Les autorités turques ont coupé l'accès à Twitter, alors que les critiques au sujet de la faiblesse de la réponse humanitaire officielle dans les régions touchées par le séisme au sud du pays, se multipliaient sur les réseaux sociaux. Le président Recep Tayyip Erdogan, a reconnu des "lacunes", et tenté de se défendre.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a reconnu mercredi des "lacunes" dans la réponse officielle apportée au séisme qui a frappé son pays et la Syrie, lundi à l'aube."Bien sûr, qu'il y a des lacunes. Il est impossible d'être préparé à un désastre pareil. C'est le moment de l'unité, de la solidarité. Dans une période comme celle-ci, je ne peux pas supporter les gens qui mènent des campagnes négatives à des fins politiques », a-t-il déclaré aux journalistes à son arrivée dans la province méridionale de Hatay. M. Erdogan s'était rendu mercredi à Kahramanmaras, où se situe l'épicentre du séisme, pour rencontrer des survivants.
Le chef d'État turc a dans le même temps annoncé un nouveau bilan des victimes, passé à 9 057, en précisant que son gouvernement compte accélérer les opérations de déblaiement des décombres et la construction de logements.
Sa visite est intervenue alors que sur les réseaux sociaux turcs, de nombreux internautes se plaignaient de la faiblesse des efforts déployés par les autorités pour sauver les personnes ensevelies sous les décombres.
Dans les zones où l'aide tarde à arriver, des survivants se sentent bien seuls (AFP)
Pendant qu'Erdogan visitait deux des provinces turques les plus durement touchées, une panne est survenue sur Twitter. Le moniteur des réseaux sociaux, netblocks.org, a expliqué que Twitter avait été limité "sur plusieurs fournisseurs d'accès Internet en Turquie".
Depuis le tremblement de terre de lundi, la police turque a arrêté plus d'une douzaine de personnes pour des publications sur les réseaux sociaux, critiquant la manière dont le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan a géré la catastrophe.
Les responsables turcs n'ont cependant publié aucune déclaration immédiate concernant l'interruption de Twitter. Ils avaient émis des avertissements répétés par rapport à la diffusion de "fausses informations".
Sur les réseaux sociaux turcs, de nombreux internautes se sont plaints de la faiblesse des efforts déployés par les autorités dans le sauvetage des personnes ensevelies. (AFP)
Mais c'est un fait. Dans les zones où l'aide tardait à arriver, des survivants se sentaient abandonnés. À Kahramanmaras, dévastée et ensevelie sous la neige, aucune aide, aucun secours n'était parvenu mardi dans cette ville de plus d'un million d'habitants. "Où est l'État ? Où est-il? (...) Cela fait deux jours et on n'a vu personne. (...) Les enfants sont morts de froid" s'est insurgé Ali, qui espère encore revoir son frère et son neveu, piégés dans les ruines de leur immeuble.
Avec AFP
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a reconnu mercredi des "lacunes" dans la réponse officielle apportée au séisme qui a frappé son pays et la Syrie, lundi à l'aube."Bien sûr, qu'il y a des lacunes. Il est impossible d'être préparé à un désastre pareil. C'est le moment de l'unité, de la solidarité. Dans une période comme celle-ci, je ne peux pas supporter les gens qui mènent des campagnes négatives à des fins politiques », a-t-il déclaré aux journalistes à son arrivée dans la province méridionale de Hatay. M. Erdogan s'était rendu mercredi à Kahramanmaras, où se situe l'épicentre du séisme, pour rencontrer des survivants.
Le chef d'État turc a dans le même temps annoncé un nouveau bilan des victimes, passé à 9 057, en précisant que son gouvernement compte accélérer les opérations de déblaiement des décombres et la construction de logements.
Sa visite est intervenue alors que sur les réseaux sociaux turcs, de nombreux internautes se plaignaient de la faiblesse des efforts déployés par les autorités pour sauver les personnes ensevelies sous les décombres.
Twitter bloqué
Dans les zones où l'aide tarde à arriver, des survivants se sentent bien seuls (AFP)
Pendant qu'Erdogan visitait deux des provinces turques les plus durement touchées, une panne est survenue sur Twitter. Le moniteur des réseaux sociaux, netblocks.org, a expliqué que Twitter avait été limité "sur plusieurs fournisseurs d'accès Internet en Turquie".
Depuis le tremblement de terre de lundi, la police turque a arrêté plus d'une douzaine de personnes pour des publications sur les réseaux sociaux, critiquant la manière dont le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan a géré la catastrophe.
Les responsables turcs n'ont cependant publié aucune déclaration immédiate concernant l'interruption de Twitter. Ils avaient émis des avertissements répétés par rapport à la diffusion de "fausses informations".
"Où est l'État ?"
Sur les réseaux sociaux turcs, de nombreux internautes se sont plaints de la faiblesse des efforts déployés par les autorités dans le sauvetage des personnes ensevelies. (AFP)
Mais c'est un fait. Dans les zones où l'aide tardait à arriver, des survivants se sentaient abandonnés. À Kahramanmaras, dévastée et ensevelie sous la neige, aucune aide, aucun secours n'était parvenu mardi dans cette ville de plus d'un million d'habitants. "Où est l'État ? Où est-il? (...) Cela fait deux jours et on n'a vu personne. (...) Les enfants sont morts de froid" s'est insurgé Ali, qui espère encore revoir son frère et son neveu, piégés dans les ruines de leur immeuble.
Avec AFP
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