Mikaela Shiffrin a fait part de son "soulagement" mercredi à Méribel après avoir glané la médaille d'argent du super-G aux Mondiaux de ski alpin, tout en avouant avoir du mal à "rester positive" face aux questions permanentes des médias concernant son échec aux Jeux de Pékin.
Deuxième du super-G à onze centièmes de l'Italienne Marta Bassino, la vedette américaine a bien lancé ses Championnats du monde après sa sortie de piste lors du combiné lundi. Cette contre-performance avait ravivé le souvenir douloureux des Jeux de Pékin l'an dernier, qu'elle avait conclus sans remporter la moindre médaille malgré son statut de favorite, sortant dans trois épreuves.
"Je ne pensais pas que je parviendrais à skier cette piste de la manière dont je l'ai fait, a-t-elle déclaré en conférence de presse après la course. Juste avant la course, je me battais dans ma tête." "Maintenant, la pression n'est pas partie, mais c'est sûr qu'il y a un peu de soulagement", a-t-elle regretté.
Mais plus que la pression qu'elle s'inflige, c'est celle des médias dont la skieuse du Colorado semble le plus souffrir. "Les deux ou trois dernières semaines, même toute l'année dernière en fait, j'ai dû répondre à au moins cent questions à propos de ces Mondiaux, si j'avais peur que ça se passe comme l'an dernier", a-t-elle expliqué.
"J'ai survécu aux JO, donc ça ne va pas me tuer si je n'ai pas de médaille aux Mondiaux. Mais on te demande les mêmes choses, encore et toujours, et c'est tellement dur de garder l'équilibre, de répondre à cette question en restant positive", a admis la skieuse de 27 ans.
Paradoxalement, cette pression intervient alors que Shiffrin est proche de battre le plus grand record de son sport: elle n'est qu'à une marche des 86 succès du Suédois Ingemar Stenmark en Coupe du monde. Malgré cela, Shiffrin, skieuse d'ordinaire très régulière, a reconnu avec légèreté avoir pensé à sa quinzaine pékinoise maudite après sa sortie de piste lundi.
"Après le combiné, je me suis dit : C'est une plaisanterie ? (rires). 50% de mes sorties de piste dans toute ma carrière sont à des Championnats du monde ou des Jeux olympiques, sérieux ! C'est presque drôle." Avant de conclure: "Et c'est seulement drôle parce que j'ai réussi à remporter une médaille aujourd'hui."
AFP
Deuxième du super-G à onze centièmes de l'Italienne Marta Bassino, la vedette américaine a bien lancé ses Championnats du monde après sa sortie de piste lors du combiné lundi. Cette contre-performance avait ravivé le souvenir douloureux des Jeux de Pékin l'an dernier, qu'elle avait conclus sans remporter la moindre médaille malgré son statut de favorite, sortant dans trois épreuves.
"Je ne pensais pas que je parviendrais à skier cette piste de la manière dont je l'ai fait, a-t-elle déclaré en conférence de presse après la course. Juste avant la course, je me battais dans ma tête." "Maintenant, la pression n'est pas partie, mais c'est sûr qu'il y a un peu de soulagement", a-t-elle regretté.
Mais plus que la pression qu'elle s'inflige, c'est celle des médias dont la skieuse du Colorado semble le plus souffrir. "Les deux ou trois dernières semaines, même toute l'année dernière en fait, j'ai dû répondre à au moins cent questions à propos de ces Mondiaux, si j'avais peur que ça se passe comme l'an dernier", a-t-elle expliqué.
"J'ai survécu aux JO, donc ça ne va pas me tuer si je n'ai pas de médaille aux Mondiaux. Mais on te demande les mêmes choses, encore et toujours, et c'est tellement dur de garder l'équilibre, de répondre à cette question en restant positive", a admis la skieuse de 27 ans.
Paradoxalement, cette pression intervient alors que Shiffrin est proche de battre le plus grand record de son sport: elle n'est qu'à une marche des 86 succès du Suédois Ingemar Stenmark en Coupe du monde. Malgré cela, Shiffrin, skieuse d'ordinaire très régulière, a reconnu avec légèreté avoir pensé à sa quinzaine pékinoise maudite après sa sortie de piste lundi.
"Après le combiné, je me suis dit : C'est une plaisanterie ? (rires). 50% de mes sorties de piste dans toute ma carrière sont à des Championnats du monde ou des Jeux olympiques, sérieux ! C'est presque drôle." Avant de conclure: "Et c'est seulement drôle parce que j'ai réussi à remporter une médaille aujourd'hui."
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