La Fédération française de football (FFF) a frappé fort hier (lundi) après les incidents en tribunes survenus lors du 32e de finale de Coupe de France Paris FC-Lyon: les deux clubs sont éliminés de la Coupe de France, l'OL est exclu avec sursis de la compétition à partir de 2022-23 et sera privé de ses supporters en déplacement jusqu'à la fin de la saison.
La commission de discipline de la FFF n'a pas perdu de temps : après les auditions par visioconférence dans la matinée, les sanctions sont tombées par communiqué dans l'après-midi. « La commission de discipline de la Fédération française de football retient la responsabilité disciplinaire des deux clubs dans les incidents survenus à l'occasion de cette rencontre », affirme-t-elle en préalable alors que les présidents des deux clubs se renvoyaient la balle depuis le 17 décembre.
Le Paris FC et l'OL ont tous deux match perdu « par pénalité », ce qui signifie que Nice, qui devait affronter le vainqueur de ce duel, est déjà qualifié pour les 8e de finale de la Coupe de France.
Le Paris FC écope par ailleurs d'une suspension de cinq matches fermes de son terrain, le stade Charléty, et d'une amende de 10.000 euros. Les sanctions visant l'OL sont encore plus lourdes avec « la fermeture de l'espace visiteurs à l'extérieur jusqu'à la fin de la saison 2021-2022 », matches de L1 inclus, « la mise hors compétition de la Coupe de France, assortie du sursis, à compter de l'édition 2022-2023 », une amende de 52.000 euros et le remboursement des frais liés à la réparation des sièges dégradés par ses supporters.
La commission de discipline a sans doute retenu contre l'OL qu'il s'agissait du deuxième incident grave impliquant le club lyonnais, après celui contre Marseille en Ligue 1, le 21 novembre. Le jet d'une bouteille d'eau pleine sur le Marseillais Dimitri Payet et l'arrêt du match après quelques minutes avaient valu à l'OL le retrait d'un point au classement. La rencontre devra se rejouer à huis clos.
Le vendredi 17 décembre, c'est à la mi-temps du match de Coupe entre le PFC (L2) et l'OL, disputé au stade Charléty, que les débordements ont eu lieu. Des fumigènes avaient été lancés aux abords du parcage des supporters lyonnais et des bagarres avaient éclaté en tribunes, entraînant des mouvements de foule et le déploiement des forces de l'ordre.
Deux personnes, un supporter et un policier, avaient été blessées. Si aucune interpellation n'a eu lieu sur le moment, trois supporters ultras parisiens ont ensuite été interpellés. Deux d'entre eux seront jugés pour violences en réunion, a-t-on appris mercredi dernier auprès du parquet qui avait ouvert une enquête dès le lendemain des faits.
Selon une source proche du dossier, « des ultras du Paris SG ont pu être identifiés sur les vidéos » des incidents, tandis que les ultras lyonnais « voulaient en découdre Gare de Lyon » à leur arrivée dans la capitale.
Selon le rapport officiel que l'AFP a pu consulter, l'OL avait 14 stadiers, deux référents supporters (SLO) et sa directrice de la sécurité pour encadrer les 500 supporters en parcage, soit un stadier pour 35 personnes (le ratio recommandé par la FFF en Coupe de France étant d'un stadier pour 50 personnes).
Après ces incidents, le Paris FC avait réclamé « des mesures radicales » contre la violence dans les stades et promis des actions en justice, tandis que l'OL avait interdit à ses groupes de supporters de se déplacer pour les matches à l'extérieur.
Le club avait aussi décidé d'exclure pour 18 mois de son propre stade ceux identifiés au stade Charléty, en portant plainte contre eux. L'arrêt du match Paris FC-Lyon est le dernier épisode d'une série d'incidents dans les tribunes françaises depuis le début de la saison.
Il est survenu au lendemain d'une réunion interministérielle à laquelle avaient pris part des dirigeants du football professionnel. Elle avait débouché sur plusieurs mesures comme l'arrêt définitif d'un match si un joueur ou l'arbitre est agressé et un délai de 30 minutes maximum pour décider ou non de la poursuite d'une rencontre. Après Paris FC-OL, la ministre des Sports Roxana Maracineanu avait demandé au président de la FFF, Noël Le Graët, d'agir fermement. Elle a été entendue.
La commission de discipline de la FFF n'a pas perdu de temps : après les auditions par visioconférence dans la matinée, les sanctions sont tombées par communiqué dans l'après-midi. « La commission de discipline de la Fédération française de football retient la responsabilité disciplinaire des deux clubs dans les incidents survenus à l'occasion de cette rencontre », affirme-t-elle en préalable alors que les présidents des deux clubs se renvoyaient la balle depuis le 17 décembre.
Le Paris FC et l'OL ont tous deux match perdu « par pénalité », ce qui signifie que Nice, qui devait affronter le vainqueur de ce duel, est déjà qualifié pour les 8e de finale de la Coupe de France.
Le Paris FC écope par ailleurs d'une suspension de cinq matches fermes de son terrain, le stade Charléty, et d'une amende de 10.000 euros. Les sanctions visant l'OL sont encore plus lourdes avec « la fermeture de l'espace visiteurs à l'extérieur jusqu'à la fin de la saison 2021-2022 », matches de L1 inclus, « la mise hors compétition de la Coupe de France, assortie du sursis, à compter de l'édition 2022-2023 », une amende de 52.000 euros et le remboursement des frais liés à la réparation des sièges dégradés par ses supporters.
Trois supporters interpellés
La commission de discipline a sans doute retenu contre l'OL qu'il s'agissait du deuxième incident grave impliquant le club lyonnais, après celui contre Marseille en Ligue 1, le 21 novembre. Le jet d'une bouteille d'eau pleine sur le Marseillais Dimitri Payet et l'arrêt du match après quelques minutes avaient valu à l'OL le retrait d'un point au classement. La rencontre devra se rejouer à huis clos.
Le vendredi 17 décembre, c'est à la mi-temps du match de Coupe entre le PFC (L2) et l'OL, disputé au stade Charléty, que les débordements ont eu lieu. Des fumigènes avaient été lancés aux abords du parcage des supporters lyonnais et des bagarres avaient éclaté en tribunes, entraînant des mouvements de foule et le déploiement des forces de l'ordre.
Deux personnes, un supporter et un policier, avaient été blessées. Si aucune interpellation n'a eu lieu sur le moment, trois supporters ultras parisiens ont ensuite été interpellés. Deux d'entre eux seront jugés pour violences en réunion, a-t-on appris mercredi dernier auprès du parquet qui avait ouvert une enquête dès le lendemain des faits.
Selon une source proche du dossier, « des ultras du Paris SG ont pu être identifiés sur les vidéos » des incidents, tandis que les ultras lyonnais « voulaient en découdre Gare de Lyon » à leur arrivée dans la capitale.
Selon le rapport officiel que l'AFP a pu consulter, l'OL avait 14 stadiers, deux référents supporters (SLO) et sa directrice de la sécurité pour encadrer les 500 supporters en parcage, soit un stadier pour 35 personnes (le ratio recommandé par la FFF en Coupe de France étant d'un stadier pour 50 personnes).
« Mesures radicales »
Après ces incidents, le Paris FC avait réclamé « des mesures radicales » contre la violence dans les stades et promis des actions en justice, tandis que l'OL avait interdit à ses groupes de supporters de se déplacer pour les matches à l'extérieur.
Le club avait aussi décidé d'exclure pour 18 mois de son propre stade ceux identifiés au stade Charléty, en portant plainte contre eux. L'arrêt du match Paris FC-Lyon est le dernier épisode d'une série d'incidents dans les tribunes françaises depuis le début de la saison.
Il est survenu au lendemain d'une réunion interministérielle à laquelle avaient pris part des dirigeants du football professionnel. Elle avait débouché sur plusieurs mesures comme l'arrêt définitif d'un match si un joueur ou l'arbitre est agressé et un délai de 30 minutes maximum pour décider ou non de la poursuite d'une rencontre. Après Paris FC-OL, la ministre des Sports Roxana Maracineanu avait demandé au président de la FFF, Noël Le Graët, d'agir fermement. Elle a été entendue.
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