M. Paul Najjar, père de la petite Alexandra Najjar, tuée dans la double explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, estime que le juge d’instruction Tarek Bitar, en charge de l’enquête dans cette affaire, «n’a absolument pas les moyens de poursuivre ses investigations».
Dans une interview express accordée à Ici Beyrouth en marge d’un rassemblement qui a eu lieu dimanche après-midi à Paris en signe d’appui au juge Bitar et aux familles des victimes, M. Najjar a notamment indiqué que face aux tentatives répétées de torpiller l’enquête, des poursuites judiciaires seront engagées, ou ont déjà été lancées, dans certains pays européens, plus précisément en France, en Belgique, en Grande Bretagne et dans d’autres pays européens, ainsi qu’aux États-Unis, au Texas (voir la vidéo ci-jointe).
M. Najjar a souligné dans ce cadre que les développements survenus ces derniers jours au niveau de ce dossier, notamment la libération de tous les détenus, constituent «une atteinte directe à l’État de droit au Liban, à la Justice, à toutes les institutions dans le pays». «Il n’y a plus de Justice, c’est fini, c’est mort», a déploré M. Najjar.
Dénonçant les multiples pressions exercées sur le juge Bitar au cours des derniers mois afin de bloquer l’enquête, M. Najjar a déclaré que «ce qui s’est passé signifie que nous faisons face aujourd’hui à une dictature judiciaire, et non plus politique».
Et de poursuivre: «Ce qui s’est produit signifie que le régime peut de manière arbitraire prendre des décisions par rapport à la Justice. De ce fait, qu’est-ce qui nous prouve si le juge Bitar rend public son acte d’accusation, qu’il sera en mesure de l’exécuter. Nous l’avons vu ces derniers mois, il a émis des mandats d’amener qui n’ont pas été respectés. Pire encore, certains de ceux qui ont fait l’objet de mandats d’amener sont aujourd’hui au Parlement, comme Ghazi Zeayter et Ali Hassan Khalil».
M. Najjar a accordé son interview à IB à la suite du rassemblement organisé à la Place Victor Hugo, non loin de l’ambassade du Liban, à l’appel de six collectifs et groupements représentant certaines factions de la communauté libanaise établie en France. Une centaine de personnes, pour la plupart des jeunes et des étudiants libanais, ont participé à ce rassemblement au cours duquel des discours ont été prononcés, réclamant une enquête internationale pour que justice soit faite.
Dans une interview express accordée à Ici Beyrouth en marge d’un rassemblement qui a eu lieu dimanche après-midi à Paris en signe d’appui au juge Bitar et aux familles des victimes, M. Najjar a notamment indiqué que face aux tentatives répétées de torpiller l’enquête, des poursuites judiciaires seront engagées, ou ont déjà été lancées, dans certains pays européens, plus précisément en France, en Belgique, en Grande Bretagne et dans d’autres pays européens, ainsi qu’aux États-Unis, au Texas (voir la vidéo ci-jointe).
M. Najjar a souligné dans ce cadre que les développements survenus ces derniers jours au niveau de ce dossier, notamment la libération de tous les détenus, constituent «une atteinte directe à l’État de droit au Liban, à la Justice, à toutes les institutions dans le pays». «Il n’y a plus de Justice, c’est fini, c’est mort», a déploré M. Najjar.
Dénonçant les multiples pressions exercées sur le juge Bitar au cours des derniers mois afin de bloquer l’enquête, M. Najjar a déclaré que «ce qui s’est passé signifie que nous faisons face aujourd’hui à une dictature judiciaire, et non plus politique».
Et de poursuivre: «Ce qui s’est produit signifie que le régime peut de manière arbitraire prendre des décisions par rapport à la Justice. De ce fait, qu’est-ce qui nous prouve si le juge Bitar rend public son acte d’accusation, qu’il sera en mesure de l’exécuter. Nous l’avons vu ces derniers mois, il a émis des mandats d’amener qui n’ont pas été respectés. Pire encore, certains de ceux qui ont fait l’objet de mandats d’amener sont aujourd’hui au Parlement, comme Ghazi Zeayter et Ali Hassan Khalil».
M. Najjar a accordé son interview à IB à la suite du rassemblement organisé à la Place Victor Hugo, non loin de l’ambassade du Liban, à l’appel de six collectifs et groupements représentant certaines factions de la communauté libanaise établie en France. Une centaine de personnes, pour la plupart des jeunes et des étudiants libanais, ont participé à ce rassemblement au cours duquel des discours ont été prononcés, réclamant une enquête internationale pour que justice soit faite.
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