Les cinq pays (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte, Qatar) qui ont participé à la réunion de Paris consacrée au Liban, le lundi 6 février, se sont mués en instance suprême dont la mission est de sortir le Liban de sa crise, a-t-on confié de sources proches du dossier. Cette démarche rappelle la formation en pleine guerre au Liban du comité de la Ligue arabe qui avait été chargé d’entreprendre des contacts sur le double plan local et régional afin de trouver une issue à la crise libanaise.
Le comité des cinq formé lors de la réunion de Paris est, plutôt, un comité de six, si l’on englobe l’Iran qui instrumentalise le Hezbollah, lequel est désormais l’un des acteurs majeurs de la région. Selon un observateur, la délimitation des frontières maritimes réalisée par le Hezbollah avec Israël reflète le poids régional du parti de Dieu et fait de lui un des décideurs au service des intérêts de son maître, l’Iran.
De l'avis d'un diplomate occidental, la prochaine étape dans la région serait axée sur l'économie ; avec la guerre en Ukraine qui fait rage actuellement, le monde cherche à se procurer le gaz et le pétrole que la Russie refuse presque à l'Europe. Aux côtés de l’Égypte et d’autres États de la région, le Liban aura un rôle à jouer à cet égard. Selon certaines sources fiables, l'Égypte en retirera le plus grand bénéfice, car c'est par son territoire que le gaz libanais devra transiter pour être commercialisé. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’Égypte a pris part à la réunion des cinq à Paris. En effet, «l’axe pétrolier et gazier» s’étendant de l’Égypte à la Grèce connaîtra la paix et la stabilité, surtout grâce à Washington qui souhaite poursuivre dans la même lancée des accords d’Abraham et normaliser les relations de certains États arabes avec Israël, en vue de mettre fin au conflit régional et de résoudre le problème palestinien.
Ainsi, une sorte de troïka, composée de la Turquie, d'Israël et de l'Iran, serait mise en place pour superviser les projets pétroliers et garantir la stabilité et la paix dans cette région du monde.
L'échéance présidentielle devient, quant à elle, de plus en plus préoccupante dans un contexte de tensions régionales et internationales qui se répercutent sur la scène interne entre les forces politiques qui bloquent le processus électoral. Les ambassadeurs du comité des cinq ont accusé la classe politique libanaise de mauvaise gouvernance, ont critiqué le fait que celle-ci n’est pas parvenue à élire un chef de l’État et ont appelé à hâter le processus, en collaboration avec plusieurs États et une équipe de travail qui mettra en œuvre le plan de sauvetage.
Certains milieux politiques soutiennent qu'il serait plus important de déterminer l'identité et le rôle du Liban dans la région, avant d'élire un président ou de faire d'autres annonces concernant ce projet. Selon un ministre, le Liban est un forum de dialogue interreligieux et inter-civilisationnel, ainsi qu’un modèle de coexistence et de cohabitation pacifique. Il ajoute que le pays du Cèdre est un message, tel que l’a décrit le pape Jean-Paul II. En ce qui concerne le rôle du président identifié par la feuille de route internationale, il s'articulera autour des points suivants :
Partant, le prochain président sera celui de toutes les composantes locales, et non pas celui d’un seul camp. Il est impossible que ce président s’oppose au Hezbollah qui, lui, dispose du droit de véto sans pour autant être le seul à choisir.
À en croire certains milieux diplomatiques occidentaux, le Hezbollah devra renoncer à ses armes pour entamer les efforts politiques et l’Iran sera appelé à désarmer les minorités instrumentalisées dans la région à des fins de déstabilisation.
Le printemps sera décisif, si l’on en croit une source ayant pris part aux réunions de Paris, et sera porteur du projet de paix qui sera lancé sous les auspices de la communauté internationale, afin de remettre le Liban sur la carte et rétablir son rôle régional et international.
Le comité des cinq formé lors de la réunion de Paris est, plutôt, un comité de six, si l’on englobe l’Iran qui instrumentalise le Hezbollah, lequel est désormais l’un des acteurs majeurs de la région. Selon un observateur, la délimitation des frontières maritimes réalisée par le Hezbollah avec Israël reflète le poids régional du parti de Dieu et fait de lui un des décideurs au service des intérêts de son maître, l’Iran.
De l'avis d'un diplomate occidental, la prochaine étape dans la région serait axée sur l'économie ; avec la guerre en Ukraine qui fait rage actuellement, le monde cherche à se procurer le gaz et le pétrole que la Russie refuse presque à l'Europe. Aux côtés de l’Égypte et d’autres États de la région, le Liban aura un rôle à jouer à cet égard. Selon certaines sources fiables, l'Égypte en retirera le plus grand bénéfice, car c'est par son territoire que le gaz libanais devra transiter pour être commercialisé. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’Égypte a pris part à la réunion des cinq à Paris. En effet, «l’axe pétrolier et gazier» s’étendant de l’Égypte à la Grèce connaîtra la paix et la stabilité, surtout grâce à Washington qui souhaite poursuivre dans la même lancée des accords d’Abraham et normaliser les relations de certains États arabes avec Israël, en vue de mettre fin au conflit régional et de résoudre le problème palestinien.
Ainsi, une sorte de troïka, composée de la Turquie, d'Israël et de l'Iran, serait mise en place pour superviser les projets pétroliers et garantir la stabilité et la paix dans cette région du monde.
L'échéance présidentielle devient, quant à elle, de plus en plus préoccupante dans un contexte de tensions régionales et internationales qui se répercutent sur la scène interne entre les forces politiques qui bloquent le processus électoral. Les ambassadeurs du comité des cinq ont accusé la classe politique libanaise de mauvaise gouvernance, ont critiqué le fait que celle-ci n’est pas parvenue à élire un chef de l’État et ont appelé à hâter le processus, en collaboration avec plusieurs États et une équipe de travail qui mettra en œuvre le plan de sauvetage.
Certains milieux politiques soutiennent qu'il serait plus important de déterminer l'identité et le rôle du Liban dans la région, avant d'élire un président ou de faire d'autres annonces concernant ce projet. Selon un ministre, le Liban est un forum de dialogue interreligieux et inter-civilisationnel, ainsi qu’un modèle de coexistence et de cohabitation pacifique. Il ajoute que le pays du Cèdre est un message, tel que l’a décrit le pape Jean-Paul II. En ce qui concerne le rôle du président identifié par la feuille de route internationale, il s'articulera autour des points suivants :
- Garantir la sécurité et la stabilité du pays, notamment au sud après la délimitation des frontières maritimes avec Israël, afin de faire de la région un centre d’investissements et un lieu de prospérité générée par la prospection gazière.
- Rappeler les termes de l'accord de Taëf et s'assurer de sa mise en œuvre, en refusant toute autre option qui impliquerait une partition du pays.
- Remettre en marche les institutions et relancer l'économie.
- Mettre en œuvre les résolutions internationales de manière que seul l'État ait le monopole des armes.
- Contrôler les frontières avec la Syrie pour juguler la contrebande et fermer tous les points de passage illégaux, en coordination avec la Syrie qui devrait en faire de même de son côté.
Partant, le prochain président sera celui de toutes les composantes locales, et non pas celui d’un seul camp. Il est impossible que ce président s’oppose au Hezbollah qui, lui, dispose du droit de véto sans pour autant être le seul à choisir.
À en croire certains milieux diplomatiques occidentaux, le Hezbollah devra renoncer à ses armes pour entamer les efforts politiques et l’Iran sera appelé à désarmer les minorités instrumentalisées dans la région à des fins de déstabilisation.
Le printemps sera décisif, si l’on en croit une source ayant pris part aux réunions de Paris, et sera porteur du projet de paix qui sera lancé sous les auspices de la communauté internationale, afin de remettre le Liban sur la carte et rétablir son rôle régional et international.
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