Les clubs de Ligue 1 ne croient plus au Père Noël, mais certains espèrent réussir le recrutement providentiel susceptible de changer leur deuxième partie de saison, comme Lyon, décevant 13e à la trêve, ou Marseille, qui espère "deux ou trois joueurs", lors du mercato hivernal.
Grand animateur du marché d'été, avec les arrivées de Lionel Messi, Gianluigi Donnarumma ou Sergio Ramos, le Paris SG sera plus fourmi que cigale entre le 1er et le 31 janvier, aux dates du marché d'hiver français.
Sauf opportunité majeure, le leader du Championnat de France ne compte pas se renforcer en cours d'exercice, une stratégie identique à celle des quatre dernières années, à l'exception du transfert de Leandro Paredes en 2019.
Il faut plutôt se tourner du côté des équipes mal en point au classement, de celles affaiblies par la Coupe d'Afrique des nations (9 janvier-6 février) ou des clubs vendeurs en quête d'entrées d'argent pour compenser les effets négatifs de la pandémie de Covid-19 et de la crise des droits TV.
Sur une faille sismique, l'Olympique lyonnais, qui a terminé la phase aller dans la deuxième partie de tableau, réunit quasiment tous ces critères.
Sur un plan sportif, les Rhodaniens espèrent l'arrivée de l'avant-centre iranien Sardar Azmoun, deux buts en Ligue des champions avec le Zénith Saint-Pétersbourg cette saison.
Saint-Etienne exsangue
"C'est un joueur qui nous plaît beaucoup. À moi, à Peter" Bosz, l'entraîneur de l'OL, avait déclaré mi-novembre le directeur sportif Juninho, interrogé par la radio RMC.
Sauf que le Brésilien, "fatigué mentalement" après deux ans et demi à son poste, a quitté depuis son poste. L'OL a procédé à une réorganisation interne avec la promotion de Bruno Cheyrou, déjà membre de l'encadrement sportif. Menacé, Bosz a lui été confirmé dans ses fonctions au moins jusqu'à "fin février", par le président Jean-Michel Aulas, dans un entretien à L'Equipe.
A une soixantaine de kilomètres de là, les dirigeants de Saint-Etienne, lanterne rouge de L1, ont déjà appliqué un électrochoc, en nommant l'entraîneur Pascal Dupraz à la place de Claude Puel.
Le nouveau technicien préconise de poursuivre le traitement: "le mercato sera important. Il faut se dépêcher de recruter pour renforcer l'équipe, amener davantage de dynamisme et de cohérence dans toutes les lignes", a-t-il déclaré après la défaite contre Nantes (1-0) mercredi.
La CAN va le priver de son meilleur buteur, le Tunisien Wahbi Khazri. Un attaquant est espéré pour pallier son absence, mais la situation financière exsangue de l'ASSE complique l'équation.
Mandanda et Ikoné, Bleus en partance ?
"On va essayer de trouver des joueurs en difficulté dans des clubs plus grands, sous forme de prêts. Des dossiers sont en cours", a assuré le nouveau directeur sportif Loïc Perrin.
Marseille, troisième à mi-championnat derrière l'intouchable PSG et Nice, a justement des joueurs en échec sportif qui pourraient bientôt partir, à commencer par le gardien international français Steve Mandanda, devenu remplaçant. Les noms de Luis Henrique et Boubacar Kamara, bientôt en fin de contrat, reviennent aussi dans les discussions.
L'effectif de l'OM a "peut-être quelques corrections à faire", a reconnu l'entraîneur Jorge Sampaoli, en estimant manquer de "deux ou trois joueurs".
"Mais il y a un budget qui ne dépend pas de moi", a poursuivi le technicien argentin. "Si ça n'est pas possible, on continuera avec ceux qui sont là."
D'autres grosses écuries de L1 comptent sur le mercato pour retrouver des forces vives, comme le champion en titre Lille, actuellement 8e.
Pour le moment, c'est une vente qui occupe le club: celle de son attaquant international français (4 sélections) Jonathan Ikoné à la Fiorentina. "Si Jonathan Ikoné s'en va, il sera remplacé", a déclaré l'entraîneur lillois Jocelyn Gourvennec dans un entretien à l'AFP.
Mais le mouvement risque d'être limité dans le Nord: "On verra ce que le mercato donne. Le président (Olivier Létang) a dit que l'idée serait de garder une équipe compétitive", a résumé Gourvennec.
Source AFP
Grand animateur du marché d'été, avec les arrivées de Lionel Messi, Gianluigi Donnarumma ou Sergio Ramos, le Paris SG sera plus fourmi que cigale entre le 1er et le 31 janvier, aux dates du marché d'hiver français.
Sauf opportunité majeure, le leader du Championnat de France ne compte pas se renforcer en cours d'exercice, une stratégie identique à celle des quatre dernières années, à l'exception du transfert de Leandro Paredes en 2019.
Il faut plutôt se tourner du côté des équipes mal en point au classement, de celles affaiblies par la Coupe d'Afrique des nations (9 janvier-6 février) ou des clubs vendeurs en quête d'entrées d'argent pour compenser les effets négatifs de la pandémie de Covid-19 et de la crise des droits TV.
Sur une faille sismique, l'Olympique lyonnais, qui a terminé la phase aller dans la deuxième partie de tableau, réunit quasiment tous ces critères.
Sur un plan sportif, les Rhodaniens espèrent l'arrivée de l'avant-centre iranien Sardar Azmoun, deux buts en Ligue des champions avec le Zénith Saint-Pétersbourg cette saison.
Saint-Etienne exsangue
"C'est un joueur qui nous plaît beaucoup. À moi, à Peter" Bosz, l'entraîneur de l'OL, avait déclaré mi-novembre le directeur sportif Juninho, interrogé par la radio RMC.
Sauf que le Brésilien, "fatigué mentalement" après deux ans et demi à son poste, a quitté depuis son poste. L'OL a procédé à une réorganisation interne avec la promotion de Bruno Cheyrou, déjà membre de l'encadrement sportif. Menacé, Bosz a lui été confirmé dans ses fonctions au moins jusqu'à "fin février", par le président Jean-Michel Aulas, dans un entretien à L'Equipe.
A une soixantaine de kilomètres de là, les dirigeants de Saint-Etienne, lanterne rouge de L1, ont déjà appliqué un électrochoc, en nommant l'entraîneur Pascal Dupraz à la place de Claude Puel.
Le nouveau technicien préconise de poursuivre le traitement: "le mercato sera important. Il faut se dépêcher de recruter pour renforcer l'équipe, amener davantage de dynamisme et de cohérence dans toutes les lignes", a-t-il déclaré après la défaite contre Nantes (1-0) mercredi.
La CAN va le priver de son meilleur buteur, le Tunisien Wahbi Khazri. Un attaquant est espéré pour pallier son absence, mais la situation financière exsangue de l'ASSE complique l'équation.
Mandanda et Ikoné, Bleus en partance ?
"On va essayer de trouver des joueurs en difficulté dans des clubs plus grands, sous forme de prêts. Des dossiers sont en cours", a assuré le nouveau directeur sportif Loïc Perrin.
Marseille, troisième à mi-championnat derrière l'intouchable PSG et Nice, a justement des joueurs en échec sportif qui pourraient bientôt partir, à commencer par le gardien international français Steve Mandanda, devenu remplaçant. Les noms de Luis Henrique et Boubacar Kamara, bientôt en fin de contrat, reviennent aussi dans les discussions.
L'effectif de l'OM a "peut-être quelques corrections à faire", a reconnu l'entraîneur Jorge Sampaoli, en estimant manquer de "deux ou trois joueurs".
"Mais il y a un budget qui ne dépend pas de moi", a poursuivi le technicien argentin. "Si ça n'est pas possible, on continuera avec ceux qui sont là."
D'autres grosses écuries de L1 comptent sur le mercato pour retrouver des forces vives, comme le champion en titre Lille, actuellement 8e.
Pour le moment, c'est une vente qui occupe le club: celle de son attaquant international français (4 sélections) Jonathan Ikoné à la Fiorentina. "Si Jonathan Ikoné s'en va, il sera remplacé", a déclaré l'entraîneur lillois Jocelyn Gourvennec dans un entretien à l'AFP.
Mais le mouvement risque d'être limité dans le Nord: "On verra ce que le mercato donne. Le président (Olivier Létang) a dit que l'idée serait de garder une équipe compétitive", a résumé Gourvennec.
Source AFP
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