Après l'agression contre la Finul, Beyrouth réitère son attachement à la 1701
Le ministère libanais des Affaires étrangères a annoncé jeudi que le Premier ministre Nagib Mikati s'était entretenu avec le chef de la diplomatie, Abdallah Bou Habib, pour évoquer l'agression mercredi contre le contingent des forces de la Finul dans le village de Chakra, au Liban-Sud.
Dans un communiqué, le Palais Bustros a annoncé qu'il attendait les résultats de l'enquête sur cet incident, soulignant son "rejet de toute atteinte aux forces de la Finul" et "son attachement à la sécurité et la sûreté de ses soldats et de leurs véhicules" .
Le communiqué a par ailleurs indiqué que "le Liban apprécie à sa juste valeur le rôle de la Finul en général" , soulignant "l'attachement de Beyrouth aux résolutions internationales pertinentes, notamment la 1701".
Mercredi soir, des jeunes avaient lancé des pierres sur des véhicules appartenant à un bataillon de la force onusienne à Chakra (caza de Bint Jbeil), en plein fief du Hezbollah, juste après le départ de Beyrouth du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui avait dénoncé la paralysie gouvernementale et a appelé à des réformes effectives.


Dublin à Helsinki...
Mais le Palais Bustros indique tout au long du communiqué que l'incident avait eu lieu avec le contingent irlandais, et réserve même tout un paragraphe du texte à l'attachement du Liban à la sûreté de ce contingent, au rôle de l'Irlande et aux relations bilatérales.
La Finul a aussitôt fait paraître un communiqué pour corriger Beyrouth et préciser que l'agression avait visé le contingent... finlandais !
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