«Est-ce qu’on est obligé de vieillir?» Face au temps qui passe et à ses marques sur nos vies, nous pensons que «nous n’avons pas le choix»; et en même temps, quel que soit notre âge, «nous ne nous y faisons pas».
Vous est-il arrivé de vous surprendre en flagrant délit de croyance erronée? Une idée, que vous teniez pour vraie, a déterminé votre vie, parfois durant des années, et soudain, vous comprenez que cette idée peut être remise en question et que, de là, tout peut changer dans vos pensées, vos émotions et vos actions
Récemment, l’une de mes patientes, une avocate de 39 ans, m’a dit: «Mon horloge biologique est en train de tourner. Je dois me dépêcher de faire un enfant, et c’est très compliqué parce que…» Après avoir écouté ses raisons, je lui ai demandé: «Qu’entendez-vous exactement par: mon horloge biologique est EN TRAIN de tourner?» Ma patiente m’a expliqué qu’elle avait fait des analyses médicales, et que ses taux hormonaux s’étaient visiblement dégradés. Elle en déduisait qu’elle était prise dans l’inéluctable d’un compte à rebours venant de s’accélérer; qu’elle était, comme toutes les femmes de sa famille, guettée par un vieillissement précoce; et qu’il fallait faire vite car l’augmentation de la fatigue, après quarante ans, ne permettait plus d’être à la fois une bonne mère et une professionnelle accomplie.
Je lui ai dit: «Vous rendez-vous compte que vous venez d’énoncer trois croyances qui vous semblent coulées dans le marbre, que vous les mettez à l’aplomb de votre vie, et vous infligez ainsi un stress de nature à augmenter considérablement celui dont vous souffrez déjà et pour lequel vous êtes venue me voir? Si nous travaillions simplement sur ce stress…»
Trois mois plus tard, ma patiente refaisait des examens et les indicateurs hormonaux s’étaient inversés. Non, notre horloge biologique n’est pas une machinerie aveugle sur laquelle nous n’avons aucune prise. Oui, les paramètres du vivant que nous appelons «biologie» sont directement connectés à nos émotions et, loin de les subir, nous les informons.
Vous est-il arrivé de vous surprendre en flagrant délit de croyance erronée? Une idée, que vous teniez pour vraie, a déterminé votre vie, parfois durant des années, et soudain, vous comprenez que cette idée peut être remise en question et que, de là, tout peut changer dans vos pensées, vos émotions et vos actions
Récemment, l’une de mes patientes, une avocate de 39 ans, m’a dit: «Mon horloge biologique est en train de tourner. Je dois me dépêcher de faire un enfant, et c’est très compliqué parce que…» Après avoir écouté ses raisons, je lui ai demandé: «Qu’entendez-vous exactement par: mon horloge biologique est EN TRAIN de tourner?» Ma patiente m’a expliqué qu’elle avait fait des analyses médicales, et que ses taux hormonaux s’étaient visiblement dégradés. Elle en déduisait qu’elle était prise dans l’inéluctable d’un compte à rebours venant de s’accélérer; qu’elle était, comme toutes les femmes de sa famille, guettée par un vieillissement précoce; et qu’il fallait faire vite car l’augmentation de la fatigue, après quarante ans, ne permettait plus d’être à la fois une bonne mère et une professionnelle accomplie.
Je lui ai dit: «Vous rendez-vous compte que vous venez d’énoncer trois croyances qui vous semblent coulées dans le marbre, que vous les mettez à l’aplomb de votre vie, et vous infligez ainsi un stress de nature à augmenter considérablement celui dont vous souffrez déjà et pour lequel vous êtes venue me voir? Si nous travaillions simplement sur ce stress…»
Trois mois plus tard, ma patiente refaisait des examens et les indicateurs hormonaux s’étaient inversés. Non, notre horloge biologique n’est pas une machinerie aveugle sur laquelle nous n’avons aucune prise. Oui, les paramètres du vivant que nous appelons «biologie» sont directement connectés à nos émotions et, loin de les subir, nous les informons.
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