Quarante-six députés ont annoncé samedi après-midi qu'ils boycotteront toute séance législative tant qu'un président de la République n'aura pas été élu.
Après plus de trois mois de vacance présidentielle, un groupe pluriel de 46 députés a annoncé samedi qu’il boycottera toute séance législative tant que le vide présidentiel se poursuit.
Dans un communiqué publié dans l’après-midi de samedi, les parlementaires ont indiqué qu’ils ne participeront à aucune séance législative avant l’élection d’un président de la République. Les députés se fondent dans leur position sur les articles 49, 74 et 75 de la Constitution qui stipulent qu’en cas de vacance présidentielle «le Parlement se transforme en corps électoral et non plus en assemblée législative ».
Les députés majoritairement issus des blocs de l’opposition ont également ajouté qu’ils «ne reconnaîtront pas les lois qui seront promulguées» et qu’ils «auront recours à tous les droits que la Constitution leur octroie pour déposer des recours contre ces lois ».
En conclusion de leur communiqué, les députés ont souligné que «la facilitation de la vie des citoyens et le bon fonctionnement des institutions ne se font pas par le prolongement du vide présidentiel ou par la normalisation de la situation de fait accompli et par son organisation par le biais de démarches contraires à la Constitution, mais par l’élection immédiate d’un président de la République».
Les signataires du communiqué sont Camille Chamoun, Melhem Khalaf, Najat Saliba, Paula Yaacoubian, Michel Doueihy, Firas Hamdan, Ibrahim Mneimneh, Yassine Yassine, Elias Jradé, Halimé Kaakour, Waddah Sadek, Mark Daou, Charbel Massaad, Neemat Frem, Jamil Abboud, Ghassan Skaff, Ihab Matar, Abdul Rahman el-Bizri, Jean Talouzian, Michel Daher, les quatre députés du bloc Kataëb, les quatre députés du groupe Renouveau, et l’intégralité du bloc des Forces libanaises.
Après plus de trois mois de vacance présidentielle, un groupe pluriel de 46 députés a annoncé samedi qu’il boycottera toute séance législative tant que le vide présidentiel se poursuit.
Dans un communiqué publié dans l’après-midi de samedi, les parlementaires ont indiqué qu’ils ne participeront à aucune séance législative avant l’élection d’un président de la République. Les députés se fondent dans leur position sur les articles 49, 74 et 75 de la Constitution qui stipulent qu’en cas de vacance présidentielle «le Parlement se transforme en corps électoral et non plus en assemblée législative ».
Les députés majoritairement issus des blocs de l’opposition ont également ajouté qu’ils «ne reconnaîtront pas les lois qui seront promulguées» et qu’ils «auront recours à tous les droits que la Constitution leur octroie pour déposer des recours contre ces lois ».
En conclusion de leur communiqué, les députés ont souligné que «la facilitation de la vie des citoyens et le bon fonctionnement des institutions ne se font pas par le prolongement du vide présidentiel ou par la normalisation de la situation de fait accompli et par son organisation par le biais de démarches contraires à la Constitution, mais par l’élection immédiate d’un président de la République».
Les signataires du communiqué sont Camille Chamoun, Melhem Khalaf, Najat Saliba, Paula Yaacoubian, Michel Doueihy, Firas Hamdan, Ibrahim Mneimneh, Yassine Yassine, Elias Jradé, Halimé Kaakour, Waddah Sadek, Mark Daou, Charbel Massaad, Neemat Frem, Jamil Abboud, Ghassan Skaff, Ihab Matar, Abdul Rahman el-Bizri, Jean Talouzian, Michel Daher, les quatre députés du bloc Kataëb, les quatre députés du groupe Renouveau, et l’intégralité du bloc des Forces libanaises.
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