Les Libanais vivent désormais au rythme des rumeurs de pénurie de tel produit ou tel autre. Le pain n’échappe pas à la règle. Chaque semaine, le manque de farine et de pain est remis sur le tapis. Mais il n’en n’est rien.
Il ne se passe pas un jour sans que des rumeurs sur une éventuelle pénurie de farine ou de blé ne soient propagées, notamment sur les réseaux sociaux. Cela, alors que de nombreux Libanais se voient contraints d’augmenter leur consommation de pain, pour pouvoir compenser leur incapacité à s’offrir d’autres produits.
Or, il n’y a pas lieu de paniquer, comme l’affirme à Ici Beyrouth le président du syndicat des propriétaires des boulangeries du Mont-Liban, Antoine Seif. «Aucune crise du pain ne se profile à l’horizon», assure-t-il. Il déplore toutefois le fait que «les quantités de farine subventionnée que distribue le ministère de l’Économie ne suffisent pas toujours pour répondre aux besoins du marché, puisque les gens sont de plus en plus nombreux à se ruer sur le pain blanc subventionné». C’est la raison pour laquelle il disparaît rapidement des étalages dans les supermarchés ou des boulangeries.
«Les consommateurs délaissent désormais toutes autres sortes de pains (complet, markouk, baguette…) en raison de leur prix élevé», note M. Seif. En effet, la farine utilisée pour la fabrication de ce pain n’est pas subventionnée et son prix suit donc les fluctuations du taux de change du dollar sur le marché parallèle. «Mais il n’y a pas lieu de paniquer, insiste-t-il. Le ministère de l’Économie et la commission mixte chargée de surveiller et distribuer de manière équitable le blé et la farine suivent de près le processus de distribution et l’utilisation par les boulangers de cette farine. Il est vrai que nous ne recevons plus de grandes quantités comme c’était le cas il y a quelques mois, mais il n’y a pas de pénurie.»
M. Seif explique à cet égard que «les boulangeries réclament des quantités de farine supplémentaires, mais cela coûtera davantage à l’État, puisque le blé est toujours subventionné». «La commission a demandé aux boulangeries de leur remettre des rapports sur leurs ventes pour étudier une éventuelle augmentation des quotas de farine qui leur seront alloués», ajoute-t-il.
Il convient de noter qu’un kilo de farine non subventionnée coûte environ 60.000 livres contre 8.500 livres pour le kilo de farine subventionnée par l’État grâce, entre autres à un prêt de la Banque mondiale d’une valeur de 150 millions de dollars.
En ce qui concerne l’augmentation du prix du paquet de pain annoncée mardi par le ministère de l’Économie, M. Seif explique que cela est dû à la hausse du taux de change du dollar adopté pour la farine, qui est passé de 1.500 livres à 7.500 livres. Selon le nouveau barème des prix, le paquet de 344 grammes coûte désormais 18.000 livres, celui de 823 grammes 31.000 livres et le paquet de 1.024 grammes est à 37.000 livres.
M. Seif rappelle enfin que 75% des prix des composants du pain sont achetés en dollars. Le prix du pain restera donc incontestablement tributaire du taux de change du billet vert sur le marché parallèle.
Il ne se passe pas un jour sans que des rumeurs sur une éventuelle pénurie de farine ou de blé ne soient propagées, notamment sur les réseaux sociaux. Cela, alors que de nombreux Libanais se voient contraints d’augmenter leur consommation de pain, pour pouvoir compenser leur incapacité à s’offrir d’autres produits.
Or, il n’y a pas lieu de paniquer, comme l’affirme à Ici Beyrouth le président du syndicat des propriétaires des boulangeries du Mont-Liban, Antoine Seif. «Aucune crise du pain ne se profile à l’horizon», assure-t-il. Il déplore toutefois le fait que «les quantités de farine subventionnée que distribue le ministère de l’Économie ne suffisent pas toujours pour répondre aux besoins du marché, puisque les gens sont de plus en plus nombreux à se ruer sur le pain blanc subventionné». C’est la raison pour laquelle il disparaît rapidement des étalages dans les supermarchés ou des boulangeries.
«Les consommateurs délaissent désormais toutes autres sortes de pains (complet, markouk, baguette…) en raison de leur prix élevé», note M. Seif. En effet, la farine utilisée pour la fabrication de ce pain n’est pas subventionnée et son prix suit donc les fluctuations du taux de change du dollar sur le marché parallèle. «Mais il n’y a pas lieu de paniquer, insiste-t-il. Le ministère de l’Économie et la commission mixte chargée de surveiller et distribuer de manière équitable le blé et la farine suivent de près le processus de distribution et l’utilisation par les boulangers de cette farine. Il est vrai que nous ne recevons plus de grandes quantités comme c’était le cas il y a quelques mois, mais il n’y a pas de pénurie.»
M. Seif explique à cet égard que «les boulangeries réclament des quantités de farine supplémentaires, mais cela coûtera davantage à l’État, puisque le blé est toujours subventionné». «La commission a demandé aux boulangeries de leur remettre des rapports sur leurs ventes pour étudier une éventuelle augmentation des quotas de farine qui leur seront alloués», ajoute-t-il.
Il convient de noter qu’un kilo de farine non subventionnée coûte environ 60.000 livres contre 8.500 livres pour le kilo de farine subventionnée par l’État grâce, entre autres à un prêt de la Banque mondiale d’une valeur de 150 millions de dollars.
En ce qui concerne l’augmentation du prix du paquet de pain annoncée mardi par le ministère de l’Économie, M. Seif explique que cela est dû à la hausse du taux de change du dollar adopté pour la farine, qui est passé de 1.500 livres à 7.500 livres. Selon le nouveau barème des prix, le paquet de 344 grammes coûte désormais 18.000 livres, celui de 823 grammes 31.000 livres et le paquet de 1.024 grammes est à 37.000 livres.
M. Seif rappelle enfin que 75% des prix des composants du pain sont achetés en dollars. Le prix du pain restera donc incontestablement tributaire du taux de change du billet vert sur le marché parallèle.
Lire aussi
Commentaires