©Le conseil de l'Ordre des avocats a tenu samedi une réunion extraordinaire consacrée à l'affaire William Noun (Photo ANI)
Le conseil de l’Ordre des avocats, qui a tenu samedi une réunion extraordinaire, a mis en garde contre «un retour à l’État policier», en évoquant l’interpellation du jeune William Noun et les violences pratiquées par les agents de l’ordre contre les personnes qui manifestaient à Ramlet el-Baïda, contre son maintien en détention, dont notamment des hommes de religion, des députés et des activistes.
Dans le communiqué qu’il a fait paraître au terme de sa réunion qui s’est tenue sous la présidence du bâtonnier Nader Gaspard, le conseil du Barreau a demandé aux «responsables de sécurité d’ouvrir une enquête pour que les auteurs de ces violences soient sanctionnés». Il a mis en garde contre «les conséquences d’un retour à l’État policier, ce que l’ordre des avocats de Beyrouth, qui défend en permanence les libertés publiques au Liban, rejette fermement».
Le conseil de l’Ordre des avocats a ainsi relevé que «le phénomène constaté sur le terrain (vendredi et samedi) ne correspond pas aux traditions libanaises et aux valeurs sur lesquelles le pays qui protège les libertés et les droits de l’homme, a été fondé». «Au lieu de garantir la justice, dont une partie reste en grève, et la sécurité, «ils » sanctionnent les victimes et portent atteinte à la dignité de leurs parents qui réclament leur droit le plus élémentaire: connaître la vérité» au sujet de l’explosion au port, souligne le communiqué.
Le conseil a aussi déploré «les conflits secondaires qui servent à détourner l’attention de l’opinion publique de la cause principale, celle d’obtenir un déblocage de l’enquête et de faire la vérité sur l’explosion au port, ainsi que sur les abus commis, la corruption, la négligence et la dilapidation des fonds publics».
Le conseil de l’Ordre a enfin insisté sur «la nécessité de respecter les Palais de justice et la magistrature, d’appliquer les lois, assurer le bon fonctionnement de la justice, rejeter une justice sélective, les ingérences politiques dans l’application de la loi ainsi que le blocage de l’enquête sur l’explosion du siècle (au port) et l’impunité». Pour le Barreau, «il faut que les criminels réels soient arrêtés et non pas ceux qui réclament la justice».
Dans le communiqué qu’il a fait paraître au terme de sa réunion qui s’est tenue sous la présidence du bâtonnier Nader Gaspard, le conseil du Barreau a demandé aux «responsables de sécurité d’ouvrir une enquête pour que les auteurs de ces violences soient sanctionnés». Il a mis en garde contre «les conséquences d’un retour à l’État policier, ce que l’ordre des avocats de Beyrouth, qui défend en permanence les libertés publiques au Liban, rejette fermement».
Le conseil de l’Ordre des avocats a ainsi relevé que «le phénomène constaté sur le terrain (vendredi et samedi) ne correspond pas aux traditions libanaises et aux valeurs sur lesquelles le pays qui protège les libertés et les droits de l’homme, a été fondé». «Au lieu de garantir la justice, dont une partie reste en grève, et la sécurité, «ils » sanctionnent les victimes et portent atteinte à la dignité de leurs parents qui réclament leur droit le plus élémentaire: connaître la vérité» au sujet de l’explosion au port, souligne le communiqué.
Le conseil a aussi déploré «les conflits secondaires qui servent à détourner l’attention de l’opinion publique de la cause principale, celle d’obtenir un déblocage de l’enquête et de faire la vérité sur l’explosion au port, ainsi que sur les abus commis, la corruption, la négligence et la dilapidation des fonds publics».
Le conseil de l’Ordre a enfin insisté sur «la nécessité de respecter les Palais de justice et la magistrature, d’appliquer les lois, assurer le bon fonctionnement de la justice, rejeter une justice sélective, les ingérences politiques dans l’application de la loi ainsi que le blocage de l’enquête sur l’explosion du siècle (au port) et l’impunité». Pour le Barreau, «il faut que les criminels réels soient arrêtés et non pas ceux qui réclament la justice».
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