Amnesty International a tiré jeudi la sonnette d’alarme, mettant en garde contre la pénurie de médicaments qui ne cesse de s’aggraver au Liban et critiquant le gouvernement d’avoir «failli à ses engagements à soutenir les centres de soins de santé primaires». Dans un communiqué, l’ONG a exhorté le gouvernement à œuvrer pour assurer les médicaments, notamment ceux pour les maladies chroniques.
«Les autorités libanaises doivent s’attaquer de toute urgence à la crise des médicaments en augmentant le budget alloué aux centres de soins de santé primaire, en remédiant aux pénuries de médicaments, en renforçant les programmes d’assistance sociale et en mettant en œuvre les réformes économiques et financières nécessaires pour protéger les droits de l’homme», a déclaré à cet égard Aya Majzoub, directrice adjointe pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International. Elle a également appelé la communauté internationale à «augmenter les fonds destinés aux organisations qui fournissent des services de santé abordables et accessibles».
Selon une étude menée par Amnesty International du 19 juillet au 12 août 2022 sur l’accès aux médicaments au Liban, les centres de soins de santé primaires «sont devenus l’une des rares options dont disposent les personnes qui cherchent à se procurer des médicaments gratuitement ou à bas prix». «Bien que pour ces personnes qui se rendent dans ces centres, le budget qui leur est alloué n’a pas augmenté, entraînant une pénurie des médicaments», lit-on dans le communiqué publié par Amnesty International. L’ONG souligne dans ce cadre que, d’après un responsable au ministère de la Santé, le nombre de personnes qui cherchent à se faire soigner dans les centres de soins de santé primaire ou à y obtenir leurs médicaments a augmenté de 62%, depuis 2020.
Selon le ministre sortant de la Santé, le gouvernement a réduit de 40% le budget alloué au secteur de la santé, entre 2018 et 2022, sans pour autant augmenter celui accordé aux centres de soins de santé primaire, qui constitue 3% du budget du ministère.
«Les autorités libanaises doivent s’attaquer de toute urgence à la crise des médicaments en augmentant le budget alloué aux centres de soins de santé primaire, en remédiant aux pénuries de médicaments, en renforçant les programmes d’assistance sociale et en mettant en œuvre les réformes économiques et financières nécessaires pour protéger les droits de l’homme», a déclaré à cet égard Aya Majzoub, directrice adjointe pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International. Elle a également appelé la communauté internationale à «augmenter les fonds destinés aux organisations qui fournissent des services de santé abordables et accessibles».
Selon une étude menée par Amnesty International du 19 juillet au 12 août 2022 sur l’accès aux médicaments au Liban, les centres de soins de santé primaires «sont devenus l’une des rares options dont disposent les personnes qui cherchent à se procurer des médicaments gratuitement ou à bas prix». «Bien que pour ces personnes qui se rendent dans ces centres, le budget qui leur est alloué n’a pas augmenté, entraînant une pénurie des médicaments», lit-on dans le communiqué publié par Amnesty International. L’ONG souligne dans ce cadre que, d’après un responsable au ministère de la Santé, le nombre de personnes qui cherchent à se faire soigner dans les centres de soins de santé primaire ou à y obtenir leurs médicaments a augmenté de 62%, depuis 2020.
Selon le ministre sortant de la Santé, le gouvernement a réduit de 40% le budget alloué au secteur de la santé, entre 2018 et 2022, sans pour autant augmenter celui accordé aux centres de soins de santé primaire, qui constitue 3% du budget du ministère.
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