©Photo d'archives AFP
Comme la saison dernière, le destin du PSG en Ligue des champions semble reposer sur Kylian Mbappé, à la lueur de sa grosse demi-heure passée sur le terrain mardi où il a, à lui seul, bousculé le Bayern Munich.
L'attaquant a entretenu le mince espoir d'un renversement au retour et d'une qualification en quart de finale. "Les 25 dernières minutes donnent de l'espoir pour gagner au Bayern (le 8 mars, NDLR)", a ainsi lancé Christophe Galtier après la défaite concédée face aux Bavarois au Parc des Princes (1-0) en 8e de finale aller.
Un optimisme largement partagé par l'attaquant champion du monde (2018): "On n'a perdu que 1-0, il n'y a plus de (règle du) but à l'extérieur, si on joue notre football offensif et qu'on les met en difficulté et qu'on marque une fois, c'est égalité, après il faut jouer avec ce qu'on a dans le pantalon pour aller remporter la qualification là-bas."
Rétabli plus tôt que prévu d'une déchirure à la cuisse gauche et auteur d'une entrée pleine de tonus, le Bondynois est donc le rayon de soleil auquel se raccroche le PSG, en pleine crise sportive depuis la reprise des compétitions après le Mondial-2022. "Kylian dans le dernier quart d'heure a été extraordinaire", a salué le directeur sportif du Bayern Munich, Hasan Salihamidzic.
Au-delà du jeu, l'importance de Mbappé se lit dans les statistiques. Sans Mbappé, le PSG a déjà perdu à Marseille (2-1) en Coupe de France, puis à Monaco (3-1) en Ligue 1 avant de céder de nouveau face au Bayern.
Trois défaites de rang, ce n'était plus arrivé au club depuis l'aube de l'ère QSI (Qatar sports investments) fin 2011, contre Nancy, Marseille et Salzbourg.
Trois défaites de rang
Le club avait aussi perdu trois fois à cheval sur deux saisons, entre la finale de C1 2020, déjà contre le Bayern (1-0) sur un but du "Titi" parisien Kingsley Coman, et une reprise de L1 manquée avec des défaites contre Lens et Marseille. Mais à l'époque, l'équipe avait l'excuse du Covid à faire valoir. Cette fois, le PSG est bel et bien la tête sous l'eau et il faudra que l'équipe retrouve son jeu flamboyant du début de saison pour croire à un sursaut en Allemagne dans trois semaines.
Heureusement pour ses supporters, avec Mbappé, ils voient une tout autre équipe. "N'importe quelle équipe est meilleure quand elle a tous ses joueurs, c'est simple, ce n'est pas que le Paris Saint-Germain", a reconnu le principal intéressé.
"Le Bayern ou d'autres équipes, si tu leur enlèves des joueurs importants, ils sont moins bien, c'est le foot." Mbappé assure encore que le vestiaire "n'est pas du tout abattu". "Le score n'est pas favorable, c'est un constat, mais le constat c'est aussi qu'on a encore toutes nos chances de se qualifier. Si on est tous ensemble on va pouvoir faire quelque chose de bien", a-t-il ajouté.
"Pas l'habitude d'être dominés"
Il faudra surtout faire mieux que ces derniers temps, où le ressort collectif semble cassé, même quand Mbappé est sur le terrain, comme lors des défaites à Lens (3-1) et Rennes (1-0). Lionel Messi ne s'est jamais beaucoup replié, mais mardi soir il a semblé jouer en marchant, et Neymar, le troisième membre de la "MNM", n'a toujours pas retrouvé ses étincelles d'avant la Coupe du monde. Avant l'entrée de Mbappé, le PSG a totalement abandonné le ballon à son adversaire et s'est très peu montré dangereux.
Mbappé s'est même dit "un peu surpris" par cette tactique frileuse. "Le Paris Saint-Germain, c'est une équipe qui doit dominer. C'est sûr qu'on n'a pas l'habitude d'être dominés", a-t-il relevé. Le PSG s'en est donc remis à son champion du monde 2018, au point de prendre un petit risque, tout de même, en le faisant rejouer une semaine plus tôt que prévu.
"Je ne devais pas revenir, j'ai tout essayé, tout mis de mon côté pour ne pas avoir de regret", raconte la star parisienne. "Je ne suis pas à 100%, mais je me sentais suffisamment bien pour essayer d'aider les copains et de jouer un petit peu." Il a trois matches de L1 pour monter en puissance avant le retour à Munich, avec notamment un nouveau classique à Marseille, le 26 février.
Mais le prodige français n'en démord pas: "Le favori, pour le deuxième match, c'est le Paris Saint-Germain, toujours."
AFP
L'attaquant a entretenu le mince espoir d'un renversement au retour et d'une qualification en quart de finale. "Les 25 dernières minutes donnent de l'espoir pour gagner au Bayern (le 8 mars, NDLR)", a ainsi lancé Christophe Galtier après la défaite concédée face aux Bavarois au Parc des Princes (1-0) en 8e de finale aller.
Un optimisme largement partagé par l'attaquant champion du monde (2018): "On n'a perdu que 1-0, il n'y a plus de (règle du) but à l'extérieur, si on joue notre football offensif et qu'on les met en difficulté et qu'on marque une fois, c'est égalité, après il faut jouer avec ce qu'on a dans le pantalon pour aller remporter la qualification là-bas."
Rétabli plus tôt que prévu d'une déchirure à la cuisse gauche et auteur d'une entrée pleine de tonus, le Bondynois est donc le rayon de soleil auquel se raccroche le PSG, en pleine crise sportive depuis la reprise des compétitions après le Mondial-2022. "Kylian dans le dernier quart d'heure a été extraordinaire", a salué le directeur sportif du Bayern Munich, Hasan Salihamidzic.
Au-delà du jeu, l'importance de Mbappé se lit dans les statistiques. Sans Mbappé, le PSG a déjà perdu à Marseille (2-1) en Coupe de France, puis à Monaco (3-1) en Ligue 1 avant de céder de nouveau face au Bayern.
Trois défaites de rang, ce n'était plus arrivé au club depuis l'aube de l'ère QSI (Qatar sports investments) fin 2011, contre Nancy, Marseille et Salzbourg.
Trois défaites de rang
Le club avait aussi perdu trois fois à cheval sur deux saisons, entre la finale de C1 2020, déjà contre le Bayern (1-0) sur un but du "Titi" parisien Kingsley Coman, et une reprise de L1 manquée avec des défaites contre Lens et Marseille. Mais à l'époque, l'équipe avait l'excuse du Covid à faire valoir. Cette fois, le PSG est bel et bien la tête sous l'eau et il faudra que l'équipe retrouve son jeu flamboyant du début de saison pour croire à un sursaut en Allemagne dans trois semaines.
Heureusement pour ses supporters, avec Mbappé, ils voient une tout autre équipe. "N'importe quelle équipe est meilleure quand elle a tous ses joueurs, c'est simple, ce n'est pas que le Paris Saint-Germain", a reconnu le principal intéressé.
"Le Bayern ou d'autres équipes, si tu leur enlèves des joueurs importants, ils sont moins bien, c'est le foot." Mbappé assure encore que le vestiaire "n'est pas du tout abattu". "Le score n'est pas favorable, c'est un constat, mais le constat c'est aussi qu'on a encore toutes nos chances de se qualifier. Si on est tous ensemble on va pouvoir faire quelque chose de bien", a-t-il ajouté.
"Pas l'habitude d'être dominés"
Il faudra surtout faire mieux que ces derniers temps, où le ressort collectif semble cassé, même quand Mbappé est sur le terrain, comme lors des défaites à Lens (3-1) et Rennes (1-0). Lionel Messi ne s'est jamais beaucoup replié, mais mardi soir il a semblé jouer en marchant, et Neymar, le troisième membre de la "MNM", n'a toujours pas retrouvé ses étincelles d'avant la Coupe du monde. Avant l'entrée de Mbappé, le PSG a totalement abandonné le ballon à son adversaire et s'est très peu montré dangereux.
Mbappé s'est même dit "un peu surpris" par cette tactique frileuse. "Le Paris Saint-Germain, c'est une équipe qui doit dominer. C'est sûr qu'on n'a pas l'habitude d'être dominés", a-t-il relevé. Le PSG s'en est donc remis à son champion du monde 2018, au point de prendre un petit risque, tout de même, en le faisant rejouer une semaine plus tôt que prévu.
"Je ne devais pas revenir, j'ai tout essayé, tout mis de mon côté pour ne pas avoir de regret", raconte la star parisienne. "Je ne suis pas à 100%, mais je me sentais suffisamment bien pour essayer d'aider les copains et de jouer un petit peu." Il a trois matches de L1 pour monter en puissance avant le retour à Munich, avec notamment un nouveau classique à Marseille, le 26 février.
Mais le prodige français n'en démord pas: "Le favori, pour le deuxième match, c'est le Paris Saint-Germain, toujours."
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