Selon le ministre sortant des Travaux publics, Ali Hamiyé, le projet de reconstruction du port de Beyrouth sera annoncé dans moins d'un mois.
De nouveau silos doivent être construits au port de Beyrouth, parallèlement à ceux qui ont été détruits le 4 août 2020 par l’explosion criminelle de plusieurs centaines de tonnes de nitrate d’ammonium, stockés sans aucune mesure de sécurité dans un hangar, ont annoncé jeudi les ministres sortants de l’Économie Amine Salam, et des Travaux publics Ali Hamiyé. Leur construction est prévue dans le cadre du projet de reconstruction du port de Beyrouth "qui sera divulgué dans moins d’un mois", a assuré M. Hamiyé, sans donner cependant plus de détails.
Les deux ministres ont fait ces annonces au terme d’une réunion qu’ils ont tenue au ministère de l’Économie jeudi, qui a été consacrée à la construction des silos à Beyrouth et à Tripoli.
Le ministre Hamiyé a révélé, lors d’un point de presse, qu’en coopération avec le ministère de l'Économie, le cahier des charges pour la construction de silos pour le port de Tripoli sur une superficie de 36.000 mètres carrés a été achevé, et que l'appel d'offres sera lancé lundi pour impliquer le secteur privé. "Ceci est considéré comme une réforme, parce que nous souhaitons que le secteur privé joue un rôle primordial mais dans les limites des lois applicables", a-t-il insisté.
Afin de préparer les cahiers des charges, le ministre s’est basé sur des données fournies par le ministère de l’Économie concernant les besoins de stockage qui sont de 360.000 tonnes réparties comme suit: 120.000 tonnes au port de Beyrouth, 120.000 tonnes au port de Tripoli et 120.000 tonnes pour la Békaa.
Pour ce qui est des silos du port de Beyrouth, il a expliqué qu’"ils vont occuper une superficie de 25.000 mètres carrés et seront construits parallèlement à ceux qui existent actuellement" ou plutôt à ce qui reste de cette structure détruite par l’explosion criminelle de 2020. "Le ministre Salam effectue les contacts nécessaires, basés sur une promesse d'un pays qui a annoncé son intention de construire les silos du port de la capitale. Quant au terrain, il est prévu dans le cadre du plan de reconstruction du port, lequel sera annoncé dans moins d'un mois", a-t-il ajouté, en précisant que le coût des deux projets, pour Beyrouth et Tripoli, dépassera les 20 millions de dollars.
En réponse à une question, concernant l'appel d'offres, M. Hamiyé a affirmé: "Je ne sais pas qui va postuler. Mon rôle est de convaincre les investisseurs. Je leur offre, conformément aux lois, une opportunité de construire et de gérer les silos sous la tutelle du ministère de l'Économie. S'ils ne veulent pas investir à cause de pressions politiques, cela n’est pas mon affaire".
"Les revenus du port de Beyrouth sont passés de 400 mille dollars à dix millions de dollars", a-t-il ajouté. "Si quelqu'un est soumis à des pressions politiques et ne veut pas non plus investir dans le port de Tripoli, ce n'est pas ma faute, mais plutôt celle de celui qui l’empêche d'investir, et de celui qui a l'argent et ne veut pas investir", a insisté le ministre, en mettant l’accent sur le fait que le port de Beyrouth sera reconstruit. "Les cahiers des charges seront ouverts à tous, et les entreprises qui ont promis verbalement d’investir doivent savoir que le terrain est prêt. Même si elles ne prennent pas d’initiative, nous allons reconstruire le port avec les revenus qu’il génère et qui sont de 10 millions de dollars par mois".
Le ministre des Travaux publics a par ailleurs démenti qu'une entreprise a déjà repris la reconstruction du port de Beyrouth. Il a indiqué que "tout ce qui est relayé dans les médias depuis la catastrophe du 4 août, concernant les dons et la reconstruction, est sans fondement".
En ce qui concerne les silos détruits, M. Hamiyé a affirmé devoir vérifier les fondations du côté sud. La société Khatib et Alami a été choisie parce qu’elle a déjà présenté un rapport au Conseil des ministres au printemps dernier, mais l’État doit lui payer 200 000 dollars pour explorer le sous-sol. Les finances de l’État étant ce qu’elles sont…
De nouveau silos doivent être construits au port de Beyrouth, parallèlement à ceux qui ont été détruits le 4 août 2020 par l’explosion criminelle de plusieurs centaines de tonnes de nitrate d’ammonium, stockés sans aucune mesure de sécurité dans un hangar, ont annoncé jeudi les ministres sortants de l’Économie Amine Salam, et des Travaux publics Ali Hamiyé. Leur construction est prévue dans le cadre du projet de reconstruction du port de Beyrouth "qui sera divulgué dans moins d’un mois", a assuré M. Hamiyé, sans donner cependant plus de détails.
Les deux ministres ont fait ces annonces au terme d’une réunion qu’ils ont tenue au ministère de l’Économie jeudi, qui a été consacrée à la construction des silos à Beyrouth et à Tripoli.
Le ministre Hamiyé a révélé, lors d’un point de presse, qu’en coopération avec le ministère de l'Économie, le cahier des charges pour la construction de silos pour le port de Tripoli sur une superficie de 36.000 mètres carrés a été achevé, et que l'appel d'offres sera lancé lundi pour impliquer le secteur privé. "Ceci est considéré comme une réforme, parce que nous souhaitons que le secteur privé joue un rôle primordial mais dans les limites des lois applicables", a-t-il insisté.
Afin de préparer les cahiers des charges, le ministre s’est basé sur des données fournies par le ministère de l’Économie concernant les besoins de stockage qui sont de 360.000 tonnes réparties comme suit: 120.000 tonnes au port de Beyrouth, 120.000 tonnes au port de Tripoli et 120.000 tonnes pour la Békaa.
Pour ce qui est des silos du port de Beyrouth, il a expliqué qu’"ils vont occuper une superficie de 25.000 mètres carrés et seront construits parallèlement à ceux qui existent actuellement" ou plutôt à ce qui reste de cette structure détruite par l’explosion criminelle de 2020. "Le ministre Salam effectue les contacts nécessaires, basés sur une promesse d'un pays qui a annoncé son intention de construire les silos du port de la capitale. Quant au terrain, il est prévu dans le cadre du plan de reconstruction du port, lequel sera annoncé dans moins d'un mois", a-t-il ajouté, en précisant que le coût des deux projets, pour Beyrouth et Tripoli, dépassera les 20 millions de dollars.
En réponse à une question, concernant l'appel d'offres, M. Hamiyé a affirmé: "Je ne sais pas qui va postuler. Mon rôle est de convaincre les investisseurs. Je leur offre, conformément aux lois, une opportunité de construire et de gérer les silos sous la tutelle du ministère de l'Économie. S'ils ne veulent pas investir à cause de pressions politiques, cela n’est pas mon affaire".
"Les revenus du port de Beyrouth sont passés de 400 mille dollars à dix millions de dollars", a-t-il ajouté. "Si quelqu'un est soumis à des pressions politiques et ne veut pas non plus investir dans le port de Tripoli, ce n'est pas ma faute, mais plutôt celle de celui qui l’empêche d'investir, et de celui qui a l'argent et ne veut pas investir", a insisté le ministre, en mettant l’accent sur le fait que le port de Beyrouth sera reconstruit. "Les cahiers des charges seront ouverts à tous, et les entreprises qui ont promis verbalement d’investir doivent savoir que le terrain est prêt. Même si elles ne prennent pas d’initiative, nous allons reconstruire le port avec les revenus qu’il génère et qui sont de 10 millions de dollars par mois".
Le ministre des Travaux publics a par ailleurs démenti qu'une entreprise a déjà repris la reconstruction du port de Beyrouth. Il a indiqué que "tout ce qui est relayé dans les médias depuis la catastrophe du 4 août, concernant les dons et la reconstruction, est sans fondement".
En ce qui concerne les silos détruits, M. Hamiyé a affirmé devoir vérifier les fondations du côté sud. La société Khatib et Alami a été choisie parce qu’elle a déjà présenté un rapport au Conseil des ministres au printemps dernier, mais l’État doit lui payer 200 000 dollars pour explorer le sous-sol. Les finances de l’État étant ce qu’elles sont…
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