Les créateurs de mode libanais ont certes constitué la fierté nationale au cœur de la Fashion Week haute couture printemps-été 2023 de Paris. Chaque semaine de la haute couture parisienne nous offre un modèle de la perfection libanaise dans cette industrie où nos couturiers continuent à se distinguer et à émerger avec des styles différents. Malgré les crises sans précédent qui frappent le pays des Cèdres à tous les niveaux, quatre géants libanais de l’univers de la haute couture ont dévoilé leurs collections cette semaine à Paris. Les collections Maison Rabih Kayrouz et Georges Hobeika ont été présentées le lundi 24 janvier, alors que les défilés de Zuhair Murad et Élie Saab ont eu lieu le mercredi 26. Retour sur les moments forts qui ont marqué ces quatre défilés.
La rêverie de Rabih Kayrouz
Loin de l’extravagance qui accompagne généralement les grands défilés de la haute couture, la maison Rabih Kayrouz choisit d’organiser son défilé dans un appartement intimiste du huitième arrondissement parisien. Le créateur qui ne s’est jamais soumis aux diktats de la mode et des tendances, nous dévoile une collection qui côtoie les deux univers de la haute couture et du prêt-à-porter, et décrit l’histoire d’amour d’une femme, en attente de son bien-aimée. Les mannequins se déplacent dans les pièces, regardent distraitement par la fenêtre... Les robes drapées envoûtent et subliment les silhouettes. Les chemisiers, robes bustier, jupes midi et manteaux longs enveloppent le corps avec sensualité. On note une dominance des couleurs unies telles que l'ivoire ou le noir mais aussi la présence de nuances plus fortes telles que le jaune vif et la couleur mandarine qui se déclinent sur des pièces intemporelles et perpétuelles.
Les déclarations de Georges Hobeika
C’est au Palais Chaillot, à deux pas de la Tour Eiffel, que s’est tenu le défilé du créateur Georges Hobeika. Pour cette collection haute couture printemps-été 2023, le créateur libanais met en lumière les causettes entre amis, les déclarations d’amour, la famille et toutes sortes de relations qui embellissent l'humanité. Pour ce défilé, Hobeika a joué avec les codes de la haute couture en invitant sur le podium des duos d’amis dans la vie réelle. On note particulièrement la présence du mannequin d’origine saoudienne Amira al-Zuhair qui a défilé avec une robe glamour rose orangée, entièrement perlée. Les robes de Georges Hobeika sont grandioses et étincelantes, les jupons sont soyeux et fluides. Bien que toutes les couleurs sont presque présentes, le doré et l’argenté restent les principales du défilé, tandis que la broderie signature de la Maison ajoute une illusion de diamants en cascade et de gouttelettes d'eau givrées.
L’escapade d'Élie Saab
Elie Saab nous emporte au Carreau du Temple dans le Marais parisien pour nous proposer un voyage en Thaïlande. Dans cet espace colossal et teinté d’une aura divine grâce aux multitudes verrières, on voit défiler des robes de sirène épousant parfaitement la silhouette et richement embellies avec de la broderie, des paillettes, des cristaux et des perles, tous cousus un à un à la main. Les tonalités sont douces et déclinées dans une palette de pastels avec notamment du rose, du bleu et du vert, les motifs sur les jupons sont abstraits et inspirés de la culture asiatique, les tissus sont fluides et ondoyants, ils instillent une allure sensuelle à la démarche. La collection Élie Saab est majestueuse et évocatrice, elle se veut une évasion de l'ordinaire et l'expression d'une interminable journée où la beauté et la magie se marient dans une union éternelle. Chez Élie Saab, les robes sont royales et ne cesseront jamais de nous faire rêver.
La Jet Set de Zuhair Murad
C’est dans le cadre du prestigieux hôtel Potocki à Paris que Zuhair Murad nous emporte pour un défilé glamour injecté de légèreté et inspiré par la Jet Set de la French Riviera des années 70. Les créations sont imposantes et quasiment insolentes. On voit défiler des robes moulantes, des capes volumineuses, des pantalons évasés, des décolletés profonds et des looks qui évoquent une journée à la plage. Tulles, chiffons, plumes, paillettes, franges, volants ont tous été aperçus. Les couleurs sont vives, les teintes passent du rose à l'orange, du jaune au vert comme une ode aux sublimes couchers de la Côte d’Azur et des fonds marins. La collection de Murad est une interprétation de la Belle Époque, des années folles et de la liberté.
La rêverie de Rabih Kayrouz
Loin de l’extravagance qui accompagne généralement les grands défilés de la haute couture, la maison Rabih Kayrouz choisit d’organiser son défilé dans un appartement intimiste du huitième arrondissement parisien. Le créateur qui ne s’est jamais soumis aux diktats de la mode et des tendances, nous dévoile une collection qui côtoie les deux univers de la haute couture et du prêt-à-porter, et décrit l’histoire d’amour d’une femme, en attente de son bien-aimée. Les mannequins se déplacent dans les pièces, regardent distraitement par la fenêtre... Les robes drapées envoûtent et subliment les silhouettes. Les chemisiers, robes bustier, jupes midi et manteaux longs enveloppent le corps avec sensualité. On note une dominance des couleurs unies telles que l'ivoire ou le noir mais aussi la présence de nuances plus fortes telles que le jaune vif et la couleur mandarine qui se déclinent sur des pièces intemporelles et perpétuelles.
Les déclarations de Georges Hobeika
C’est au Palais Chaillot, à deux pas de la Tour Eiffel, que s’est tenu le défilé du créateur Georges Hobeika. Pour cette collection haute couture printemps-été 2023, le créateur libanais met en lumière les causettes entre amis, les déclarations d’amour, la famille et toutes sortes de relations qui embellissent l'humanité. Pour ce défilé, Hobeika a joué avec les codes de la haute couture en invitant sur le podium des duos d’amis dans la vie réelle. On note particulièrement la présence du mannequin d’origine saoudienne Amira al-Zuhair qui a défilé avec une robe glamour rose orangée, entièrement perlée. Les robes de Georges Hobeika sont grandioses et étincelantes, les jupons sont soyeux et fluides. Bien que toutes les couleurs sont presque présentes, le doré et l’argenté restent les principales du défilé, tandis que la broderie signature de la Maison ajoute une illusion de diamants en cascade et de gouttelettes d'eau givrées.
L’escapade d'Élie Saab
Elie Saab nous emporte au Carreau du Temple dans le Marais parisien pour nous proposer un voyage en Thaïlande. Dans cet espace colossal et teinté d’une aura divine grâce aux multitudes verrières, on voit défiler des robes de sirène épousant parfaitement la silhouette et richement embellies avec de la broderie, des paillettes, des cristaux et des perles, tous cousus un à un à la main. Les tonalités sont douces et déclinées dans une palette de pastels avec notamment du rose, du bleu et du vert, les motifs sur les jupons sont abstraits et inspirés de la culture asiatique, les tissus sont fluides et ondoyants, ils instillent une allure sensuelle à la démarche. La collection Élie Saab est majestueuse et évocatrice, elle se veut une évasion de l'ordinaire et l'expression d'une interminable journée où la beauté et la magie se marient dans une union éternelle. Chez Élie Saab, les robes sont royales et ne cesseront jamais de nous faire rêver.
La Jet Set de Zuhair Murad
C’est dans le cadre du prestigieux hôtel Potocki à Paris que Zuhair Murad nous emporte pour un défilé glamour injecté de légèreté et inspiré par la Jet Set de la French Riviera des années 70. Les créations sont imposantes et quasiment insolentes. On voit défiler des robes moulantes, des capes volumineuses, des pantalons évasés, des décolletés profonds et des looks qui évoquent une journée à la plage. Tulles, chiffons, plumes, paillettes, franges, volants ont tous été aperçus. Les couleurs sont vives, les teintes passent du rose à l'orange, du jaune au vert comme une ode aux sublimes couchers de la Côte d’Azur et des fonds marins. La collection de Murad est une interprétation de la Belle Époque, des années folles et de la liberté.
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