Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a pris fait et cause pour le juge Tarek Bitar, chargé d’instruire le dossier de l’enquête dans l’affaire de l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth.
Dans son homélie dimanche, le patriarche a vivement dénoncé la guerre livrée au sein de la magistrature depuis que le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidate, a décidé d’empêcher Tarek Bitar de reprendre en main le dossier, sous prétexte qu’il en est toujours dessaisi.
Ghassan Oueidate avait pour cela pris l’initiative de ne pas reconnaître la jurisprudence sur laquelle le juge d’instruction s’était fondé pour poursuivre sa mission et reprendre ses interrogatoires, alors que le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) , lui aussi bloqué à cause des interférences politiques auprès des juges ayant des sympathies partisanes, n’arrivait pas à se réunir.
C’est ce que le patriarche a également dénoncé dans son homélie, affirmant regretter que « le défaut de quorum s’étende aussi au CSM ». Il faisait ainsi allusion à l’incapacité de la Chambre à élire un président de la République, à cause notamment des blocs parlementaires du 8 Mars qui provoquent à chaque séance un défaut de quorum pour éviter un deuxième tour qui serait à l’avantage de l’opposition. « Où sont passée la justice et la magistrature dans cette guerre inter-judiciaire marquée par des magistrats qui s’opposent à d’autres, des prérogatives avancées contre d’autres prérogatives et des rancunes qui font face à d’autres rancunes ? » s’est-il insurgé. Le patriarche a fait remarquer que « le Liban n’a jamais connu une guerre judiciaire qui humilie la magistrature, qu’elle a transformée en brigades qui s’entretuent, sans se soucier des droits de la population, notamment de ceux qui sont victimes d’une injustice ».
Mgr Raï a exhorté le juge Bitar de poursuivre sa mission « pour révéler la vérité » sur l’explosion du port, avant d’insister par ailleurs sur l’urgence d’une élection d’un président de la République. Cette urgence s’explique, selon lui, par les développements régionaux et internationaux « dont il est impossible de prévoir les conséquences sur le Liban ».
Dans son homélie dimanche, le patriarche a vivement dénoncé la guerre livrée au sein de la magistrature depuis que le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidate, a décidé d’empêcher Tarek Bitar de reprendre en main le dossier, sous prétexte qu’il en est toujours dessaisi.
Ghassan Oueidate avait pour cela pris l’initiative de ne pas reconnaître la jurisprudence sur laquelle le juge d’instruction s’était fondé pour poursuivre sa mission et reprendre ses interrogatoires, alors que le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) , lui aussi bloqué à cause des interférences politiques auprès des juges ayant des sympathies partisanes, n’arrivait pas à se réunir.
C’est ce que le patriarche a également dénoncé dans son homélie, affirmant regretter que « le défaut de quorum s’étende aussi au CSM ». Il faisait ainsi allusion à l’incapacité de la Chambre à élire un président de la République, à cause notamment des blocs parlementaires du 8 Mars qui provoquent à chaque séance un défaut de quorum pour éviter un deuxième tour qui serait à l’avantage de l’opposition. « Où sont passée la justice et la magistrature dans cette guerre inter-judiciaire marquée par des magistrats qui s’opposent à d’autres, des prérogatives avancées contre d’autres prérogatives et des rancunes qui font face à d’autres rancunes ? » s’est-il insurgé. Le patriarche a fait remarquer que « le Liban n’a jamais connu une guerre judiciaire qui humilie la magistrature, qu’elle a transformée en brigades qui s’entretuent, sans se soucier des droits de la population, notamment de ceux qui sont victimes d’une injustice ».
Mgr Raï a exhorté le juge Bitar de poursuivre sa mission « pour révéler la vérité » sur l’explosion du port, avant d’insister par ailleurs sur l’urgence d’une élection d’un président de la République. Cette urgence s’explique, selon lui, par les développements régionaux et internationaux « dont il est impossible de prévoir les conséquences sur le Liban ».
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