Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, multiplie les démarches en vue de débloquer l’élection présidentielle, allant même jusqu’à désigner encore une fois d’autres candidats que celui avancé par l’opposition, en l’occurrence Michel Moawad. «Nous ne pouvons pas continuer à rester dans le cercle vicieux du bulletin blanc», a déclaré mardi soir M. Joumblatt à l’issue de son entretien à Aïn el-Tiné avec le président du Parlement, Nabih Berry.
Vendredi dernier, le chef du PSP s’était déjà prononcé en faveur d’une liste de trois noms, comprenant le commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, l’ancien député Salah Honein et l’ancien ministre Jihad Azour. Il avait justifié cette proposition par la nécessité de trouver un candidat qui soit à mi-chemin entre l’ancien député et ministre Sleiman Frangié et le député Michel Moawad. Ces noms avaient déjà été avancés devant une délégation du Hezbollah que M. Joumblatt avait rencontrée il y a dix jours, dans le cadre de sa tentative de débloquer la présidentielle.
Pour rappel, face à l’impasse et à la «mascarade» des séances parlementaires pour l’élection d’un président, les députés joumblattistes avaient menacé de boycotter ces séances.
«On parle d’une réunion à quatre, peut-être même à cinq, à Paris», a poursuivi M. Joumblatt, faisant référence à la réunion consacrée au Liban, qui devrait se tenir la semaine prochaine dans l’Hexagone entre des représentants de la France, des États-Unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar et peut-être de l’Égypte. «Cela est bon, a-t-il constaté. Mais cela n’empêche pas d’essayer de mener une tentative pour briser certains obstacles politiques et psychologiques, afin d’aboutir à une entente, laquelle donnera l’espoir pour l’élection d’un président.»
«Nous ne pouvons pas continuer à tourner dans ce cercle vicieux et à se rendre toutes les semaines au Parlement pour déposer dans l’urne un bulletin blanc ou autre», a-t-il insisté, soulignant que M. Berry partage son avis.
Notant que certaines parties «ont des calculs géostratégiques», M. Joumblatt a mis en garde contre «le compteur de la livre libanaise qui continue de chuter». «Certains responsables à la Banque centrale ont beau essayé de mettre en place des ingénieries financières, cela reste inutile tant qu’il n’y a pas de vraies réformes», a conclu M. Joumblatt.
Dans ce même cadre, une délégation du PSP, menée par Teymour Joumblatt, a été reçue mardi matin par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, à Bkerké. Se prononçant au nom de la délégation, Ragy el-Saad a précisé que le PSP n’est pas opposé à la candidature de Joseph Aoun, mais il faudrait, dans ce cas, «amender la Constitution».
Notons enfin que le président du Parlement Nabih Berry «aurait entamé des contacts bilatéraux avec les blocs parlementaires pour les sonder sur un éventuel appui à la candidature de Sleiman Frangié». D’après des sources citées par la chaîne al-Jadeed, M. Berry estime que «cette mesure est nécessaire pour briser le blocage». De même source on indique que M. Berry devrait, au terme de ces contacts, fixer la date de la prochaine séance parlementaire pour l’élection d’un président». Dans les mêmes milieux, on affirme que les députés du tandem chiite pourraient ne pas voter blanc.
Vendredi dernier, le chef du PSP s’était déjà prononcé en faveur d’une liste de trois noms, comprenant le commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, l’ancien député Salah Honein et l’ancien ministre Jihad Azour. Il avait justifié cette proposition par la nécessité de trouver un candidat qui soit à mi-chemin entre l’ancien député et ministre Sleiman Frangié et le député Michel Moawad. Ces noms avaient déjà été avancés devant une délégation du Hezbollah que M. Joumblatt avait rencontrée il y a dix jours, dans le cadre de sa tentative de débloquer la présidentielle.
Pour rappel, face à l’impasse et à la «mascarade» des séances parlementaires pour l’élection d’un président, les députés joumblattistes avaient menacé de boycotter ces séances.
«On parle d’une réunion à quatre, peut-être même à cinq, à Paris», a poursuivi M. Joumblatt, faisant référence à la réunion consacrée au Liban, qui devrait se tenir la semaine prochaine dans l’Hexagone entre des représentants de la France, des États-Unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar et peut-être de l’Égypte. «Cela est bon, a-t-il constaté. Mais cela n’empêche pas d’essayer de mener une tentative pour briser certains obstacles politiques et psychologiques, afin d’aboutir à une entente, laquelle donnera l’espoir pour l’élection d’un président.»
«Nous ne pouvons pas continuer à tourner dans ce cercle vicieux et à se rendre toutes les semaines au Parlement pour déposer dans l’urne un bulletin blanc ou autre», a-t-il insisté, soulignant que M. Berry partage son avis.
Notant que certaines parties «ont des calculs géostratégiques», M. Joumblatt a mis en garde contre «le compteur de la livre libanaise qui continue de chuter». «Certains responsables à la Banque centrale ont beau essayé de mettre en place des ingénieries financières, cela reste inutile tant qu’il n’y a pas de vraies réformes», a conclu M. Joumblatt.
Dans ce même cadre, une délégation du PSP, menée par Teymour Joumblatt, a été reçue mardi matin par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, à Bkerké. Se prononçant au nom de la délégation, Ragy el-Saad a précisé que le PSP n’est pas opposé à la candidature de Joseph Aoun, mais il faudrait, dans ce cas, «amender la Constitution».
Notons enfin que le président du Parlement Nabih Berry «aurait entamé des contacts bilatéraux avec les blocs parlementaires pour les sonder sur un éventuel appui à la candidature de Sleiman Frangié». D’après des sources citées par la chaîne al-Jadeed, M. Berry estime que «cette mesure est nécessaire pour briser le blocage». De même source on indique que M. Berry devrait, au terme de ces contacts, fixer la date de la prochaine séance parlementaire pour l’élection d’un président». Dans les mêmes milieux, on affirme que les députés du tandem chiite pourraient ne pas voter blanc.
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