Le Paris Saint-Germain joue son match aller des huitièmes de finale face au Bayern Munich mardi au Parc des princes. Si la confrontation paraît équilibrée sur le papier, Paris semble toutefois avoir progressé sur certains aspects, ce qui incite à un léger optimisme pour le club de la capitale française.
Pour la onzième année consécutive, le Paris Saint-Germain (PSG) va jouer les huitièmes de finale de ligue des champions. C’est donc la onzième fois que le club de la capitale joue les matchs de ce stade de la compétition avec l’espoir d’aller au bout et gagner la première ligue des champions de son histoire. Sans se projeter sur une victoire finale dans la compétition cette année, le club de la capitale semble déjà avoir de bonnes chances de battre le Bayern et se qualifier pour les quarts de finale. En guise de rappel, sur ses dix précédents huitièmes de finale, Paris en a remporté 6 et perdu 4.
D’abord, Lionel Messi est en bien meilleure forme cette saison que la saison dernière. Après avoir réalisé toute sa carrière à Barcelone, il est compréhensible que l’Argentin ait eu besoin d’une saison d’adaptation avant de retrouver son meilleur niveau cette saison. Le natif de Rosario a, en effet, toutes compétitions confondues, inscrit 15 buts et délivré 14 passes décisives en 25 matchs cette saison, contre 11 buts et 15 passes décisives en 34 matchs la saison dernière. Il est donc décisif 1,16 fois par match cette saison contre 0,76 fois par match la saison dernière. Légèrement blessé au cours du match face à Marseille mercredi en huitièmes de finale de la Coupe de France, Messi va rater le match de samedi face à Monaco mais devrait bel et bien être rétabli pour la réception du Bayern mardi.
La mauvaise nouvelle pour le PSG est qu’il devra se priver de son meilleur joueur, Kylian Mbappé, pour le match aller. Si cette absence est certes handicapante, elle pourrait toutefois mettre Messi en lumière dans le collectif parisien, dans un style de jeu moins direct et cherchant moins systématiquement la profondeur, comme cela est le cas en présence de Mbappé. Le Bondynois sera de plus certainement rétabli de sa blessure en vue du match retour le 8 mars. Si le PSG gagne le match aller à domicile, ne serait-ce que par une marge d’un but, il mettra le Bayern dans l’obligation de se ruer progressivement à l’attaque, ce qui devrait ouvrir des brèches en contre-attaque pour le Bondynois au cours du match retour.
Plus de discipline cette saison
Le club a par ailleurs enregistré une progression cette année au niveau de la discipline qui entoure l’équipe. Ainsi, Christophe Galtier n’a pas hésité fin janvier à remplacer un jour de congé accordé aux joueurs par une séance de travail. Depuis l’arrivée des Qataris à la tête du PSG en 2011, ce type d’attitude a rarement été constaté chez les entraîneurs qui se sont succédé. Une ombre plane toutefois sur ce tableau, à savoir le train de vie que semble à nouveau mener Neymar depuis la fin de la Coupe du monde. S’il avait été exemplaire en première partie de saison en vue de se préparer pour le Mondial 2022, il est de nouveau à court de forme depuis la reprise, probablement en raison des soirées nocturnes et des interminables parties de poker en ligne.
Un autre aspect où le PSG a progressé est la gestion des gardiens. En se séparant de Keylor Navas au mercato hivernal, Paris a mis le gardien numéro 1, Gianluigi Donnarruma, dans les meilleures dispositions, pour travailler sereinement. Au cours des dernières années, les rivalités entre Trapp et Areloa, puis Buffon et Areloa, et enfin entre Navas et Donnarruma la saison dernière avaient empêché le gardien titulaire à préparer sereinement les échéances européennes, avec de nombreuses boulettes à la clé comme celle de Buffon face à Manchester United en 2019 et celle de Donnarruma face au Real Madrid en 2022.
Dernier aspect, et non des moindres, le Bayern Munich de cette année est moins fort et régulier que ce qu’il a été au cours de la dernière décennie. Au bout de 19 journées de championnat, les Munichois ne comptent en effet qu’un point d’avance sur leur dauphin en Bundesliga. La perte d’un joueur de la trempe de Robert Lewandowski nécessite forcément un temps d’adaptation. En contrepartie, le PSG est un solide leader en Ligue 1, avec 8 points d’avance sur son dauphin.
Le PSG s’avance donc vers ces huitièmes de finale en ayant réalisé certains progrès structurels. Mais ce club a la fâcheuse habitude de parfois s’effondrer au moment où les plus belles victoires se profilent à l'horizon.
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Pour la onzième année consécutive, le Paris Saint-Germain (PSG) va jouer les huitièmes de finale de ligue des champions. C’est donc la onzième fois que le club de la capitale joue les matchs de ce stade de la compétition avec l’espoir d’aller au bout et gagner la première ligue des champions de son histoire. Sans se projeter sur une victoire finale dans la compétition cette année, le club de la capitale semble déjà avoir de bonnes chances de battre le Bayern et se qualifier pour les quarts de finale. En guise de rappel, sur ses dix précédents huitièmes de finale, Paris en a remporté 6 et perdu 4.
D’abord, Lionel Messi est en bien meilleure forme cette saison que la saison dernière. Après avoir réalisé toute sa carrière à Barcelone, il est compréhensible que l’Argentin ait eu besoin d’une saison d’adaptation avant de retrouver son meilleur niveau cette saison. Le natif de Rosario a, en effet, toutes compétitions confondues, inscrit 15 buts et délivré 14 passes décisives en 25 matchs cette saison, contre 11 buts et 15 passes décisives en 34 matchs la saison dernière. Il est donc décisif 1,16 fois par match cette saison contre 0,76 fois par match la saison dernière. Légèrement blessé au cours du match face à Marseille mercredi en huitièmes de finale de la Coupe de France, Messi va rater le match de samedi face à Monaco mais devrait bel et bien être rétabli pour la réception du Bayern mardi.
La mauvaise nouvelle pour le PSG est qu’il devra se priver de son meilleur joueur, Kylian Mbappé, pour le match aller. Si cette absence est certes handicapante, elle pourrait toutefois mettre Messi en lumière dans le collectif parisien, dans un style de jeu moins direct et cherchant moins systématiquement la profondeur, comme cela est le cas en présence de Mbappé. Le Bondynois sera de plus certainement rétabli de sa blessure en vue du match retour le 8 mars. Si le PSG gagne le match aller à domicile, ne serait-ce que par une marge d’un but, il mettra le Bayern dans l’obligation de se ruer progressivement à l’attaque, ce qui devrait ouvrir des brèches en contre-attaque pour le Bondynois au cours du match retour.
Plus de discipline cette saison
Le club a par ailleurs enregistré une progression cette année au niveau de la discipline qui entoure l’équipe. Ainsi, Christophe Galtier n’a pas hésité fin janvier à remplacer un jour de congé accordé aux joueurs par une séance de travail. Depuis l’arrivée des Qataris à la tête du PSG en 2011, ce type d’attitude a rarement été constaté chez les entraîneurs qui se sont succédé. Une ombre plane toutefois sur ce tableau, à savoir le train de vie que semble à nouveau mener Neymar depuis la fin de la Coupe du monde. S’il avait été exemplaire en première partie de saison en vue de se préparer pour le Mondial 2022, il est de nouveau à court de forme depuis la reprise, probablement en raison des soirées nocturnes et des interminables parties de poker en ligne.
Un autre aspect où le PSG a progressé est la gestion des gardiens. En se séparant de Keylor Navas au mercato hivernal, Paris a mis le gardien numéro 1, Gianluigi Donnarruma, dans les meilleures dispositions, pour travailler sereinement. Au cours des dernières années, les rivalités entre Trapp et Areloa, puis Buffon et Areloa, et enfin entre Navas et Donnarruma la saison dernière avaient empêché le gardien titulaire à préparer sereinement les échéances européennes, avec de nombreuses boulettes à la clé comme celle de Buffon face à Manchester United en 2019 et celle de Donnarruma face au Real Madrid en 2022.
Dernier aspect, et non des moindres, le Bayern Munich de cette année est moins fort et régulier que ce qu’il a été au cours de la dernière décennie. Au bout de 19 journées de championnat, les Munichois ne comptent en effet qu’un point d’avance sur leur dauphin en Bundesliga. La perte d’un joueur de la trempe de Robert Lewandowski nécessite forcément un temps d’adaptation. En contrepartie, le PSG est un solide leader en Ligue 1, avec 8 points d’avance sur son dauphin.
Le PSG s’avance donc vers ces huitièmes de finale en ayant réalisé certains progrès structurels. Mais ce club a la fâcheuse habitude de parfois s’effondrer au moment où les plus belles victoires se profilent à l'horizon.
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