©Le recteur de l'USJ, le père Sélim Daccache, s'est exprimé au nom des représentants des universités privées et des secteurs de la santé. (Photo Ani)
Les universités libanaises et plusieurs syndicats et ordres des secteurs de la santé ont annoncé samedi qu’ils vont présenter un recours pour abus de pouvoir devant le Conseil d’État, contre le ministre sortant des Finances, Youssef Khalil, ainsi qu’une requête en sursis contre ses décisions en rapport avec les impôts qu’il leur impose.
Alors qu’elles sont supposées mener depuis trois ans des réformes radicales pour en finir avec tous les dysfonctionnements et les abus qui ont ruiné le pays, appauvri les Libanais et ébranlé tous les secteurs productifs, les autorités n’ont trouvé d’autre moyen que de puiser dans les poches des Libanais et les caisses des institutions qui peinent à rester debout, afin de renflouer un Trésor qui continuera de financer les mêmes politiques calamiteuses.
C’est contre cette nouvelle forme d’abus que les universités privées et les secteurs de la santé se sont élevés samedi. Leurs représentants ont tenu une conférence de presse conjointe au campus de l’Université libano-américaine (LAU) à Beyrouth, afin de dénoncer la décision de Youssef Khalil de leur imposer le paiement de leurs impôts majorés en dollars.
C’est le recteur de l’Université Saint-Joseph, le père Sélim Daccache, qui a donné lecture d’un communiqué au nom des personnes présentes, pour stigmatiser « des décisions non étudiées et illégitimes, de nature à encourager l’exode des étudiants et des professeurs, sachant que près de 25% du corps professoral a déjà quitté l’enseignement ou le pays à cause de la crise ». « Compte tenu des difficultés sous lesquelles nous ployons, nous nous attendions à un soutien de l’État. Mais nous avons eu la mauvaise surprise d’apprendre que des impôts nous ont été imposés dans le Budget 2022, de manière anarchique par le gouvernement sortant et plus précisément par le ministère des Finances, qui veut nous obliger à les payer en dollars, sans tenir compte des pertes qui nous accablent ».
Après avoir annoncé qu’un recours en invalidation de ces clauses du Budget sera présenté au Conseil d’État en même temps qu’une demande de sursis exécutoire, le père Daccache a insisté sur le fait que les autorités « n’ont d’autres choix que d’entreprendre des réformes qui libéreront le Liban de la corruption et du gaspillage et qui feront du pays un État digne de ce nom ».
La conférence de presse s’est tenue en présence des recteurs de l’USJ, Sélim Daccache, de la LAU, Michel Moawad, de l’AUB, Fadlo Khoury, de Balamand, Elias Warrak, de l’Université arabe, Amro Jalal Addaoui, de La Sagesse, Lara Karam Boustany, de Notre-Dame de Louaizé, le père Béchara Khoury, de l’Université Antonine, le père Michel Jalkh, des présidents du syndicat des hôpitaux privés, Sleiman Haroun, des infirmières, Rima Sassine, des laboratoires, Mirna Germanos, des physiothérapeutes, Charles Morcos et des ordres des médecins, Youssef Bakhache, et des dentistes, Roland Younès.
Alors qu’elles sont supposées mener depuis trois ans des réformes radicales pour en finir avec tous les dysfonctionnements et les abus qui ont ruiné le pays, appauvri les Libanais et ébranlé tous les secteurs productifs, les autorités n’ont trouvé d’autre moyen que de puiser dans les poches des Libanais et les caisses des institutions qui peinent à rester debout, afin de renflouer un Trésor qui continuera de financer les mêmes politiques calamiteuses.
C’est contre cette nouvelle forme d’abus que les universités privées et les secteurs de la santé se sont élevés samedi. Leurs représentants ont tenu une conférence de presse conjointe au campus de l’Université libano-américaine (LAU) à Beyrouth, afin de dénoncer la décision de Youssef Khalil de leur imposer le paiement de leurs impôts majorés en dollars.
C’est le recteur de l’Université Saint-Joseph, le père Sélim Daccache, qui a donné lecture d’un communiqué au nom des personnes présentes, pour stigmatiser « des décisions non étudiées et illégitimes, de nature à encourager l’exode des étudiants et des professeurs, sachant que près de 25% du corps professoral a déjà quitté l’enseignement ou le pays à cause de la crise ». « Compte tenu des difficultés sous lesquelles nous ployons, nous nous attendions à un soutien de l’État. Mais nous avons eu la mauvaise surprise d’apprendre que des impôts nous ont été imposés dans le Budget 2022, de manière anarchique par le gouvernement sortant et plus précisément par le ministère des Finances, qui veut nous obliger à les payer en dollars, sans tenir compte des pertes qui nous accablent ».
Après avoir annoncé qu’un recours en invalidation de ces clauses du Budget sera présenté au Conseil d’État en même temps qu’une demande de sursis exécutoire, le père Daccache a insisté sur le fait que les autorités « n’ont d’autres choix que d’entreprendre des réformes qui libéreront le Liban de la corruption et du gaspillage et qui feront du pays un État digne de ce nom ».
La conférence de presse s’est tenue en présence des recteurs de l’USJ, Sélim Daccache, de la LAU, Michel Moawad, de l’AUB, Fadlo Khoury, de Balamand, Elias Warrak, de l’Université arabe, Amro Jalal Addaoui, de La Sagesse, Lara Karam Boustany, de Notre-Dame de Louaizé, le père Béchara Khoury, de l’Université Antonine, le père Michel Jalkh, des présidents du syndicat des hôpitaux privés, Sleiman Haroun, des infirmières, Rima Sassine, des laboratoires, Mirna Germanos, des physiothérapeutes, Charles Morcos et des ordres des médecins, Youssef Bakhache, et des dentistes, Roland Younès.
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