Les employés de LibanPost ont entamé mercredi une grève ouverte pour faire pression sur leur direction, qui a décidé de se retirer de la gestion du secteur postal au Liban à l’échéance du contrat avec l’État le 31 mai prochain.
Les employés de LibanPost ont annoncé mercredi une grève ouverte pour faire pression sur leur direction, qui a décidé de ne plus exploiter le secteur postal à l’échéance du contrat le 31 mai prochain. De fait, les actionnaires de LibanPost (les groupes Saradar majoritaire, et l’entreprise M1 appartenant à la famille du Premier ministre sortant Najib Mikati) ont décidé de se retirer de l’appel d’offres de ce marché public pour la gestion des services postaux au Liban, en raison de l’instabilité du pays, sans compter qu’aucun autre candidat ne s’est présenté. Ils avaient fait part de leur décision aux employés, la veille de la date limite pour les dépôts de dossiers fixée par le ministère des Télécoms.
Contacté par Ici Beyrouth, le PDG de LibanPost Antoni Lorfing, assure «ignorer les raisons de cette grève», soulignant que LibanPost maintiendra ses services jusqu’au 31 mai, date à laquelle son contrat renouvelé à vue depuis fin 2019 prend fin. À la question de savoir quelle sera la décision de la société au cas où les employés maintiendront la grève, M. Lorfing s’est abstenu de tout commentaire.
Commentant à Ici Beyrouth cette grève, le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, rappelle que LibanPost est une compagnie privée qui a conclu un accord avec l’État pour exploiter le secteur de la poste. «L’État ne gère pas LibanPost, insiste-t-il. LibanPost est obligée d’assurer le service postal jusqu’au 31 mai. Si la grève perdure et qu’elle perturbe les formalités des citoyens, je vais devoir porter plainte à la direction de LibanPost».
Conscients que leurs emplois sont compromis, les salariés de LibanPost essaient de faire pression sur leur administration. «Leurs indemnités salariales et journalières ont déjà été revues à la hausse, souligne M. Corm. Mais il est impossible d’augmenter leur salaire de base pour des considérations qui ont trait aux indemnités de fin de service.»
Mesures administratives et juridiques
La direction de LibanPost a dénoncé la grève décrétée par «certains employés irresponsables», estimant qu’elle finira par «ternir l’image de l’entreprise, mais surtout paralyser le secteur postal au Liban».
Dans un communiqué, elle a rappelé que bien qu’elle a décidé de ne pas participer à l’appel d’offres lancé par le ministère des Télécommunications pour la gestion du secteur postal, elle s’est engagée à préserver les droits de ses employés «tels que stipulés dans le contrat signé entre l’entreprise et le ministère des Télécommunications, et ce jusqu’à la remise de la gestion à la nouvelle entreprise qui remportera l’appel d’offres ou au ministère».
Au vu des pertes financières que la grève engendrera, l’administration annonce «être contrainte, à compter du 1er mars, de prendre des mesures administratives et judiciaires qu’elle jugera appropriées, à l’encontre des contrevenants, conformément aux lois en vigueur», lit-on dans le texte. Et la direction de LibanPost d’appeler les employés à revenir sur leur décision et à «agir avec responsabilité» jusqu’à ce que la gestion du secteur soit confiée à son successeur.
Les employés de LibanPost ont annoncé mercredi une grève ouverte pour faire pression sur leur direction, qui a décidé de ne plus exploiter le secteur postal à l’échéance du contrat le 31 mai prochain. De fait, les actionnaires de LibanPost (les groupes Saradar majoritaire, et l’entreprise M1 appartenant à la famille du Premier ministre sortant Najib Mikati) ont décidé de se retirer de l’appel d’offres de ce marché public pour la gestion des services postaux au Liban, en raison de l’instabilité du pays, sans compter qu’aucun autre candidat ne s’est présenté. Ils avaient fait part de leur décision aux employés, la veille de la date limite pour les dépôts de dossiers fixée par le ministère des Télécoms.
Contacté par Ici Beyrouth, le PDG de LibanPost Antoni Lorfing, assure «ignorer les raisons de cette grève», soulignant que LibanPost maintiendra ses services jusqu’au 31 mai, date à laquelle son contrat renouvelé à vue depuis fin 2019 prend fin. À la question de savoir quelle sera la décision de la société au cas où les employés maintiendront la grève, M. Lorfing s’est abstenu de tout commentaire.
Commentant à Ici Beyrouth cette grève, le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, rappelle que LibanPost est une compagnie privée qui a conclu un accord avec l’État pour exploiter le secteur de la poste. «L’État ne gère pas LibanPost, insiste-t-il. LibanPost est obligée d’assurer le service postal jusqu’au 31 mai. Si la grève perdure et qu’elle perturbe les formalités des citoyens, je vais devoir porter plainte à la direction de LibanPost».
Conscients que leurs emplois sont compromis, les salariés de LibanPost essaient de faire pression sur leur administration. «Leurs indemnités salariales et journalières ont déjà été revues à la hausse, souligne M. Corm. Mais il est impossible d’augmenter leur salaire de base pour des considérations qui ont trait aux indemnités de fin de service.»
Mesures administratives et juridiques
La direction de LibanPost a dénoncé la grève décrétée par «certains employés irresponsables», estimant qu’elle finira par «ternir l’image de l’entreprise, mais surtout paralyser le secteur postal au Liban».
Dans un communiqué, elle a rappelé que bien qu’elle a décidé de ne pas participer à l’appel d’offres lancé par le ministère des Télécommunications pour la gestion du secteur postal, elle s’est engagée à préserver les droits de ses employés «tels que stipulés dans le contrat signé entre l’entreprise et le ministère des Télécommunications, et ce jusqu’à la remise de la gestion à la nouvelle entreprise qui remportera l’appel d’offres ou au ministère».
Au vu des pertes financières que la grève engendrera, l’administration annonce «être contrainte, à compter du 1er mars, de prendre des mesures administratives et judiciaires qu’elle jugera appropriées, à l’encontre des contrevenants, conformément aux lois en vigueur», lit-on dans le texte. Et la direction de LibanPost d’appeler les employés à revenir sur leur décision et à «agir avec responsabilité» jusqu’à ce que la gestion du secteur soit confiée à son successeur.
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