QatarEnergy rejoint officiellement le consortium composé de TotalEnergies et d’Eni pour la prospection gazière et pétrolière au large des côtes libanaises.
Le Qatar rejoindra officiellement dimanche le consortium composé des deux groupes français TotalEnergies et italien, Eni, chargés de la prospection et de l’exploitation gazière dans les blocs 9 et 4 de la Zone économique exclusive libanaise en Méditerranée.
Au cours d’une cérémonie prévue au Sérail à 11h, dimanche, en présence d’un grand nombre d’officiels, un addendum à l’accord sur l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures offshore dans les deux blocs sera signé, en présence du Premier ministre sortant, Najib Mikati.
L’adhésion du géant qatari au consortium avait été annoncé jeudi par le ministère libanais de l'Énergie. « Ce sera un développement positif majeur », avait déclaré à Reuters le ministre sortant de l'Énergie, Walid Fayad, en estimant que la signature de l’accord pourrait faire avancer à novembre le lancement des opérations de prospection gazière au large des côtes libanaises.
Le consortium était à la base composé de TotalEnergies, Eni et du russe Novatek, qui s’en est cependant retiré en septembre 2022. Il avait confié sa participation de 20 % au gouvernement libanais. Mais comme l’accord de délimitation des frontières maritimes libano-israéliennes interdit aux entreprises libanaises et israéliennes d’opérer dans le bloc 9, Beyrouth a dû rechercher un nouveau partenaire. Plus tard, à la faveur de négociations menées avec Doha, QatarEnergy s’est vu doté d’une participation de 30%, alors que TotalEnergies et Eni ont 35% chacun.
Le bloc 9, rappelle-t-on, qui se situe au large de Naqoura, au Liban-sud, est partagé entre le Liban et Israël, qui ont conclu en octobre 2022, un accord historique pour la délimitation de leur frontière maritime commune. Sauf qu’en vertu de cet accord qui donne un avantage certain à l’État hébreu, Tel Aviv peut opposer un veto à toute initiative que prendrait le Liban pour l’exploitation de ses gisements dans le champ de Cana.
Le Qatar rejoindra officiellement dimanche le consortium composé des deux groupes français TotalEnergies et italien, Eni, chargés de la prospection et de l’exploitation gazière dans les blocs 9 et 4 de la Zone économique exclusive libanaise en Méditerranée.
Au cours d’une cérémonie prévue au Sérail à 11h, dimanche, en présence d’un grand nombre d’officiels, un addendum à l’accord sur l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures offshore dans les deux blocs sera signé, en présence du Premier ministre sortant, Najib Mikati.
L’adhésion du géant qatari au consortium avait été annoncé jeudi par le ministère libanais de l'Énergie. « Ce sera un développement positif majeur », avait déclaré à Reuters le ministre sortant de l'Énergie, Walid Fayad, en estimant que la signature de l’accord pourrait faire avancer à novembre le lancement des opérations de prospection gazière au large des côtes libanaises.
Le consortium était à la base composé de TotalEnergies, Eni et du russe Novatek, qui s’en est cependant retiré en septembre 2022. Il avait confié sa participation de 20 % au gouvernement libanais. Mais comme l’accord de délimitation des frontières maritimes libano-israéliennes interdit aux entreprises libanaises et israéliennes d’opérer dans le bloc 9, Beyrouth a dû rechercher un nouveau partenaire. Plus tard, à la faveur de négociations menées avec Doha, QatarEnergy s’est vu doté d’une participation de 30%, alors que TotalEnergies et Eni ont 35% chacun.
Le bloc 9, rappelle-t-on, qui se situe au large de Naqoura, au Liban-sud, est partagé entre le Liban et Israël, qui ont conclu en octobre 2022, un accord historique pour la délimitation de leur frontière maritime commune. Sauf qu’en vertu de cet accord qui donne un avantage certain à l’État hébreu, Tel Aviv peut opposer un veto à toute initiative que prendrait le Liban pour l’exploitation de ses gisements dans le champ de Cana.
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