Lorsque le populisme, la démagogie de bas étage et le caractère honteusement versatile s’entremêlent et convergent, cela transforme en girouette risible la personne qui tente de jongler avec ces notions. Et le pire, c’est lorsque cette girouette s’emploie à ériger une telle jonglerie en ligne de conduite politique. Tel est malencontreusement le cas de Paula Yacoubian.
La députée de Beyrouth se plait à jouer au Don Quichotte, à lancer des accusations cocasses par-ci par-là, se permet de porter des jugements loufoques qui ne trompent personne, surtout lorsqu’ils émanent d’une personne dont la crédibilité est très discutable. La crédibilité… Un critère précieux pour pouvoir séparer le bon grain de l’ivraie dans l’action et les propos d’un responsable politique. Or dans le cas de la députée de Beyrouth, les faits poussent à réfléchir…
Dans une interview accordée récemment à une chaîne de télévision, Mme Yacoubian a tiré à boulets rouges sur le Hezbollah, affirmant qu’il s’est «transformé en protecteur régulier du clan oppresseur qui détient le pouvoir et il se trouve à la tête de la mafia qui sévit dans le pays». Cela ne l’a pas empêché de considérer que c’était «un honneur» pour elle d’être l’hôte de marque lors d’une cérémonie partisane hezbollahie «dans le village d’origine de Hassan Nasrallah» (Bazourieh), rendant en outre un hommage pointé à l’ancien député Hezbollah de la région, Nawaf Moussaoui. Accepter d’avoir «l’honneur» d’être invitée à une cérémonie parrainée par ceux qu’elle qualifie, elle, de «chef de la mafia»! Et profiter de l’occasion pour souligner avec fierté, sous les applaudissements chaleureux de l’assistance pro-Hezb, que c’était également un «honneur» pour elle de n’avoir pas été conviée à une réception donnée en présence de l’ancien secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, alors en visite à Beyrouth…
Dans une autre interview télévisée, elle appelait par ailleurs les Libanais à ne pas être inféodés à des puissances étrangères ou arabes. Elle prônait donc (du moins en apparence) une ligne de conduite souverainiste. Mais elle contribue, pourtant, avec assiduité à bloquer l’élection du seul candidat souverainiste déclaré à la présidence de la République, faisant le jeu par le fait même de la formation qu’elle estime, elle, être «à la tête de la mafia».
Elle s’élève en outre contre «la clique corrompue qui détient le pouvoir» et qui a été «sauvée par le Hezbollah» après le soulèvement d’octobre 2019. Mais il n’en demeure pas moins qu’elle fait le jeu de cette même formation pro-iranienne qui mène campagne contre le candidat à la présidence et les parties dont le programme politique est, précisément, de réédifier un État capable de redresser réellement la situation, et elle s’en prend aussi, dans la foulée, à ceux dont l’action concrète sur le terrain, dans les quartiers défavorisés, vise à aider la population à faire face à la crise socio-économique qui va crescendo.
Lorsqu’un officiel affiche une posture politique marquée dans la durée par autant d’incohérence et de supercherie, ses positions et ses accusations douteuses lancées éperdument ne peuvent que faire l’objet de sérieux soupçons. Lorsque l’on sape systématiquement sa propre crédibilité, on ne peut alors s’offusquer d’être qualifié de personnalité très peu crédible…
La députée de Beyrouth se plait à jouer au Don Quichotte, à lancer des accusations cocasses par-ci par-là, se permet de porter des jugements loufoques qui ne trompent personne, surtout lorsqu’ils émanent d’une personne dont la crédibilité est très discutable. La crédibilité… Un critère précieux pour pouvoir séparer le bon grain de l’ivraie dans l’action et les propos d’un responsable politique. Or dans le cas de la députée de Beyrouth, les faits poussent à réfléchir…
Dans une interview accordée récemment à une chaîne de télévision, Mme Yacoubian a tiré à boulets rouges sur le Hezbollah, affirmant qu’il s’est «transformé en protecteur régulier du clan oppresseur qui détient le pouvoir et il se trouve à la tête de la mafia qui sévit dans le pays». Cela ne l’a pas empêché de considérer que c’était «un honneur» pour elle d’être l’hôte de marque lors d’une cérémonie partisane hezbollahie «dans le village d’origine de Hassan Nasrallah» (Bazourieh), rendant en outre un hommage pointé à l’ancien député Hezbollah de la région, Nawaf Moussaoui. Accepter d’avoir «l’honneur» d’être invitée à une cérémonie parrainée par ceux qu’elle qualifie, elle, de «chef de la mafia»! Et profiter de l’occasion pour souligner avec fierté, sous les applaudissements chaleureux de l’assistance pro-Hezb, que c’était également un «honneur» pour elle de n’avoir pas été conviée à une réception donnée en présence de l’ancien secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, alors en visite à Beyrouth…
Dans une autre interview télévisée, elle appelait par ailleurs les Libanais à ne pas être inféodés à des puissances étrangères ou arabes. Elle prônait donc (du moins en apparence) une ligne de conduite souverainiste. Mais elle contribue, pourtant, avec assiduité à bloquer l’élection du seul candidat souverainiste déclaré à la présidence de la République, faisant le jeu par le fait même de la formation qu’elle estime, elle, être «à la tête de la mafia».
Elle s’élève en outre contre «la clique corrompue qui détient le pouvoir» et qui a été «sauvée par le Hezbollah» après le soulèvement d’octobre 2019. Mais il n’en demeure pas moins qu’elle fait le jeu de cette même formation pro-iranienne qui mène campagne contre le candidat à la présidence et les parties dont le programme politique est, précisément, de réédifier un État capable de redresser réellement la situation, et elle s’en prend aussi, dans la foulée, à ceux dont l’action concrète sur le terrain, dans les quartiers défavorisés, vise à aider la population à faire face à la crise socio-économique qui va crescendo.
Lorsqu’un officiel affiche une posture politique marquée dans la durée par autant d’incohérence et de supercherie, ses positions et ses accusations douteuses lancées éperdument ne peuvent que faire l’objet de sérieux soupçons. Lorsque l’on sape systématiquement sa propre crédibilité, on ne peut alors s’offusquer d’être qualifié de personnalité très peu crédible…
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