Une âme blanche en communion avec les souillures du quartier. Celle qui guérit les murs troués, par un sourire. Une étoile filante qui laisse sa trace argentée au fond d’un croissant de lune -au chocolat. Un arôme du matin aux couleurs du soleil de chez nous, l’odeur du café ou du thym, une réplique enthousiaste à la voisine qui demande à quand le grand jour, et un clin d’œil vers le ciel.
Les klaxons, les crises de nerfs et les prises de conscience. La vie qui prend parfois un autre tournant derrière le volant. Et puis, les souvenirs des cerfs-volants d’hier, quand on avait le monde à portée de nos petites mains, et qu’on le laissait s’envoler, libre, libre… à tire-d’aile. En ce temps-là, les tirs n’existaient pas, on n’avait pas besoin d’ouvrir les fenêtres pour respirer. On grattait le ciel et on atteignait la septième Sama, sans suffoquer.
Un nouveau jour se lève avec au cœur, cette même liberté. Celle de vivre, de danser encore, et d’aimer plus fort, à contre-courant, au rythme de nos brises. Brise-glace qui chavire en plein froid d’été -ou AC oublié, en quête d’une chaleur, quelque part, là-bas, plus loin, au-delà. Là où les peintres n’ont pas peur des couleurs, là où la pluie ne fuit pas le soleil, là où les arcs-en-ciel timides parlent tout bas, refont le trajet à l’envers et se remettent à écrire toute la nuit.
Au-delà des peurs suffocantes, des costumes asphyxiants, des masques oppressants et des mascarades de bonne tenue se cache un petit enfant aux « ailes de géant, » avide d’une nouvelle conquête, requête infatigable d’un rêve caramel au toucher de velours, aux senteurs d’Asie. Enlacement insatiable d’une tendre éternité et d’une promesse éternellement éphémère.
« Seul l’éphémère dure. »
Et puis, tout est là.
Dans un nouveau jour à peine consommé, pas encore consumé.
Dans un regard.
Dans les grelots de rires des enfants, plus forts que les larmes a-mères. Dans les poignées de mains des gens qui passent et le dernier soupir d’un premier printemps d’ici. Essence et essentiel.
Et malgré le noir au fond des yeux, le gris des « social » ou les infidélités des « media, » tout est là. Notre Histoire. Et la leur (re). Sans retenue. Tout ce qui tient à un fil. La confiance, les silences, les souvenirs, tout ce qui reste, tout ce qui est.
Tout est dans le souffle fragile des essoufflés de la vie, les fenêtres ouvertes plus fort que la mort, tout ce qui effleure nos paupières, tout ce que cachent ses yeux, et le bleu loyal de ma mer.
… comme un goût de vivre, royal, sucré... Sucré-salé. Épicé. Achta wu Aassal. Lune et miel.
Beyrouth.
Les klaxons, les crises de nerfs et les prises de conscience. La vie qui prend parfois un autre tournant derrière le volant. Et puis, les souvenirs des cerfs-volants d’hier, quand on avait le monde à portée de nos petites mains, et qu’on le laissait s’envoler, libre, libre… à tire-d’aile. En ce temps-là, les tirs n’existaient pas, on n’avait pas besoin d’ouvrir les fenêtres pour respirer. On grattait le ciel et on atteignait la septième Sama, sans suffoquer.
Un nouveau jour se lève avec au cœur, cette même liberté. Celle de vivre, de danser encore, et d’aimer plus fort, à contre-courant, au rythme de nos brises. Brise-glace qui chavire en plein froid d’été -ou AC oublié, en quête d’une chaleur, quelque part, là-bas, plus loin, au-delà. Là où les peintres n’ont pas peur des couleurs, là où la pluie ne fuit pas le soleil, là où les arcs-en-ciel timides parlent tout bas, refont le trajet à l’envers et se remettent à écrire toute la nuit.
Au-delà des peurs suffocantes, des costumes asphyxiants, des masques oppressants et des mascarades de bonne tenue se cache un petit enfant aux « ailes de géant, » avide d’une nouvelle conquête, requête infatigable d’un rêve caramel au toucher de velours, aux senteurs d’Asie. Enlacement insatiable d’une tendre éternité et d’une promesse éternellement éphémère.
« Seul l’éphémère dure. »
Et puis, tout est là.
Dans un nouveau jour à peine consommé, pas encore consumé.
Dans un regard.
Dans les grelots de rires des enfants, plus forts que les larmes a-mères. Dans les poignées de mains des gens qui passent et le dernier soupir d’un premier printemps d’ici. Essence et essentiel.
Et malgré le noir au fond des yeux, le gris des « social » ou les infidélités des « media, » tout est là. Notre Histoire. Et la leur (re). Sans retenue. Tout ce qui tient à un fil. La confiance, les silences, les souvenirs, tout ce qui reste, tout ce qui est.
Tout est dans le souffle fragile des essoufflés de la vie, les fenêtres ouvertes plus fort que la mort, tout ce qui effleure nos paupières, tout ce que cachent ses yeux, et le bleu loyal de ma mer.
… comme un goût de vivre, royal, sucré... Sucré-salé. Épicé. Achta wu Aassal. Lune et miel.
Beyrouth.
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