Un tremblement de terre de magnitude 7,8 a ravagé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie lundi. Des centaines de personnes ont été tuées sans compter d'importants dégâts.
Un séisme de magnitude 7,8 a frappé lundi le sud de la Turquie et la Syrie voisine, faisant des centaines de morts dans les deux pays et de très importants dégâts, selon de premiers bilans en constante évolution.
Des centaines de personnes ont été tuées en Turquie et plusieurs milliers ont été 2.000 blessées, dans sept différentes provinces, d'après les premières données de l'agence gouvernementale de gestion des catastrophes (Afad) qui dénombre près de 1.800 immeubles effondrés.
En Syrie également, on déplore la mort de centaines de personnes, selon les autorités y compris dans les zones rebelles.
[embed]https://youtu.be/MpYYFeOWKOg[/embed]
"Ma sœur et ses trois enfants sont sous les décombres. Aussi son mari, son beau-père et sa belle-mère. Sept membres de notre famille sont sous les débris", a raconté à l'AFP Muhittin Orakci qui attendait les opérations de secours devant un immeuble effondré à Diyarbakir, dans le sud-est du pays.
"Sa sœur est toujours sous les débris", a indiqué une femme en montrant une autre victime qui pleure à Diyarbakir.
Le bilan risque d'évoluer rapidement compte tenu du nombre d'immeubles effondrés dans les villes touchées, comme à Adana, Gaziantep, Sanliurfa, Diayarbakir notamment.
À Iskenderun et Adiyaman, ce sont les hôpitaux publics qui ont cédé sous l'effet du séisme, survenu en pleine nuit à 4H17 locales (1H17 GMT), selon l'institut sismologique américain USGS, à une profondeur d'environ 17,9 kilomètres.
L'épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province de Kahramanmaras, à 60 km environ à vol d'oiseau de la frontière syrienne.
Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17.000 personnes, dont un millier à Istanbul.
Les intempéries qui frappent cette région montagneuse paralysent les principaux aéroports autour de Diyarbakir et Malatya, où il continue de neiger très fortement, laissant les rescapés hagards, en pyjama dehors dans le froid.
"Nous entendons des voix ici et là-bas. Nous pensons que peut-être 200 personnes se trouvent sous les décombres", a déclaré un secouriste dépêché devant un immeuble détruit de Diyarbakir, selon des images diffusées sur la chaîne NTV.
Face à cette désolation, partout les habitants se mobilisent et tentent de dégager les ruines à mains nues, utilisant des seaux pour évacuer les débris.
Plus au sud, toujours selon NTV, la citadelle byzantine de Gaziantep, érigée au 6e siècle, s'est partiellement effondrée.
Les secouristes turcs et la défense civile ainsi que les pompiers syriens sont à l'œuvre pour tenter d'extraire d'éventuelles victimes des décombres, selon les médias locaux.
Sur Twitter, des internautes turcs partageaient l'identité et la localisation de personnes prises au piège sous les décombres dans plusieurs villes du sud-est du pays.
50 répliques ont été enregistrées en Turquie, selon l'Afad.
Des personnes recherchent des survivants à Diyarbakir. (AFP)
Le maire de la ville d'Adana, Zeydan Karalar, a déclaré que deux immeubles de 17 étages et 14 étages avaient été détruits, selon la chaîne TRT.
13 personnes ont été tuées dans la province d'Adiyaman, a annoncé le vice-président Fuat Oktay faisant état d'une centaine de bâtiments effondrés.
Au moins 47 personnes ont été tuées et 550 autres blessées dans la province de Malatya, selon l'AFAD.
À Gaziantep, 80 personnes ont péri et 600 personnes ont été blessés. 581 bâtiments se sont effondrés dans la province.
Les gazoducs alimentant la région ont aussi été touchés et les provinces de Hatay, Kahramanmaras et Gaziantep sont privés de gaz, a affirmé l'organisme public Botas.
Les secousses, ressenties dans tout le sud-est du pays, ont également été ressenties au Liban et à Chypre, selon des correspondants de l'AFP, ainsi qu'au Kurdistan irakien dans le nord du pays à Erbil et Douk, mais aucune victime n'a été signalée.
"Toutes nos équipes sont en alerte. Nous avons émis une alarme de niveau quatre. C'est un appel, y compris à l'aide internationale", a indiqué le ministre turc de l'Intérieur Süleyman Soylu sur la chaîne Haberturk.
"Nos équipes sont en état d'alerte pour secourir les survivants", ont aussi affirmé les Casques Blancs syriens, des secouristes engagés dans les zones rebelles en Syrie, sur Twitter.
L'Azerbaïdjan, pays frère de la Turquie, a annoncé l'envoi immédiat de 370 secouristes, selon l'agence officielle turque Anadolu.
Les États-Unis, la France, l'Italie, Israël se sont dits prêts à faire de même.
Des membres de la défense civile syrienne transportent une femme blessée après l'avoir sauvée des décombres d'un immeuble effondré après un tremblement de terre dans la ville d'Alep contrôlée par le gouvernement (AFP)
Le gouverneur de la province de Gaziantep a appelé les habitants à se rassembler dehors malgré le froid, tandis que le chef du Diyanet, l'organisme public turc chargé d'encadrer le culte, a appelé les Turcs dans le besoin à trouver refuge dans les mosquées.
La Turquie est située sur l'une des zones sismiques les plus actives du monde.
Fin novembre, un tremblement de terre de magnitude 6,1 a frappé le nord-ouest de la Turquie, faisant une cinquantaine de blessés et des dégâts limités, selon les services de secours turcs.
En janvier 2020, un séisme de magnitude 6,7 a frappé les provinces d'Elazig et de Malatya (Est), faisant plus de 40 morts.
En octobre de la même année, un tremblement de terre de magnitude 7 en mer Égée avait fait 114 morts et plus de 1.000 blessés en Turquie.
Avec AFP
Un séisme de magnitude 7,8 a frappé lundi le sud de la Turquie et la Syrie voisine, faisant des centaines de morts dans les deux pays et de très importants dégâts, selon de premiers bilans en constante évolution.
Des centaines de personnes ont été tuées en Turquie et plusieurs milliers ont été 2.000 blessées, dans sept différentes provinces, d'après les premières données de l'agence gouvernementale de gestion des catastrophes (Afad) qui dénombre près de 1.800 immeubles effondrés.
En Syrie également, on déplore la mort de centaines de personnes, selon les autorités y compris dans les zones rebelles.
[embed]https://youtu.be/MpYYFeOWKOg[/embed]
"Ma sœur et ses trois enfants sont sous les décombres. Aussi son mari, son beau-père et sa belle-mère. Sept membres de notre famille sont sous les débris", a raconté à l'AFP Muhittin Orakci qui attendait les opérations de secours devant un immeuble effondré à Diyarbakir, dans le sud-est du pays.
"Sa sœur est toujours sous les débris", a indiqué une femme en montrant une autre victime qui pleure à Diyarbakir.
Le bilan risque d'évoluer rapidement compte tenu du nombre d'immeubles effondrés dans les villes touchées, comme à Adana, Gaziantep, Sanliurfa, Diayarbakir notamment.
À Iskenderun et Adiyaman, ce sont les hôpitaux publics qui ont cédé sous l'effet du séisme, survenu en pleine nuit à 4H17 locales (1H17 GMT), selon l'institut sismologique américain USGS, à une profondeur d'environ 17,9 kilomètres.
L'épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province de Kahramanmaras, à 60 km environ à vol d'oiseau de la frontière syrienne.
Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17.000 personnes, dont un millier à Istanbul.
Désolation
Les intempéries qui frappent cette région montagneuse paralysent les principaux aéroports autour de Diyarbakir et Malatya, où il continue de neiger très fortement, laissant les rescapés hagards, en pyjama dehors dans le froid.
"Nous entendons des voix ici et là-bas. Nous pensons que peut-être 200 personnes se trouvent sous les décombres", a déclaré un secouriste dépêché devant un immeuble détruit de Diyarbakir, selon des images diffusées sur la chaîne NTV.
Face à cette désolation, partout les habitants se mobilisent et tentent de dégager les ruines à mains nues, utilisant des seaux pour évacuer les débris.
Plus au sud, toujours selon NTV, la citadelle byzantine de Gaziantep, érigée au 6e siècle, s'est partiellement effondrée.
Les secouristes turcs et la défense civile ainsi que les pompiers syriens sont à l'œuvre pour tenter d'extraire d'éventuelles victimes des décombres, selon les médias locaux.
Sur Twitter, des internautes turcs partageaient l'identité et la localisation de personnes prises au piège sous les décombres dans plusieurs villes du sud-est du pays.
50 répliques ont été enregistrées en Turquie, selon l'Afad.
Des personnes recherchent des survivants à Diyarbakir. (AFP)
Le maire de la ville d'Adana, Zeydan Karalar, a déclaré que deux immeubles de 17 étages et 14 étages avaient été détruits, selon la chaîne TRT.
13 personnes ont été tuées dans la province d'Adiyaman, a annoncé le vice-président Fuat Oktay faisant état d'une centaine de bâtiments effondrés.
Au moins 47 personnes ont été tuées et 550 autres blessées dans la province de Malatya, selon l'AFAD.
À Gaziantep, 80 personnes ont péri et 600 personnes ont été blessés. 581 bâtiments se sont effondrés dans la province.
Les gazoducs alimentant la région ont aussi été touchés et les provinces de Hatay, Kahramanmaras et Gaziantep sont privés de gaz, a affirmé l'organisme public Botas.
Les secousses, ressenties dans tout le sud-est du pays, ont également été ressenties au Liban et à Chypre, selon des correspondants de l'AFP, ainsi qu'au Kurdistan irakien dans le nord du pays à Erbil et Douk, mais aucune victime n'a été signalée.
Aide internationale
"Toutes nos équipes sont en alerte. Nous avons émis une alarme de niveau quatre. C'est un appel, y compris à l'aide internationale", a indiqué le ministre turc de l'Intérieur Süleyman Soylu sur la chaîne Haberturk.
"Nos équipes sont en état d'alerte pour secourir les survivants", ont aussi affirmé les Casques Blancs syriens, des secouristes engagés dans les zones rebelles en Syrie, sur Twitter.
L'Azerbaïdjan, pays frère de la Turquie, a annoncé l'envoi immédiat de 370 secouristes, selon l'agence officielle turque Anadolu.
Les États-Unis, la France, l'Italie, Israël se sont dits prêts à faire de même.
Des membres de la défense civile syrienne transportent une femme blessée après l'avoir sauvée des décombres d'un immeuble effondré après un tremblement de terre dans la ville d'Alep contrôlée par le gouvernement (AFP)
Le gouverneur de la province de Gaziantep a appelé les habitants à se rassembler dehors malgré le froid, tandis que le chef du Diyanet, l'organisme public turc chargé d'encadrer le culte, a appelé les Turcs dans le besoin à trouver refuge dans les mosquées.
La Turquie est située sur l'une des zones sismiques les plus actives du monde.
Fin novembre, un tremblement de terre de magnitude 6,1 a frappé le nord-ouest de la Turquie, faisant une cinquantaine de blessés et des dégâts limités, selon les services de secours turcs.
En janvier 2020, un séisme de magnitude 6,7 a frappé les provinces d'Elazig et de Malatya (Est), faisant plus de 40 morts.
En octobre de la même année, un tremblement de terre de magnitude 7 en mer Égée avait fait 114 morts et plus de 1.000 blessés en Turquie.
Avec AFP
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