Les talibans pakistanais ont attaqué vendredi, 17 février, le commissariat de police de Karachi, faisant quatre morts. Une mise en garde, selon le groupe islamique, pour la police qu'il a invitée à se tenir "à l'écart de la guerre" qu'il mène contre l'armée du pays.
Les talibans pakistanais ont mis en garde samedi contre de nouvelles attaques visant les forces de l'ordre au lendemain de l'attaque qu'ils ont revendiquée contre un bâtiment de la police, à Karachi, qui a fait quatre morts, vendredi.
"Les policiers doivent se tenir à l'écart de notre guerre contre l'armée (...) sinon les attaques contre les lieux abritant de hauts responsables de la police se poursuivront", a déclaré samedi le Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) dans un communiqué, en anglais.
"Nous voulons avertir une fois de plus les agences de sécurité de cesser de martyriser des prisonniers innocents lors de faux affrontements, sinon l'intensité des futures attaques sera plus forte", poursuit-il.
Le TTP a revendiqué l'assaut commis vendredi contre des policiers à Karachi, intervenu moins de trois semaines après un attentat suicide dans une mosquée située à l'intérieur d'un bâtiment de la police de Peshawar (nord-ouest) qui a tué plus de 80 agents.
Le poste de police a été pris d'assaut par les assaillants (AFP)
Vendredi soir, un commando suicide taliban s'est emparé du tentaculaire complexe de la police de Karachi, capitale économique et financière du sud du pays.
Deux policiers, un ranger (paramilitaire) et un agent d'entretien sont morts dans l'attaque, selon des responsables.
Selon les premières constatations, les trois assaillants décédés étaient originaires de la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), base du TTP et lieu de l'attaque de janvier, a indiqué un enquêteur de haut rang à l'AFP. "Ils sont entrés dans l'enceinte du quartier général de la police par l'entrée arrière qui est utilisée par les résidents de la police", a déclaré l'enquêteur sous couvert d'anonymat.
Le complexe, étroitement surveillé, qui est situé au cœur de la ville, abrite des dizaines de bâtiments administratifs et résidentiels ainsi que des centaines d'officiers et leurs familles.
Pendant plus de trois heures, de violents échanges de coups de feu et des explosions de grenades ont été entendus, avant que les forces de sécurité ne parviennent à reprendre le contrôle de l'immeuble.
Les cages d'escalier criblées de balles témoignent de la féroce bataille armée qui s'y est déroulée.
Avec AFP
Les talibans pakistanais ont mis en garde samedi contre de nouvelles attaques visant les forces de l'ordre au lendemain de l'attaque qu'ils ont revendiquée contre un bâtiment de la police, à Karachi, qui a fait quatre morts, vendredi.
"Les policiers doivent se tenir à l'écart de notre guerre contre l'armée (...) sinon les attaques contre les lieux abritant de hauts responsables de la police se poursuivront", a déclaré samedi le Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) dans un communiqué, en anglais.
"Nous voulons avertir une fois de plus les agences de sécurité de cesser de martyriser des prisonniers innocents lors de faux affrontements, sinon l'intensité des futures attaques sera plus forte", poursuit-il.
Le TTP a revendiqué l'assaut commis vendredi contre des policiers à Karachi, intervenu moins de trois semaines après un attentat suicide dans une mosquée située à l'intérieur d'un bâtiment de la police de Peshawar (nord-ouest) qui a tué plus de 80 agents.
Le poste de police a été pris d'assaut par les assaillants (AFP)
Vendredi soir, un commando suicide taliban s'est emparé du tentaculaire complexe de la police de Karachi, capitale économique et financière du sud du pays.
Deux policiers, un ranger (paramilitaire) et un agent d'entretien sont morts dans l'attaque, selon des responsables.
Selon les premières constatations, les trois assaillants décédés étaient originaires de la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), base du TTP et lieu de l'attaque de janvier, a indiqué un enquêteur de haut rang à l'AFP. "Ils sont entrés dans l'enceinte du quartier général de la police par l'entrée arrière qui est utilisée par les résidents de la police", a déclaré l'enquêteur sous couvert d'anonymat.
Le complexe, étroitement surveillé, qui est situé au cœur de la ville, abrite des dizaines de bâtiments administratifs et résidentiels ainsi que des centaines d'officiers et leurs familles.
Pendant plus de trois heures, de violents échanges de coups de feu et des explosions de grenades ont été entendus, avant que les forces de sécurité ne parviennent à reprendre le contrôle de l'immeuble.
Les cages d'escalier criblées de balles témoignent de la féroce bataille armée qui s'y est déroulée.
Avec AFP
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