« Cap sur Rabanne » était le nom donné à mon projet de diplôme. Un jeu de mots basé sur Paco Rabanne, à Penninghen/ESAG, en 1991. J’avais décidé pour cette fin de parcours en architecture intérieure de rendre hommage à Paco Rabanne.
Avec ses façades avant-gardistes et toutes en stratagème métallique qui s’ouvraient et se fermaient par la seule volonté du soleil… l’Institut du monde arabe (IMA) était l’écrin idéal. Le parallèle était évident avec cet immense créateur que Coco Chanel appelait le métallurgiste.
Créer un parcours sensoriel tout en déambulation et aménagement dans un principe muséal et avec deux entités très fortes, celle de ce grand couturier et cet ovni architectural.
Fallait-il déjà rencontrer Paco. Et c’est là où mon amie/sœur May Makhlouf Hasbani qui travaillait au service presse chez Louis Feraud me prend rendez-vous avec lui via Frédérique Fetiveau, l’attachée de presse de PR à l’époque.
Merci ma Mayouche, ad Vitam.
La jeune étudiante que j’étais toute en intimidation est allée frapper à sa porte rue du Cherche-midi. Cette rencontre en a été une. Elle a duré plus de deux heures. Il a été adorable. Charmant. Attentionné. Et me parlant de lui, il a commencé à me parler de mes vies antérieures… sacré Paco !
Nous avons parlé spiritualité, architecture, art…
Au bout de trois mois, je présente mon projet comme tous mes camarades, et sous le patronat de Jacques Limousin. Le lendemain du jury d’exception et des résultats sortis, qui vient me rendre visite à Penninghen et « admirer » mon projet ?
Paco himself! Tout excité et méga heureux du contenu avec des tirades de compliments (excusez mon manque d’humilité, mais c’est ma jeunesse qui s’exprime), j’ai été quand même étonnée de son étonnement et jubilation.
(Quelques jours plus tard, je recevais un haut créé en métal par ses soins que je garde précieusement bien sûr).
Une année plus tard, quand son premier livre a paru, « Trajectoire, d’une vie à l’autre », j’ai compris son enthousiasme vis-à-vis de mon projet.
Inconsciemment j’avais traduit en architecture les mêmes étapes spirituelles dans mon parcours chapitre après chapitre.
Voilà, ça a été une rencontre fluide, magique.
Témoignage/hommage, très personnel, partage d’un moment intemporel, exceptionnel, comme lui, comme ses créations.
18 février 1934 - 3 février 2023
Avec ses façades avant-gardistes et toutes en stratagème métallique qui s’ouvraient et se fermaient par la seule volonté du soleil… l’Institut du monde arabe (IMA) était l’écrin idéal. Le parallèle était évident avec cet immense créateur que Coco Chanel appelait le métallurgiste.
Créer un parcours sensoriel tout en déambulation et aménagement dans un principe muséal et avec deux entités très fortes, celle de ce grand couturier et cet ovni architectural.
Fallait-il déjà rencontrer Paco. Et c’est là où mon amie/sœur May Makhlouf Hasbani qui travaillait au service presse chez Louis Feraud me prend rendez-vous avec lui via Frédérique Fetiveau, l’attachée de presse de PR à l’époque.
Merci ma Mayouche, ad Vitam.
La jeune étudiante que j’étais toute en intimidation est allée frapper à sa porte rue du Cherche-midi. Cette rencontre en a été une. Elle a duré plus de deux heures. Il a été adorable. Charmant. Attentionné. Et me parlant de lui, il a commencé à me parler de mes vies antérieures… sacré Paco !
Nous avons parlé spiritualité, architecture, art…
Au bout de trois mois, je présente mon projet comme tous mes camarades, et sous le patronat de Jacques Limousin. Le lendemain du jury d’exception et des résultats sortis, qui vient me rendre visite à Penninghen et « admirer » mon projet ?
Paco himself! Tout excité et méga heureux du contenu avec des tirades de compliments (excusez mon manque d’humilité, mais c’est ma jeunesse qui s’exprime), j’ai été quand même étonnée de son étonnement et jubilation.
(Quelques jours plus tard, je recevais un haut créé en métal par ses soins que je garde précieusement bien sûr).
Une année plus tard, quand son premier livre a paru, « Trajectoire, d’une vie à l’autre », j’ai compris son enthousiasme vis-à-vis de mon projet.
Inconsciemment j’avais traduit en architecture les mêmes étapes spirituelles dans mon parcours chapitre après chapitre.
Voilà, ça a été une rencontre fluide, magique.
Témoignage/hommage, très personnel, partage d’un moment intemporel, exceptionnel, comme lui, comme ses créations.
18 février 1934 - 3 février 2023
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