Les élèves scolarisés dans le secteur public retrouveront-ils leurs bancs lundi?
La Ligue des enseignants du secteur public a décidé de reprendre les cours à partir du lundi 6 mars, mais uniquement pour les cours de l’avant-midi. Dans un communiqué publié samedi soir, ils ont annoncé la suspension de leur grève entamée en début d’année, à condition que le ministre sortant de l’Éducation Abbas Halabi respecte les dernières promesses faites durant la semaine en réponse à leurs revendications.
Mais les enseignants contractuels ont quant à eux décidé de poursuivre leur mouvement. Dans un communiqué également publié samedi en soirée, ils ont tiré à boulets rouges sur la Ligue, l’accusant de ne pas être apte à la confrontation pour l’octroi des droits des enseignants. Et d’ajouter: «Que chaque enseignant qui estime avoir obtenu ses droits décide s’il veut suspendre sa grève. Retourner ce lundi au travail serait retourner dans un chaos organisé avec le refus de plus de la moitié des enseignants, tant que leurs demandes n’ont pas été satisfaites. Cesser la grève sans avoir gain de cause signifierait que l’on participe aux côtés du pouvoir corrompu à porter un coup à l’enseignement public au Liban».
Une scission dans les rangs des enseignants qui affaiblit leur mouvement, sans vraiment sauver l’année scolaire des élèves libanais de plus en plus nombreux à rejoindre les bancs du public, faute de moyens.
La Ligue des enseignants du secteur public a décidé de reprendre les cours à partir du lundi 6 mars, mais uniquement pour les cours de l’avant-midi. Dans un communiqué publié samedi soir, ils ont annoncé la suspension de leur grève entamée en début d’année, à condition que le ministre sortant de l’Éducation Abbas Halabi respecte les dernières promesses faites durant la semaine en réponse à leurs revendications.
Mais les enseignants contractuels ont quant à eux décidé de poursuivre leur mouvement. Dans un communiqué également publié samedi en soirée, ils ont tiré à boulets rouges sur la Ligue, l’accusant de ne pas être apte à la confrontation pour l’octroi des droits des enseignants. Et d’ajouter: «Que chaque enseignant qui estime avoir obtenu ses droits décide s’il veut suspendre sa grève. Retourner ce lundi au travail serait retourner dans un chaos organisé avec le refus de plus de la moitié des enseignants, tant que leurs demandes n’ont pas été satisfaites. Cesser la grève sans avoir gain de cause signifierait que l’on participe aux côtés du pouvoir corrompu à porter un coup à l’enseignement public au Liban».
Une scission dans les rangs des enseignants qui affaiblit leur mouvement, sans vraiment sauver l’année scolaire des élèves libanais de plus en plus nombreux à rejoindre les bancs du public, faute de moyens.
Lire aussi
Commentaires