À l'occasion du premier anniversaire de l'invasion russe en Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a estimé que la victoire de l'Ukraine est "inévitable". De son côté, la Russie reste optimiste, et s'est dit prête à aller jusqu'aux "frontières de la Pologne".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit vendredi viser une "victoire inévitable" cette année contre la Russie, tandis que les premiers chars occidentaux étaient livrés à l'Ukraine, le jour du premier anniversaire de l'invasion russe.
À Moscou, le numéro deux du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a, lui aussi, promis la "victoire", affirmant que la Russie était prête à aller jusqu'aux "frontières de la Pologne".
Volodymyr Zelensky, devenu dans le monde entier le visage de la résistance ukrainienne, a fixé l'objectif de vaincre le géant russe "cette année".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'une cérémonie à la place Sainte-Sophie à Kiev (AFP PHOTO / UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE)
"Si les partenaires tiennent parole et respectent les délais, une victoire inévitable nous attend", a-t-il dit dans l'après-midi lors d'une conférence de presse à l'occasion du premier anniversaire de l'invasion russe.
"Si le général (et chef d'état-major américain Mark) Milley souhaite qu'on repousse l'ennemi plus vite, il doit accélérer les livraisons d'armes", a-t-il ajouté, assis dans un fauteuil, vêtu d'un pull noir et d'un pantalon kaki, drapeau et armoiries de l'Ukraine derrière lui.
Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, avait assuré dans la matinée travailler "dur" à une contre-offensive pour frapper la Russie dans "les airs, sur terre, en mer".
Américains et Européens multiplient les livraisons d'armements, envoyant désormais des chars et des munitions de plus longue portée pour aider Kiev à surmonter son déficit numérique avec des armes plus précises que celles des Russes.
Le président Zelensky a aussi rendu hommage dans la matinée aux soldats ukrainiens sur le front et ceux tombés au combat, lors d'une cérémonie sur le parvis de la cathédrale Sainte-Sophie de Kiev.
Par ailleurs, les Occidentaux vont renforcer les sanctions imposées à Moscou. Les États-Unis ont annoncé vendredi, en coordination avec les pays du G7, une nouvelle salve, ciblant, entre autres, des entreprises et personnes russes des secteurs du métal, des mines, des équipements militaires ou des semi-conducteurs.
La Pologne bloquait en revanche de nouvelles sanctions de l'UE, selon des diplomates européens. Le Premier ministre Morawiecki a martelé que ce dixième train de mesures était "trop mou, trop faible".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky donne une conférence de presse à Kiev pour le premier anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine (AFP)
De son côté, la Chine a appelé à tenir des pourparlers de paix russo-ukrainiens, évoquant le respect de l'intégrité territoriale ukrainienne et la prise en considération des revendications sécuritaires russes. Une équation jusqu'ici impossible. Les Occidentaux ont largement balayé cette initiative, mais M. Zelensky a jugé "nécessaire" de "travailler" avec Pékin.
Moscou a dit "apprécier" l'effort chinois, mais estimé que l'intégrité de l'Ukraine ne pouvait être respectée, jugeant que l'annexion revendiquée par Moscou de régions ukrainiennes était "une nouvelle réalité territoriale".
De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a réclamé une "paix équitable" dans un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, selon Ankara.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit vendredi viser une "victoire inévitable" cette année contre la Russie, tandis que les premiers chars occidentaux étaient livrés à l'Ukraine, le jour du premier anniversaire de l'invasion russe.
À Moscou, le numéro deux du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a, lui aussi, promis la "victoire", affirmant que la Russie était prête à aller jusqu'aux "frontières de la Pologne".
Volodymyr Zelensky, devenu dans le monde entier le visage de la résistance ukrainienne, a fixé l'objectif de vaincre le géant russe "cette année".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'une cérémonie à la place Sainte-Sophie à Kiev (AFP PHOTO / UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE)
"Si les partenaires tiennent parole et respectent les délais, une victoire inévitable nous attend", a-t-il dit dans l'après-midi lors d'une conférence de presse à l'occasion du premier anniversaire de l'invasion russe.
"Si le général (et chef d'état-major américain Mark) Milley souhaite qu'on repousse l'ennemi plus vite, il doit accélérer les livraisons d'armes", a-t-il ajouté, assis dans un fauteuil, vêtu d'un pull noir et d'un pantalon kaki, drapeau et armoiries de l'Ukraine derrière lui.
Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, avait assuré dans la matinée travailler "dur" à une contre-offensive pour frapper la Russie dans "les airs, sur terre, en mer".
Américains et Européens multiplient les livraisons d'armements, envoyant désormais des chars et des munitions de plus longue portée pour aider Kiev à surmonter son déficit numérique avec des armes plus précises que celles des Russes.
Le président Zelensky a aussi rendu hommage dans la matinée aux soldats ukrainiens sur le front et ceux tombés au combat, lors d'une cérémonie sur le parvis de la cathédrale Sainte-Sophie de Kiev.
Proposition chinoise
Par ailleurs, les Occidentaux vont renforcer les sanctions imposées à Moscou. Les États-Unis ont annoncé vendredi, en coordination avec les pays du G7, une nouvelle salve, ciblant, entre autres, des entreprises et personnes russes des secteurs du métal, des mines, des équipements militaires ou des semi-conducteurs.
La Pologne bloquait en revanche de nouvelles sanctions de l'UE, selon des diplomates européens. Le Premier ministre Morawiecki a martelé que ce dixième train de mesures était "trop mou, trop faible".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky donne une conférence de presse à Kiev pour le premier anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine (AFP)
De son côté, la Chine a appelé à tenir des pourparlers de paix russo-ukrainiens, évoquant le respect de l'intégrité territoriale ukrainienne et la prise en considération des revendications sécuritaires russes. Une équation jusqu'ici impossible. Les Occidentaux ont largement balayé cette initiative, mais M. Zelensky a jugé "nécessaire" de "travailler" avec Pékin.
Moscou a dit "apprécier" l'effort chinois, mais estimé que l'intégrité de l'Ukraine ne pouvait être respectée, jugeant que l'annexion revendiquée par Moscou de régions ukrainiennes était "une nouvelle réalité territoriale".
De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a réclamé une "paix équitable" dans un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, selon Ankara.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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