L'armée israélienne a bombardé vendredi à l'aube la bande de Gaza après que le Hamas a tiré des roquettes depuis le territoire enclavé, en réponse aux raids de l'armée hébreu sur Jénine, la veille, qui ont tué au moins dix Palestiniens en Cisjordanie.
L'armée israélienne a procédé vendredi à des frappes sur la bande de Gaza en réponse à des tirs de roquettes en provenance du micro-territoire palestinien, après le raid israélien le plus meurtrier, jeudi, depuis des années en Cisjordanie.
Israël, qui tient le Hamas au pouvoir à Gaza pour responsable de tous les tirs de projectiles en provenance de ce territoire, a annoncé y avoir mené au moins deux séries de frappes nocturnes contre des infrastructures du mouvement islamiste, dans le nord et dans le centre.
Aucune victime n'a été signalée dans le territoire, sous blocus israélien depuis 2007.
Israël a bombardé Gaza en réponse à des tirs imputés au Hamas (AFP)
Les tirs de roquettes, interceptées pour la plupart par le système de défense antiaérien israélien, n'ont pas été revendiqués, mais les groupes armés palestiniens avaient promis de répondre au raid israélien de jeudi matin dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, au cours duquel dix Palestiniens ont été tués.
Les projectiles tirés dans la nuit "sont un message: l'ennemi (israélien, NDLR) doit se méfier car le sang palestinien versé coûte cher", a déclaré vendredi le Jihad islamique dans un communiqué.
Cette organisation était la cible de l'incursion militaire israélienne à Jénine car elle planifiait une attaque en Israël, ont affirmé des sources israéliennes.
Au total, neuf Palestiniens ont péri au cours de ce raid. Un dixième Palestinien a été tué par des tirs israéliens à Al-Ram, près de Ramallah, a rapporté le ministère palestinien de la Santé.
Les Nations unies n'ont pas recensé de bilan aussi élevé en une seule opération israélienne en Cisjordanie depuis qu'elles ont commencé à comptabiliser en 2005 les victimes du conflit israélo-palestinien.
L'enclave palestinienne a été touchée tôt ce 27 janvier (AFP)
Le calme prévaut vendredi dans les rues de Jénine où les magasins sont toutefois fermés dans le cadre d'une grève, a constaté un journaliste de l'AFP.
À la suite du raid israélien, l'Autorité palestinienne a dénoncé "un massacre" et annoncé mettre fin à la coopération sécuritaire avec Israël, une première depuis 2020.
Le département d'État américain a dit regretter cette décision, jugeant "très important que les parties maintiennent, voire approfondissent, leur coordination sécuritaire".
Le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, doit se rendre lundi et mardi en Israël et Cisjordanie pour insister, selon Washington, sur "la nécessité urgente de prendre des mesures de désescalade".
Les Émirats arabes unis, qui ont normalisé leurs relations avec Israël en 2020, ont "condamné l'assaut des forces israéliennes" et appelé à l'organisation d'une réunion "urgente" du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le 26 janvier, les Israéliens ont tué au moins dix personnes en Cisjordanie (AFP)
La ministre palestinienne de la Santé Mai al-Kaila a en outre accusé les forces israéliennes d'avoir tiré du gaz lacrymogène dans l'unité pédiatrique d'un hôpital de Jénine lors de leur opération, ce que l'armée a démenti.
Israël "ne cherche pas d'escalade" mais se prépare "à tous les scénarios", a affirmé jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, d'après un communiqué.
L'armée israélienne, qui occupe la Cisjordanie depuis 1967, mène des opérations quasi-quotidiennes à travers ce territoire palestinien, particulièrement dans les secteurs de Jénine et Naplouse (nord), bastions de factions palestiniennes armées.
Le camp de Jénine, qui date de 1953, abrite plus de 23 000 réfugiés selon l'Unrwa, l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens.
En mai 2022, la journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akleh, vedette de la chaîne Al Jazeera, y avait été tuée alors qu'elle couvrait un raid israélien.
Les décès de jeudi portent à 30 le nombre de Palestiniens, civils ou membres de groupes armés, tués depuis le début de l'année dans des violences avec des forces ou des civils israéliens.
Avec AFP
L'armée israélienne a procédé vendredi à des frappes sur la bande de Gaza en réponse à des tirs de roquettes en provenance du micro-territoire palestinien, après le raid israélien le plus meurtrier, jeudi, depuis des années en Cisjordanie.
Israël, qui tient le Hamas au pouvoir à Gaza pour responsable de tous les tirs de projectiles en provenance de ce territoire, a annoncé y avoir mené au moins deux séries de frappes nocturnes contre des infrastructures du mouvement islamiste, dans le nord et dans le centre.
Aucune victime n'a été signalée dans le territoire, sous blocus israélien depuis 2007.
Israël a bombardé Gaza en réponse à des tirs imputés au Hamas (AFP)
Les tirs de roquettes, interceptées pour la plupart par le système de défense antiaérien israélien, n'ont pas été revendiqués, mais les groupes armés palestiniens avaient promis de répondre au raid israélien de jeudi matin dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, au cours duquel dix Palestiniens ont été tués.
Les projectiles tirés dans la nuit "sont un message: l'ennemi (israélien, NDLR) doit se méfier car le sang palestinien versé coûte cher", a déclaré vendredi le Jihad islamique dans un communiqué.
Cette organisation était la cible de l'incursion militaire israélienne à Jénine car elle planifiait une attaque en Israël, ont affirmé des sources israéliennes.
Au total, neuf Palestiniens ont péri au cours de ce raid. Un dixième Palestinien a été tué par des tirs israéliens à Al-Ram, près de Ramallah, a rapporté le ministère palestinien de la Santé.
Les Nations unies n'ont pas recensé de bilan aussi élevé en une seule opération israélienne en Cisjordanie depuis qu'elles ont commencé à comptabiliser en 2005 les victimes du conflit israélo-palestinien.
L'enclave palestinienne a été touchée tôt ce 27 janvier (AFP)
Le calme prévaut vendredi dans les rues de Jénine où les magasins sont toutefois fermés dans le cadre d'une grève, a constaté un journaliste de l'AFP.
À la suite du raid israélien, l'Autorité palestinienne a dénoncé "un massacre" et annoncé mettre fin à la coopération sécuritaire avec Israël, une première depuis 2020.
Le département d'État américain a dit regretter cette décision, jugeant "très important que les parties maintiennent, voire approfondissent, leur coordination sécuritaire".
Le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, doit se rendre lundi et mardi en Israël et Cisjordanie pour insister, selon Washington, sur "la nécessité urgente de prendre des mesures de désescalade".
Les Émirats arabes unis, qui ont normalisé leurs relations avec Israël en 2020, ont "condamné l'assaut des forces israéliennes" et appelé à l'organisation d'une réunion "urgente" du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le 26 janvier, les Israéliens ont tué au moins dix personnes en Cisjordanie (AFP)
La ministre palestinienne de la Santé Mai al-Kaila a en outre accusé les forces israéliennes d'avoir tiré du gaz lacrymogène dans l'unité pédiatrique d'un hôpital de Jénine lors de leur opération, ce que l'armée a démenti.
Israël "ne cherche pas d'escalade" mais se prépare "à tous les scénarios", a affirmé jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, d'après un communiqué.
L'armée israélienne, qui occupe la Cisjordanie depuis 1967, mène des opérations quasi-quotidiennes à travers ce territoire palestinien, particulièrement dans les secteurs de Jénine et Naplouse (nord), bastions de factions palestiniennes armées.
Le camp de Jénine, qui date de 1953, abrite plus de 23 000 réfugiés selon l'Unrwa, l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens.
En mai 2022, la journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akleh, vedette de la chaîne Al Jazeera, y avait été tuée alors qu'elle couvrait un raid israélien.
Les décès de jeudi portent à 30 le nombre de Palestiniens, civils ou membres de groupes armés, tués depuis le début de l'année dans des violences avec des forces ou des civils israéliens.
Avec AFP
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