©L'attaquant anglais de Reims Folarin Balogun égalise sur le fil face au PSG, dimanche au Parc des Princes. Anne-Christine Poujoulat/AFP
Le Paris SG a manqué l'occasion de prendre de l'avance en tête de la Ligue 1 en étant tenu en échec sur le fil par Reims (1-1) dimanche lors de la 20e journée, tandis que Lyon s'est relancé contre Ajaccio (2-0) à l'inverse d'Angers et Strasbourg, qui s'enfoncent dans la zone de relégation.
Après avoir concédé ses deux premières défaites en championnat lors des trois dernières rencontres, le club de la capitale a cette fois concédé un match nul dans les ultimes instants à domicile, pris de vitesse par l'attaquant anglais Folarin Bolagun (90e+6).
Ce résultat est embarrassant pour l'entraîneur Christophe Galtier et ses joueurs, d'autant qu'ils avaient l'opportunité de prendre cinq points d'avance sur leur dauphin Lens, également accroché samedi à Troyes (1-1). Mais il n'est pas illogique, tant les Parisiens ont peiné dans le jeu, malgré la présence de Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé au coup d'envoi.
Entré sur le terrain à la mi-temps avec pour mission de fluidifier le jeu parisien, l'Italien Marco Verratti a été exclu dès la 59e minute pour un tacle dangereux sur Junya Ito, autre signe de la soirée compliquée du PSG.
En face, les Rémois ont joué avec envie et audace, n'hésitant pas à relancer depuis leur propre moitié de terrain, même sous la pression parisienne, témoin de leur bonne forme depuis l'arrivée aux commandes de Will Still le 13 octobre.
Paris avait trouvé la faille par Neymar, heureux de voir le ballon lui revenir dans les pieds après une frappe détournée de Messi (51e), mais cela n'a pas été suffisant pour l'emporter, ni pour rassurer.
Lyon et Nice vers l'avant
Avant cela, l'Olympique lyonnais a disputé un match paradoxal à Ajaccio. Dominés dans le jeu et au nombre d'occasions franches, les Lyonnais l'ont emporté par un écart confortable (2-0), mettant fin à une série de trois matches sans victoires.
C'est la formation lyonnaise qui a mis le club sur les bons rails : bien décalé par Maxence Caqueret (22 ans), Bradley Barcola (20 ans) a servi le jeune milieu Johann Lepenant (20 ans), qui a conclu avec application (20e). Le capitaine Alexandre Lacazette a ensuite doublé la mise en reprenant un centre idéal de Nicolas Tagliafico (71e).
La rencontre s'est terminée dans la confusion, lorsqu'une échauffourée a éclaté, mêlant d'abord l'entraîneur ajaccien Olivier Pantaloni et l'entraîneur des gardiens lyonnais Rémy Vercoutre, puis les deux staffs et même les supporters corses.
Nice a remporté un match au scénario similaire en début d'après-midi contre les Lillois (7e). Le Losc n'a pas réussi à marquer malgré quatre face-à-face avec le gardien Kasper Schmeichel, tout-puissant pour préserver ses buts notamment face à Rémy Cabella (25e et 27e) et Timothy Weah (31e).
C'est finalement Gaëtan Laborde qui a permis à l'OGCN d'ouvrir le score après cet orage (34e), servi par le jeune Badredine Bouanani (18 ans), né et formé à Lille, qui avait profité d'une passe complètement ratée par... Cabella, décidément pas en réussite.
Nice enchaîne un troisième match sans défaite (deux victoires) depuis l'arrivée sur le banc de Didier Digard, mais est dixième (28 points), à six points des Dogues et neuf de Rennes.
Triste record d'Angers
À l'opposé, c'est le maintien que visent Montpellier, Brest, Angers, Auxerre et Strasbourg, qui ont tous joué lors du multiplex de 15h00. Montpellier est parvenu à l'emporter (2-0), lors d'une rencontre cruciale contre l'AJA, un concurrent direct.
Un doublé de Stephy Mavididi, d'une belle frappe enroulée (61e) puis en contre (79e), a permis aux Montpelliérains de prendre cinq points d'avance sur la zone rouge.
Au contraire, Strasbourg s'y est de nouveau enfoncé en perdant à domicile face à Toulouse (2-1). Le Racing a mené grâce à Kevin Gameiro (19e) mais a plié devant Thijs Dallinga (24e et 50e). La fin de match fut à l'image de la saison des Strasbourgeois: frustrante, au point de voir Gameiro recevoir un carton rouge pour avoir donné un coup de pied à Stijn Spierings (90e+3).
La situation est encore plus désespérante à Angers, qui a enchaîné une douzième défaite consécutive, cette fois à Brest (4-0), autre club en difficulté, égalant le record codétenu par le Cercle athlétique Paris (1933-1934) et Dijon (2020-2021).
Le SCO, qui a vendu son milieu marocain Azzedine Ounahi à l'Olympique de Marseille ce week-end, est dernier avec seulement huit points, derrière Auxerre (13 points), Ajaccio et Strasbourg (15), et Brest (18).
Après avoir concédé ses deux premières défaites en championnat lors des trois dernières rencontres, le club de la capitale a cette fois concédé un match nul dans les ultimes instants à domicile, pris de vitesse par l'attaquant anglais Folarin Bolagun (90e+6).
Ce résultat est embarrassant pour l'entraîneur Christophe Galtier et ses joueurs, d'autant qu'ils avaient l'opportunité de prendre cinq points d'avance sur leur dauphin Lens, également accroché samedi à Troyes (1-1). Mais il n'est pas illogique, tant les Parisiens ont peiné dans le jeu, malgré la présence de Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé au coup d'envoi.
Entré sur le terrain à la mi-temps avec pour mission de fluidifier le jeu parisien, l'Italien Marco Verratti a été exclu dès la 59e minute pour un tacle dangereux sur Junya Ito, autre signe de la soirée compliquée du PSG.
En face, les Rémois ont joué avec envie et audace, n'hésitant pas à relancer depuis leur propre moitié de terrain, même sous la pression parisienne, témoin de leur bonne forme depuis l'arrivée aux commandes de Will Still le 13 octobre.
Paris avait trouvé la faille par Neymar, heureux de voir le ballon lui revenir dans les pieds après une frappe détournée de Messi (51e), mais cela n'a pas été suffisant pour l'emporter, ni pour rassurer.
Lyon et Nice vers l'avant
Avant cela, l'Olympique lyonnais a disputé un match paradoxal à Ajaccio. Dominés dans le jeu et au nombre d'occasions franches, les Lyonnais l'ont emporté par un écart confortable (2-0), mettant fin à une série de trois matches sans victoires.
C'est la formation lyonnaise qui a mis le club sur les bons rails : bien décalé par Maxence Caqueret (22 ans), Bradley Barcola (20 ans) a servi le jeune milieu Johann Lepenant (20 ans), qui a conclu avec application (20e). Le capitaine Alexandre Lacazette a ensuite doublé la mise en reprenant un centre idéal de Nicolas Tagliafico (71e).
La rencontre s'est terminée dans la confusion, lorsqu'une échauffourée a éclaté, mêlant d'abord l'entraîneur ajaccien Olivier Pantaloni et l'entraîneur des gardiens lyonnais Rémy Vercoutre, puis les deux staffs et même les supporters corses.
Nice a remporté un match au scénario similaire en début d'après-midi contre les Lillois (7e). Le Losc n'a pas réussi à marquer malgré quatre face-à-face avec le gardien Kasper Schmeichel, tout-puissant pour préserver ses buts notamment face à Rémy Cabella (25e et 27e) et Timothy Weah (31e).
C'est finalement Gaëtan Laborde qui a permis à l'OGCN d'ouvrir le score après cet orage (34e), servi par le jeune Badredine Bouanani (18 ans), né et formé à Lille, qui avait profité d'une passe complètement ratée par... Cabella, décidément pas en réussite.
Nice enchaîne un troisième match sans défaite (deux victoires) depuis l'arrivée sur le banc de Didier Digard, mais est dixième (28 points), à six points des Dogues et neuf de Rennes.
Triste record d'Angers
À l'opposé, c'est le maintien que visent Montpellier, Brest, Angers, Auxerre et Strasbourg, qui ont tous joué lors du multiplex de 15h00. Montpellier est parvenu à l'emporter (2-0), lors d'une rencontre cruciale contre l'AJA, un concurrent direct.
Un doublé de Stephy Mavididi, d'une belle frappe enroulée (61e) puis en contre (79e), a permis aux Montpelliérains de prendre cinq points d'avance sur la zone rouge.
Au contraire, Strasbourg s'y est de nouveau enfoncé en perdant à domicile face à Toulouse (2-1). Le Racing a mené grâce à Kevin Gameiro (19e) mais a plié devant Thijs Dallinga (24e et 50e). La fin de match fut à l'image de la saison des Strasbourgeois: frustrante, au point de voir Gameiro recevoir un carton rouge pour avoir donné un coup de pied à Stijn Spierings (90e+3).
La situation est encore plus désespérante à Angers, qui a enchaîné une douzième défaite consécutive, cette fois à Brest (4-0), autre club en difficulté, égalant le record codétenu par le Cercle athlétique Paris (1933-1934) et Dijon (2020-2021).
Le SCO, qui a vendu son milieu marocain Azzedine Ounahi à l'Olympique de Marseille ce week-end, est dernier avec seulement huit points, derrière Auxerre (13 points), Ajaccio et Strasbourg (15), et Brest (18).
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