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- BDL: Berry opposé à l’intérimat
Pour le président de la Chambre, Nabih Berry, il est hors de question que le premier vice-gouverneur de la banque centrale, Wassim Mansouri, assume la direction de la BDL à l’expiration du mandat du gouverneur, Riad Salamé, en juin 2023, confie-t-on dans les milieux de Aïn el-Tiné.
Deux raisons principales justifient ce refus. La première se rapporte à la très délicate question de l’équilibre communautaire. Le président du Parlement ne veut pas qu’un chiite assume la direction de la BDL – poste qui relève traditionnellement de la communauté maronite – même à titre provisoire, alors que le ministère des Finances est dirigé par un chiite. Une telle démarche ne fera qu’accentuer le mécontentement chrétien face à un déséquilibre communautaire au sein de l’Administration surtout que des responsables religieux et politiques chrétiens s’en plaignent régulièrement.
M. Berry veut surtout éviter les critiques et les campagnes qui ne manqueront pas d’être lancées au cas où Wassim Mansouri serait désigné pour combler une éventuelle vacance causée par le départ de Riad Salamé.
Une autre raison, tout aussi importante pour Aïn el-Tiné, a trait à la crise financière et économique, et plus particulièrement au fait que Riad Salamé bénéficie d’une importante marge de manœuvre, notamment auprès des institutions financières américaines, qu’aucune personnalité chiite ne pourra avoir.
Au cas où cette marge de manœuvre serait perdue ou réduite avec l’intérimat de M. Mansouri, c’est le Liban tout entier qui en paiera le prix, ce que Nabih Berry voudrait éviter également, toujours selon les milieux de Aïn el-Tiné.
Tout cela explique l’attachement de ce dernier à la tenue d’une réunion parlementaire à l’ordre du jour de laquelle figurent une proposition de loi portant prolongement du mandat du directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, qui sera à la retraite à partir du 1ᵉʳ mars. Une rallonge des mandats d’autres fonctionnaires de première catégorie, dont le gouverneur de la banque centrale, pourrait être votée, au cas où la réunion se tiendrait.
Deux raisons principales justifient ce refus. La première se rapporte à la très délicate question de l’équilibre communautaire. Le président du Parlement ne veut pas qu’un chiite assume la direction de la BDL – poste qui relève traditionnellement de la communauté maronite – même à titre provisoire, alors que le ministère des Finances est dirigé par un chiite. Une telle démarche ne fera qu’accentuer le mécontentement chrétien face à un déséquilibre communautaire au sein de l’Administration surtout que des responsables religieux et politiques chrétiens s’en plaignent régulièrement.
M. Berry veut surtout éviter les critiques et les campagnes qui ne manqueront pas d’être lancées au cas où Wassim Mansouri serait désigné pour combler une éventuelle vacance causée par le départ de Riad Salamé.
Une autre raison, tout aussi importante pour Aïn el-Tiné, a trait à la crise financière et économique, et plus particulièrement au fait que Riad Salamé bénéficie d’une importante marge de manœuvre, notamment auprès des institutions financières américaines, qu’aucune personnalité chiite ne pourra avoir.
Au cas où cette marge de manœuvre serait perdue ou réduite avec l’intérimat de M. Mansouri, c’est le Liban tout entier qui en paiera le prix, ce que Nabih Berry voudrait éviter également, toujours selon les milieux de Aïn el-Tiné.
Tout cela explique l’attachement de ce dernier à la tenue d’une réunion parlementaire à l’ordre du jour de laquelle figurent une proposition de loi portant prolongement du mandat du directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, qui sera à la retraite à partir du 1ᵉʳ mars. Une rallonge des mandats d’autres fonctionnaires de première catégorie, dont le gouverneur de la banque centrale, pourrait être votée, au cas où la réunion se tiendrait.
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