«Pas de risques liés à l'ancienne décharge de Tripoli»
Le mohafez du Liban-Nord, Ramzi Nohra, a présidé jeudi une réunion au Sérail de Tripoli, pour trouver une solution durable à l’ancienne décharge des déchets de la région, qui se trouve dans un mauvais état. La réunion s’est entre autres tenue en présence du chef des Forces de sécurité Intérieure (FSI) pour la région du Nord, le colonel Youssef Darwiche, du président de la municipalité de Tripoli, l’ingénieur Ahmad Amareddine, et d’un représentant du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), l’ingénieur Talal Farhat.

Les responsables présents ont d’abord écouté les opinions des ingénieurs spécialisés concernant la meilleure manière de soumettre l'ancienne décharge aux exigences liées à la salubrité publique et aux normes environnementales. Les experts leur ont assuré qu’ «aucun risque de débordement de la décharge ne pèse sur les habitants de la ville ou ses environs».


M. Farhat a ensuite confirmé que son institution a lancé un appel d’offres qui se tiendra le 28 février pour l’habilitation et la fermeture définitive de l’ancien dépotoir, financées par une donation de la Caisse koweïtienne. «Le cahier des charges imposé par le CDR inclut le renforcement circulaire de la décharge, l’extraction du gaz lié aux déchets, l’enveloppement du dépotoir avec des couches isolantes pour empêcher l’écoulement des eaux, ainsi que sa transformation en une zone respectant les normes sanitaires et environnementales», a déclaré le représentant du CDR.

Quant à la sécurité de l’opération, les responsables ont convenu qu’elle serait assurée par la police municipale avec la collaboration des FSI, conformément à la directive émise par le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, et ce jusqu’à la fin du projet de clôture.
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