Le Syndicat des hôpitaux a décidé de dollariser les tarifs hospitaliers selon un mécanisme qui préserve leurs droits et garantit l'achat de médicaments ainsi que d'équipements médicaux et paramédicaux pour assurer la continuité des traitements des patients.
Cette décision a été prise lors d’une réunion d'urgence présidée par le président du syndicat, Sleiman Haroun, en réponse à la hausse vertigineuse du taux de change du dollar (88.000 LL mardi après-midi).
Dans un communiqué publié mardi à l'issue de la réunion, le syndicat a affirmé que les hôpitaux sont au bord du gouffre à cause de la désintégration de l’État et de l'effondrement économique.
«La grève des employés du secteur public a provoqué un grand retard dans le paiement des frais d'hospitalisation. Lorsque ces frais sont perçus, ils perdent plus de 60 % de leur valeur et les hôpitaux sont alors incapables de payer leurs dettes», peut-on lire dans le texte.
Le syndicat a par ailleurs rappelé que les achats effectués par les hôpitaux sont désormais tarifés en dollars, à un moment où leurs contrats avec les autorités officielles sont encore en livres libanaises, ce qui engendre des pertes considérables.
«L'État s'est fixé comme objectif de tout dollariser. Des médicaments à l’électricité, aux équipements médicaux, aux carburants et aux produits alimentaires… Seuls les tarifs hospitaliers échappent à cette règle, alors que les hôpitaux achètent les articles dont ils ont besoin en dollars et les paient en espèces à la livraison», s’est indigné le syndicat. «Pour les raisons énumérées, les hôpitaux ne voient pas d'autre solution que celle de dollariser leurs factures».
Cette décision a été prise lors d’une réunion d'urgence présidée par le président du syndicat, Sleiman Haroun, en réponse à la hausse vertigineuse du taux de change du dollar (88.000 LL mardi après-midi).
Dans un communiqué publié mardi à l'issue de la réunion, le syndicat a affirmé que les hôpitaux sont au bord du gouffre à cause de la désintégration de l’État et de l'effondrement économique.
«La grève des employés du secteur public a provoqué un grand retard dans le paiement des frais d'hospitalisation. Lorsque ces frais sont perçus, ils perdent plus de 60 % de leur valeur et les hôpitaux sont alors incapables de payer leurs dettes», peut-on lire dans le texte.
Le syndicat a par ailleurs rappelé que les achats effectués par les hôpitaux sont désormais tarifés en dollars, à un moment où leurs contrats avec les autorités officielles sont encore en livres libanaises, ce qui engendre des pertes considérables.
«L'État s'est fixé comme objectif de tout dollariser. Des médicaments à l’électricité, aux équipements médicaux, aux carburants et aux produits alimentaires… Seuls les tarifs hospitaliers échappent à cette règle, alors que les hôpitaux achètent les articles dont ils ont besoin en dollars et les paient en espèces à la livraison», s’est indigné le syndicat. «Pour les raisons énumérées, les hôpitaux ne voient pas d'autre solution que celle de dollariser leurs factures».
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