La ville de Vougledar dans l'est de l'Ukraine est en proie à une bataille "féroce", alors que les forces russes tentent de s'en emparer. Une victoire russe permettrait de "changer le rapport de force sur le front" a estimé le chef de l'occupation russe de Donetsk Denis Pouchiline.
Une bataille "féroce" est en cours pour Vougledar, ville de l'est de l'Ukraine, que les forces russes tentent de conquérir, ont indiqué vendredi les deux camps, Kiev assurant que Moscou "exagérait" le succès de son offensive.
Le chef de l'occupation russe de la région ukrainienne de Donetsk, Denis Pouchiline, a affirmé dans la nuit "attendre des bonnes nouvelles" de Vougledar, ville minière qui comptait 15 000 d'habitants avant l'invasion russe.
"L'encerclement et la libération à venir de la ville va résoudre certaines choses", a-t-il dit à l'agence Ria Novosti, soulignant qu'une victoire permettrait de "changer le rapport de force sur le front" en ouvrant la voie à une offensive vers les villes de Pokrovsk et Kourakhové, situées plus au nord.
Des militaires ukrainiens marchent dans une rue de Bakhmut, dans la région de Donetsk (AFP)
Un de ses conseillers, Ian Gagine, a indiqué vendredi à l'agence Tass que "des combats sérieux, brutaux" étaient en cours et que les forces russes se sont "implantées dans le sud-est et l'est de la ville".
Le porte-parole de l'armée ukrainienne pour la zone Est, Serguiï Tcherevaty, a de son côté confirmé "des combats féroces", mais assure que les Russes ont été repoussés.
"L'ennemi cherche en effet à remporter un succès dans ce secteur, mais il n'y parvient pas grâce aux efforts des forces de défense de l'Ukraine", a-t-il dit à la télévision.
"L'ennemi exagère, et c'est un euphémisme, sa réussite", a-t-il ajouté : "Face à ses pertes, l'ennemi recule".
C'est dans ce climat que l'Union européenne a décidé vendredi de prolonger de six mois ses sanctions contre la Russie pour la guerre en Ukraine et prépare de nouvelles mesures contre Moscou.
Les sanctions, imposées lorsque Moscou a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014, ont été considérablement renforcées après le début de l'invasion en février 2022. Elles ont été systématiquement prolongées pour des périodes de six mois au cours des huit dernières années.
L'UE a imposé à la Russie neuf séries de sanctions depuis l'offensive militaire déclenchée le 24 février dernier. Les mesures ont notamment touché les principales exportations de pétrole de la Russie, coupé ses banques du système de paiement mondial Swift et ciblé personnellement le président Vladimir Poutine.
Une victoire russe à Vougledar pourrait "changer le rapport de force sur le front" (AFP)
Par ailleurs, suite à la décision des États-Unis et de l'Allemagne d'envoyer des chars Abrams et Leopard 2 à l'Ukraine, la Pologne a annoncé qu'elle allait envoyer une soixantaine de chars. "Je remercie (...) pour ces décisions si importantes de fournir à l'Ukraine 60 chars polonais, dont 30 PT-91, ainsi que 14 Leopard", a déclaré Volodymyr Zelensky sur Twitter.
De son côté, le gouvernement belge a annoncé vendredi l'octroi à l'Ukraine de nouveaux financements pour l'aide civile et la fourniture de missiles, de mitrailleuses, de munition et de véhicules blindés.
"Il s'agit notamment de missiles anti-aériens, de missiles anti-chars, de mitrailleuses, de grenades et de nombreux autres équipements militaires qui permettent à l'Ukraine de continuer à se défendre contre l'invasion" russe, a détaillé la ministre de la Défense Ludivine Dedonder lors d'une conférence de presse.
Avec AFP
Une bataille "féroce" est en cours pour Vougledar, ville de l'est de l'Ukraine, que les forces russes tentent de conquérir, ont indiqué vendredi les deux camps, Kiev assurant que Moscou "exagérait" le succès de son offensive.
Le chef de l'occupation russe de la région ukrainienne de Donetsk, Denis Pouchiline, a affirmé dans la nuit "attendre des bonnes nouvelles" de Vougledar, ville minière qui comptait 15 000 d'habitants avant l'invasion russe.
"L'encerclement et la libération à venir de la ville va résoudre certaines choses", a-t-il dit à l'agence Ria Novosti, soulignant qu'une victoire permettrait de "changer le rapport de force sur le front" en ouvrant la voie à une offensive vers les villes de Pokrovsk et Kourakhové, situées plus au nord.
Des militaires ukrainiens marchent dans une rue de Bakhmut, dans la région de Donetsk (AFP)
Un de ses conseillers, Ian Gagine, a indiqué vendredi à l'agence Tass que "des combats sérieux, brutaux" étaient en cours et que les forces russes se sont "implantées dans le sud-est et l'est de la ville".
Le porte-parole de l'armée ukrainienne pour la zone Est, Serguiï Tcherevaty, a de son côté confirmé "des combats féroces", mais assure que les Russes ont été repoussés.
"L'ennemi cherche en effet à remporter un succès dans ce secteur, mais il n'y parvient pas grâce aux efforts des forces de défense de l'Ukraine", a-t-il dit à la télévision.
"L'ennemi exagère, et c'est un euphémisme, sa réussite", a-t-il ajouté : "Face à ses pertes, l'ennemi recule".
L'Union européenne prolonge ses sanctions
C'est dans ce climat que l'Union européenne a décidé vendredi de prolonger de six mois ses sanctions contre la Russie pour la guerre en Ukraine et prépare de nouvelles mesures contre Moscou.
Les sanctions, imposées lorsque Moscou a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014, ont été considérablement renforcées après le début de l'invasion en février 2022. Elles ont été systématiquement prolongées pour des périodes de six mois au cours des huit dernières années.
L'UE a imposé à la Russie neuf séries de sanctions depuis l'offensive militaire déclenchée le 24 février dernier. Les mesures ont notamment touché les principales exportations de pétrole de la Russie, coupé ses banques du système de paiement mondial Swift et ciblé personnellement le président Vladimir Poutine.
Une victoire russe à Vougledar pourrait "changer le rapport de force sur le front" (AFP)
Par ailleurs, suite à la décision des États-Unis et de l'Allemagne d'envoyer des chars Abrams et Leopard 2 à l'Ukraine, la Pologne a annoncé qu'elle allait envoyer une soixantaine de chars. "Je remercie (...) pour ces décisions si importantes de fournir à l'Ukraine 60 chars polonais, dont 30 PT-91, ainsi que 14 Leopard", a déclaré Volodymyr Zelensky sur Twitter.
De son côté, le gouvernement belge a annoncé vendredi l'octroi à l'Ukraine de nouveaux financements pour l'aide civile et la fourniture de missiles, de mitrailleuses, de munition et de véhicules blindés.
"Il s'agit notamment de missiles anti-aériens, de missiles anti-chars, de mitrailleuses, de grenades et de nombreux autres équipements militaires qui permettent à l'Ukraine de continuer à se défendre contre l'invasion" russe, a détaillé la ministre de la Défense Ludivine Dedonder lors d'une conférence de presse.
Avec AFP
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