gagner des matches. Beaucoup, beaucoup. À Nantes, il y avait la place pour mieux faire mais la défaite contre Clermont nous plombe. Nous n'avons pas encore la régularité, on la cherche, nous la trouverons mais ce sera long", prévient Laurent Blanc.
Une remontée au classement est d'autant plus cruciale que le train de vie de l'Olympique lyonnais, avec des joueurs payés cher, tient compte d'une participation, chaque année, à la Ligue des Champions.
Outre l'aspect financier, le club risque aussi de subir un déclassement au niveau européen qui pourrait avoir des conséquences sur le marché des transferts. La part de l'augmentation de capital à hauteur de 86 millions d'euros actée dans le cadre du rachat du club, destinée au recrutement, a déjà été utilisée au dernier mercato estival.
Quelles seront les intentions en la matière du nouveau propriétaire, le multimillionnaire américain John Textor, annoncé samedi au Groupama Stadium?
Calendrier plutôt favorable
Déséquilibré, usé par les contre-performances, l'effectif ne pourra être que peu retouché d'ici la fin janvier. "Nous finirons la saison avec 90% du groupe actuel", a répété Laurent Blanc, alors que la signature du défenseur central international croate Dejan Lovren doit renforcer un secteur en manque d'expérience.
À Nantes, Lyon était parvenu, pour la troisième fois de la saison seulement, à préserver son but inviolé. Mais l'OL reste inoffensif depuis deux journées de championnat et a longtemps peiné pour éliminer Metz (Ligue 2, 2-1) en coupe de France.
Le collectif lyonnais montre également un faible niveau technique. "Nous l'avons eu au début à Rennes (défaite 3-2) et à Montpellier (victoire 2-1). Il faut le retrouver. On doute quand on a le ballon alors que c'est l'adversaire qui devrait douter", constate Laurent Blanc.
Lyon doit profiter, d'ici fin février, de ses matches contre Strasbourg, Ajaccio, Brest, Troyes, Auxerre et Angers, des clubs mal classés, pour prendre des points et rebondir sous peine d'abandonner cette fois-ci définitivement ses ambitions européennes.
AFP
Défaite à domicile devant Clermont (1-0), match nul à Nantes (0-0)... L'OL, huitième à six longueurs de Lille (septième), est toujours loin de ses objectifs européens. Les Lyonnais n'ont d'autre choix que de réussir une deuxième partie de saison fantastique pour remonter la pente et s'éloigner de cette place, occupée ex-æquo avec Clermont, dont le budget est pourtant dix fois inférieur (25 millions d'euros contre 250 M EUR).
La nomination de Blanc, ancien sélectionneur des Bleus (2010-2012), le 9 octobre, n'a pas encore eu l'effet escompté. Sur le plan comptable, le navire rhodanien navigue d'ailleurs dans les mêmes eaux que lorsque Peter Bosz en était le capitaine: l'entraîneur néerlandais avait pris 14 points lors des dix premières journées (1,40 point de moyenne) alors que Laurent Blanc affiche 11 points en huit matches (trois victoires, 1,37 pt de moyenne).
Victoire impérative
Il est donc grand temps pour Lyon d'enchaîner les victoires. "Si nous voulons revenir là-haut, il faudra gagner des matches. Beaucoup, beaucoup. À Nantes, il y avait la place pour mieux faire mais la défaite contre Clermont nous plombe. Nous n'avons pas encore la régularité, on la cherche, nous la trouverons mais ce sera long", prévient Laurent Blanc.
Une remontée au classement est d'autant plus cruciale que le train de vie de l'Olympique lyonnais, avec des joueurs payés cher, tient compte d'une participation, chaque année, à la Ligue des Champions.
Outre l'aspect financier, le club risque aussi de subir un déclassement au niveau européen qui pourrait avoir des conséquences sur le marché des transferts. La part de l'augmentation de capital à hauteur de 86 millions d'euros actée dans le cadre du rachat du club, destinée au recrutement, a déjà été utilisée au dernier mercato estival.
Quelles seront les intentions en la matière du nouveau propriétaire, le multimillionnaire américain John Textor, annoncé samedi au Groupama Stadium?
Calendrier plutôt favorable
Déséquilibré, usé par les contre-performances, l'effectif ne pourra être que peu retouché d'ici la fin janvier. "Nous finirons la saison avec 90% du groupe actuel", a répété Laurent Blanc, alors que la signature du défenseur central international croate Dejan Lovren doit renforcer un secteur en manque d'expérience.
À Nantes, Lyon était parvenu, pour la troisième fois de la saison seulement, à préserver son but inviolé. Mais l'OL reste inoffensif depuis deux journées de championnat et a longtemps peiné pour éliminer Metz (Ligue 2, 2-1) en coupe de France.
Le collectif lyonnais montre également un faible niveau technique. "Nous l'avons eu au début à Rennes (défaite 3-2) et à Montpellier (victoire 2-1). Il faut le retrouver. On doute quand on a le ballon alors que c'est l'adversaire qui devrait douter", constate Laurent Blanc.
Lyon doit profiter, d'ici fin février, de ses matches contre Strasbourg, Ajaccio, Brest, Troyes, Auxerre et Angers, des clubs mal classés, pour prendre des points et rebondir sous peine d'abandonner cette fois-ci définitivement ses ambitions européennes.
AFP
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