Face à la réforme contestée du système judiciaire en Israël, les signes se multiplient quant à une perte de confiance des investisseurs étrangers dans l'économie du pays, jusque-là considérée comme la "start-up nation" du Moyen-Orient.
Dans le secteur de la high-tech, qui emploie près de 10% de la main d'œuvre du pays et constitue le fer de lance des exportations israéliennes (54% du total), les signaux virent peu à peu au rouge: 37 firmes de cette industrie ont retiré 780 millions de dollars et ont interrompu le processus de dépôt de deux milliards de dollars dans le pays, selon The Times of Israël. Les firmes internationales et investisseurs étrangers sont nombreux à retirer en masse leurs fonds d'Israël, en guise de protestation contre la réforme contestée du système judiciaire.
Papaya Global, une plateforme de gestion de paie en ligne, a d'ores et déjà décidé de "retirer tous les fonds de l'entreprise d'Israël", estimant qu'il n'y a "plus aucune certitude que nous puissions y mener une activité économique internationale". Même son de cloche pour Disruptive AI, un fonds de capital-risque israélien qui a déjà prévu de transférer son compte bancaire hors du pays.
Les Israéliens ont manifesté en nombre contre la réforme du système judiciaire (AFP)
Tal Barnoach, dirigeant de l'entreprise, a confié à Times of Israël que ses investisseurs pourraient arrêter d'investir en Israël si la réforme passait. Pour lui, le "coup d'Etat judiciaire" risque de plonger le pays dans "l'instabilité économique". Selon plusieurs médias israéliens, un investisseur milliardaire dans le secteur des technologies aurait de même décidé de retirer 600 millions de shekels du marché israélien, n'étant "pas prêt à subir les conséquences de la réforme judiciaire".
Des inquiétudes relayées par les grands groupes tels que la Barclay's, HSBC, et JP Morgan, qui estiment que la réforme, accusée de mettre fin à l'indépendance de la justice, risque de considérablement affaiblir le climat des affaires dans le pays.
Cela fait déjà plusieurs semaines que les employés de la high-tech ont prévenus des risques qu'engendrait une telle réforme, autour du slogan : "Pas de démocratie, pas de high-tech". Ils présentent la réussite économique du pays comme la résultante de son régime démocratique et libéral ainsi que de son système judiciaire, qui a su attirer la confiance des investisseurs.
Face à ces annonces, le chef de l'opposition ,Yaïr Lapid, a accusé le gouvernement Netanyahu de conduire le pays vers un "désastre économique", ce à quoi a répondu le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, que l'économie israélienne est "forte et rentable, et les investisseurs intelligents".
Dans le secteur de la high-tech, qui emploie près de 10% de la main d'œuvre du pays et constitue le fer de lance des exportations israéliennes (54% du total), les signaux virent peu à peu au rouge: 37 firmes de cette industrie ont retiré 780 millions de dollars et ont interrompu le processus de dépôt de deux milliards de dollars dans le pays, selon The Times of Israël. Les firmes internationales et investisseurs étrangers sont nombreux à retirer en masse leurs fonds d'Israël, en guise de protestation contre la réforme contestée du système judiciaire.
Papaya Global, une plateforme de gestion de paie en ligne, a d'ores et déjà décidé de "retirer tous les fonds de l'entreprise d'Israël", estimant qu'il n'y a "plus aucune certitude que nous puissions y mener une activité économique internationale". Même son de cloche pour Disruptive AI, un fonds de capital-risque israélien qui a déjà prévu de transférer son compte bancaire hors du pays.
Les Israéliens ont manifesté en nombre contre la réforme du système judiciaire (AFP)
Tal Barnoach, dirigeant de l'entreprise, a confié à Times of Israël que ses investisseurs pourraient arrêter d'investir en Israël si la réforme passait. Pour lui, le "coup d'Etat judiciaire" risque de plonger le pays dans "l'instabilité économique". Selon plusieurs médias israéliens, un investisseur milliardaire dans le secteur des technologies aurait de même décidé de retirer 600 millions de shekels du marché israélien, n'étant "pas prêt à subir les conséquences de la réforme judiciaire".
Des inquiétudes relayées par les grands groupes tels que la Barclay's, HSBC, et JP Morgan, qui estiment que la réforme, accusée de mettre fin à l'indépendance de la justice, risque de considérablement affaiblir le climat des affaires dans le pays.
Cela fait déjà plusieurs semaines que les employés de la high-tech ont prévenus des risques qu'engendrait une telle réforme, autour du slogan : "Pas de démocratie, pas de high-tech". Ils présentent la réussite économique du pays comme la résultante de son régime démocratique et libéral ainsi que de son système judiciaire, qui a su attirer la confiance des investisseurs.
Face à ces annonces, le chef de l'opposition ,Yaïr Lapid, a accusé le gouvernement Netanyahu de conduire le pays vers un "désastre économique", ce à quoi a répondu le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, que l'économie israélienne est "forte et rentable, et les investisseurs intelligents".
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