Le parti des Républicains en France a prévenu qu'il ne soutiendrait pas le nouveau projet de loi sur l'immigration qu'il juge "insuffisant". "Nous sommes en train de travailler à des contre-propositions", a affirmé le député LR du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont.
Une fois peut-être, mais pas deux : Les Républicains, qui pourraient voter la réforme des retraites, préviennent déjà qu'il ne faudra pas compter sur eux pour le texte sur l'immigration, "insuffisant" et stratégiquement périlleux pour leur crédibilité.
"Je voterai contre ce texte", qui devrait être présenté en Conseil des ministres le 1er février, affirmait le 18 janvier le nouveau président des Républicains Eric Ciotti.
Le député des Alpes-Maritimes, connu pour son intransigeance sur le sujet, l'assure : le texte "fait semblant d'imposer des mesures plus fermes. Certaines vont dans le bon sens, mais elles sont très largement insuffisantes".
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lui-même issu de LR, affirmait pourtant fin décembre que "tout ce que les LR ont toujours demandé, nous le proposons".
Le texte prévoit notamment des mesures pour faciliter les expulsions (environ 15.000 en 2022), surtout celles des étrangers délinquants.
Mais LR est vent debout contre l'autre idée phare du texte, celle d'un titre de séjour "métiers en tension" pour les sans-papiers des secteurs peinant à embaucher (restauration, bâtiment...).
Une telle mesure "traduit le défaitisme de l’État qui, faute d’être capable de maitriser l'immigration, s’en accommode", a encore fustigé vendredi M. Ciotti dans un communiqué.
Et elle conduirait à une "régularisation massive", assure le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau selon qui le texte "va ouvrir les vannes de l'immigration".
L’immigration est l'un des marqueurs de la droite et LR entend bien le rappeler.
"Nous sommes en train de travailler à des contre-propositions : quotas, système à points, diminution par deux de l'immigration étudiante" (qui représentait environ 108.000 titres en 2022) ou encore "immigration familiale, titres de séjour probatoires...", affirme le député LR du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont.
Selon lui, "la première source d’immigration illégale, c’est l’immigration légale (étudiants, tourisme...) Si on ne les diminue pas, on peut faire toutes les expulsions qu'on veut, ça ne marchera pas".
La droite, qui veut le rétablissement du délit de "séjour illégal", vilipende aussi des "pompes aspirantes": "on est le pays qui donne le plus d'avantages", assure Bruno Retailleau en énumérant "le regroupement familial", "le droit d'asile" et "l'accès gratuit aux soins".
Avec AFP
Une fois peut-être, mais pas deux : Les Républicains, qui pourraient voter la réforme des retraites, préviennent déjà qu'il ne faudra pas compter sur eux pour le texte sur l'immigration, "insuffisant" et stratégiquement périlleux pour leur crédibilité.
"Je voterai contre ce texte", qui devrait être présenté en Conseil des ministres le 1er février, affirmait le 18 janvier le nouveau président des Républicains Eric Ciotti.
Le député des Alpes-Maritimes, connu pour son intransigeance sur le sujet, l'assure : le texte "fait semblant d'imposer des mesures plus fermes. Certaines vont dans le bon sens, mais elles sont très largement insuffisantes".
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lui-même issu de LR, affirmait pourtant fin décembre que "tout ce que les LR ont toujours demandé, nous le proposons".
Le texte prévoit notamment des mesures pour faciliter les expulsions (environ 15.000 en 2022), surtout celles des étrangers délinquants.
Mais LR est vent debout contre l'autre idée phare du texte, celle d'un titre de séjour "métiers en tension" pour les sans-papiers des secteurs peinant à embaucher (restauration, bâtiment...).
Une telle mesure "traduit le défaitisme de l’État qui, faute d’être capable de maitriser l'immigration, s’en accommode", a encore fustigé vendredi M. Ciotti dans un communiqué.
Et elle conduirait à une "régularisation massive", assure le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau selon qui le texte "va ouvrir les vannes de l'immigration".
L’immigration est l'un des marqueurs de la droite et LR entend bien le rappeler.
"Nous sommes en train de travailler à des contre-propositions : quotas, système à points, diminution par deux de l'immigration étudiante" (qui représentait environ 108.000 titres en 2022) ou encore "immigration familiale, titres de séjour probatoires...", affirme le député LR du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont.
Selon lui, "la première source d’immigration illégale, c’est l’immigration légale (étudiants, tourisme...) Si on ne les diminue pas, on peut faire toutes les expulsions qu'on veut, ça ne marchera pas".
La droite, qui veut le rétablissement du délit de "séjour illégal", vilipende aussi des "pompes aspirantes": "on est le pays qui donne le plus d'avantages", assure Bruno Retailleau en énumérant "le regroupement familial", "le droit d'asile" et "l'accès gratuit aux soins".
Avec AFP
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